Guérir de Maladies Auto-Immunes grâce au Régime Carnivore : Le Témoignage Inspirant de Renee Shove

Découvrez le parcours extraordinaire de Renée Shove, une infirmière qui a vaincu deux maladies auto-immunes grâce au régime carnivore. Face à la gastroparésie idiopathique et la polyneuropathie inflammatoire chronique démyélinisante, elle a osé défier les conventions médicales en adoptant une alimentation 100% carnivore. Les résultats sont spectaculaires : disparition des douleurs, amélioration de la mobilité, et rémission de ses maladies auto-immunes. Son témoignage inspirant démontre le pouvoir transformateur de l'alimentation et ouvre de nouvelles perspectives pour tous ceux qui souffrent de maladies chroniques.

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L'Espoir de la Guérison par l'Alimentation

Combien de fois avez-vous entendu que certaines maladies étaient « incurables », que vous deviez apprendre à vivre avec vos symptômes, à subir les effets secondaires des traitements, sans jamais entrevoir la possibilité d’une véritable guérison ?
Et si je vous disais qu’il existe un espoir, une voie alternative qui pourrait vous permettre de reprendre le contrôle de votre santé et de votre bien-être ?
Une voie qui place l’alimentation au cœur du processus de guérison ?

Dans ma pratique de thérapeute, j’accompagne régulièrement des personnes aux prises avec des troubles psycho-émotionnels et je suis intimement convaincue du pouvoir de l’alimentation sur notre santé physique et mentale.
C’est d’ailleurs ce qui m’a personnellement libérée de l’emprise des compulsions alimentaires : l’adoption d’une Alimentation Céto-Carnivore.
Aujourd’hui, je partage avec vous le témoignage poignant de Renée Shove, une infirmière (comme moi!) qui a non seulement surmonté ses propres défis de santé, mais a également transformé son expérience en une source d’inspiration et d’espoir pour les autres.

Renée Shove, comme beaucoup d’entre nous, a longtemps cru aux dogmes nutritionnels conventionnels.
Elle a suivi les recommandations des médecins, avalé des médicaments, mais sa santé n’a cessé de se dégrader.
Atteinte de deux maladies auto-immunes, la gastroparésie idiopathique et la polyneuropathie inflammatoire chronique démyélinisante, elle a subi des traitements lourds et leurs effets secondaires dévastateurs, luttant contre la douleur, la faiblesse musculaire, la dépression et l’anxiété.
Imaginez un instant : une infirmière, dévouée à soigner les autres, se retrouvant piégée dans un système qui ne parvient pas à la guérir elle-même.
Un système qui, au lieu de s’attaquer à la racine du problème, se contente de masquer les symptômes avec des médicaments.
Une situation qui m’a particulièrement touché et fait écho à mon vécu d’infirmière.

C’est dans ce contexte particulièrement difficile qu’elle découvre le régime carnivore, une approche radicalement différente qui privilégie la consommation exclusive de produits animaux.
Contre l’avis de son neurologue, elle décide de tenter le tout pour le tout.
Et les résultats sont spectaculaires.
Non seulement sa douleur disparaît, mais sa mobilité s’améliore, sa dépression et son anxiété s’estompent, et même sa gastroparésie entre en rémission.
Son mari, également aux prises avec des problèmes de santé métabolique, adopte le même régime et retrouve une santé optimale.

L’histoire de Renée Shove est un témoignage puissant de la capacité du corps humain à se guérir lorsque l’on lui fournit les nutriments dont il a réellement besoin.
C’est une invitation à remettre en question les idées reçues sur l’alimentation et à explorer des alternatives qui peuvent transformer nos vies.
Dans la suite de cet article qui prend appui sur la super interview faite par Clément sur la chaine YouTube Carnivore Renaissance, nous allons plonger au cœur du parcours de Renée Shove, explorer les mécanismes en jeu dans le régime carnivore et comprendre comment cette approche peut offrir un espoir de guérison à ceux qui souffrent de maladies chroniques.
A travers cet article orienté « témoignage », préparez-vous à découvrir une perspective audacieuse et inspirante sur le Pouvoir de l’Alimentation.

Le Long Chemin vers le Diagnostic et la Souffrance des Maladies Auto-Immunes (2010-2019)

Le chemin de Renée vers la guérison est semé d’embûches, une odyssée médicale qui, malheureusement, fait écho à l’expérience de nombreuses personnes souffrant de maladies chroniques.
Comment s’y retrouver dans le dédale du système de santé, lorsque notre propre corps se retourne contre nous ?
Renée Shove, infirmière de profession, a vécu cette douloureuse réalité.
Son histoire, loin d’être un cas isolé, met en lumière les difficultés du diagnostic et la souffrance engendrée par les maladies auto-immunes.

Gastroparésie idiopathique : un premier diagnostic déroutant (2010)

2010 marque un tournant dans la vie de Renée.
Le diagnostic tombe : gastroparésie idiopathique.
En termes simples, son estomac refuse de fonctionner.
La nourriture stagne, engendrant douleurs, nausées et une faiblesse invalidante.
« Imaginez, » partage Renée, « la sensation d’un estomac en grève, chaque repas devenant une source d’appréhension. »
L’étiquette « idiopathique » rajoute à la confusion : la cause de ce dysfonctionnement reste un mystère pour les médecins.
Face à cette incertitude, les recommandations alimentaires reçues paraissent absurdes : « Mangez « blanc ». Farine blanche, crème glacée, tout ce qui est blanc, c’est facile à digérer ».
Un conseil qui, aujourd’hui, semble aberrant sur le plan nutritionnel.
Perplexe, Renée, infirmière soucieuse de sa santé, se met à suivre un régime alimentaire contraire à ses convictions.
Le fait est que ce régime « blanc », loin de l’aider, aggrave ses problèmes de santé à long terme, accentuant ses symptômes digestifs et entraînant une prise de poids significative.
Le cas de Renée est d’autant plus troublant qu’une collègue du même âge reçoit le même diagnostic au même moment, laissant supposer une possible exposition à un virus sur leur lieu de travail.
Désemparée, Renée cherche des solutions par elle-même.
Elle déniche un livre, seul ouvrage disponible à l’époque sur la gastroparésie idiopathique, et explore des voies alternatives comme l’hypnothérapie qui lui permet de gérer la douleur et d’éviter la prise d’un médicament importé du Canada, le Cisapride, dont les effets secondaires potentiels la préoccupent.

Neuf années d’errance médicale et de questionnements

Les neuf années qui suivent sont marquées par une errance médicale et une quête incessante de réponses.
Renée Shove multiplie les régimes alimentaires – du sans gluten au paléolithique, en passant par d’autres approches plus restrictives – espérant trouver une solution à ses problèmes de santé.
Motivée par un espoir d’amélioration, elle s’engage même dans une année de véganisme, malgré la réticence de sa famille.
L’expérience se révèle catastrophique, non seulement pour elle, mais aussi pour son mari…
Ce dernier, initialement en bonne santé, voit son état métabolique se dégrader rapidement avec ce régime. Son cholestérol et ses triglycérides atteignent des niveaux alarmants, il développe un diabète de type 2, nécessitant la prise de Metformine, et prend 55 lb, passant de 157 à 212 lb.
Il est contraint d’utiliser une machine CPAP pour dormir.
Ce régime, souvent perçu comme un modèle de santé, a des conséquences dévastatrices pour son mari.
L’échec du véganisme plonge le couple dans un profond désespoir.
Renée et son mari souffrent tous deux de dépression et d’anxiété et suivent une thérapie pour les aider à traverser, ensemble, cette période difficile.

Polyneuropathie inflammatoire chronique démyélinisante : un second diagnostic accablant (2019)

En 2019, un nouveau coup du sort s’abat sur Renée.
Une faiblesse brutale l’empêche d’utiliser ses mains.
« Je ne pouvais même plus éplucher des crevettes », se rappelle-t-elle.
Après de multiples examens et consultations, le diagnostic tombe : polyneuropathie inflammatoire chronique démyélinisante, une autre maladie auto-immune complexe.
Imaginez la gaine protectrice de vos nerfs, la myéline, attaquée par votre propre système immunitaire.
S’ensuivent des douleurs neuropathiques intenses – brûlures, démangeaisons, élancements – et une faiblesse musculaire croissante.
Renée décrit cette souffrance comme un feu constant qui consume ses extrémités.
À seulement 46 ans, elle doit s’appuyer sur une canne pour se déplacer, hantée par la perspective d’un fauteuil roulant.
« J’avais l’impression que mon corps me trahissait, » confie-t-elle.
L’annonce de ce diagnostic coïncide avec le début de la pandémie de COVID-19, ajoutant stress et incertitude à une situation déjà précaire.
Directrice des soins infirmiers, Renée est en première ligne, travaillant plus de 80 heures par semaine pour soigner les autres, alors que sa propre santé décline inexorablement.
La maladie l’affaiblit à tel point qu’elle est contrainte de demander une retraite médicale anticipée, mettant un terme à sa carrière.

Les Traitements Conventionnels et leurs Limites (2020-2022)

L’espoir d’une guérison rapide s’estompe souvent face à l’enlisement dans la chronicité, laissant place à un cortège de traitements aux résultats incertains.
Jusqu’où aller pour apaiser la souffrance ?
À quel prix ?
Le témoignage de Renée, confrontée aux limites de la médecine conventionnelle, nous invite à questionner les protocoles établis et à explorer des alternatives.

L’épreuve des traitements lourds et des effets secondaires

Après le diagnostic de polyneuropathie inflammatoire chronique démyélinisante, Renée Shove entame un long parcours thérapeutique.
On lui prescrit des immunoglobulines par voie intraveineuse (IVIG), un traitement lourd et onéreux.
Deux perfusions par jour, pendant cinq jours, à 10 000 dollars la perfusion…
« 20 000 dollars par jour, juste pour le médicament », précise Renée, mettant en lumière le coût exorbitant de ces traitements.
Les IVIG procurent une amélioration temporaire : au bout de trois jours, elle remarche.
Un espoir fugace, car la faiblesse et la douleur reviennent au bout de deux semaines, la replongeant dans le désespoir.
Ce cycle d’espoir et de désillusion, vécu à chaque rechute, est psychologiquement épuisant.
On lui propose un deuxième cycle complet d’IVIG, mais son corps, affaibli, ne le supporte pas.
Un protocole allégé est mis en place : une perfusion hebdomadaire pendant cinq semaines.
Un répit de deux ans, pendant lesquels elle est sous Gabapentine à la dose maximale, accompagnée de deux autres médicaments pour en augmenter l’efficacité.
Malgré ce cocktail médicamenteux, la douleur est un compagnon de tous les instants.
Quelques années plus tard, un nouveau cycle d’IVIG provoque une méningite aseptique, une infection grave des méninges.
Les symptômes – fièvre élevée, raideur de la nuque, maux de tête intenses – la conduisent aux urgences.
Elle est hospitalisée et traitée aux stéroïdes. Cet épisode marque la fin des IVIG : le risque est jugé trop élevé.
On lui prescrit alors du Rituximab, un immunosuppresseur utilisé en cancérologie, notamment pour les lymphomes.
Ce médicament cible les lymphocytes B, impliqués dans l’attaque de la myéline.
L’objectif : stopper la progression de la maladie en « désactivant » ces cellules.
Le revers de la médaille : une immunosuppression sévère.
Pendant deux ans, Renée est la proie d’infections à répétition : COVID-19, grippe, pneumonies… La peur de tomber malade devient omniprésente.

La perte d’espoir et la recherche de solutions alternatives

Les traitements lourds, les effets secondaires persistants, l’absence d’amélioration durable…
Renée est au bord du gouffre.
« J’avais perdu espoir, j’avais l’impression que le système médical m’abandonnait », confie-t-elle.
Les médicaments censés la soigner la rendent malade. La douleur, malgré la Gabapentine, est sa réalité quotidienne.
Elle trouve un réconfort illusoire dans le cannabis, qu’elle consomme après le travail pour atténuer ses souffrances.
Face à l’inefficacité des traitements conventionnels, elle explore des solutions alternatives, un chemin souvent parcouru par les patients en quête de soulagement.

Le déménagement en Arizona et le tournant décisif

Le fils aîné de Renée termine son camp d’entraînement pour l’armée de l’air. La famille se rend au Texas pour célébrer cet événement. Un voyage qui s’avère une nouvelle fois éprouvant pour Renée Shove, qui contracte une nouvelle fois le COVID-19.
À leur retour, conscients des limites des options thérapeutiques offertes à Hawaï et en Arizona, le couple envisage de nouvelles perspectives.
C’est alors que le mari de Renée, témoin impuissant de son désespoir et de sa souffrance, lui suggère avec insistance d’explorer une voie radicale : le régime carnivore.
Au bord du précipice, Renée est prête à tout essayer.
Ce moment marque un tournant majeur, une nouvelle espérance naît : et si l’alimentation était la clé ?

La Découverte du Régime Carnivore et ses Effets Spectaculaires

Parfois, face à l’impasse thérapeutique, l’exploration de voies alternatives devient une nécessité.
Comment remettre en question des années de dogmes nutritionnels ?
Comment oser sortir des sentiers battus lorsque l’espoir s’amenuise ?
Renée Shove, avec courage et ouverture d’esprit, a fait le choix d’une approche radicalement différente: le régime carnivore.
Son histoire témoigne du pouvoir de la remise en question et de l’espoir retrouvé.

L’immersion dans l’univers carnivore et la conviction grandissante

Encouragée par son mari, Renée plonge dans l’univers du régime carnivore.
Sur YouTube, elle dévore des interviews, des témoignages, des explications scientifiques, absorbant des heures de contenu.
Elle se reconnaît dans les histoires des personnes qui, comme elle, ont souffert et ont trouvé un chemin vers la guérison.
Kerry Mann, Mikhaila Peterson, les Dr Ken Berry, Chaffee, Kiltz… Autant de noms qui deviennent des sources d’inspiration et d’espoir.
« Deux heures ont suffi pour me convaincre », se rappelle Renée.
La logique du régime carnivore, centrée sur la réduction de l’inflammation, résonne en elle.
Elle comprend que l’inflammation, ennemi sournois de la santé, est souvent aggravée par la consommation de végétaux.
Les plantes, bien que souvent perçues comme bénéfiques, contiennent des composés défensifs, des toxines naturelles, qui peuvent perturber notre système digestif.
Un régime vegan, par exemple, peut entraîner des carences en certains nutriments essentiels comme la vitamine B12, le fer héminique et les acides gras oméga-3, abondamment présents dans les produits animaux.
Le carnivore, en se concentrant sur ces aliments, permet de combler ces déficits.
L’image de la vache, avec ses quatre estomacs parfaitement adaptés à la digestion des végétaux, l’interpelle : notre organisme, dépourvu d’un tel système, n’est pas conçu pour assimiler d’importantes quantités de fibres.
La densité nutritionnelle de la viande, riche en protéines, graisses de qualité et micronutriments, achève de la convaincre.
« C’était à l’opposé de tout ce que je croyais », admet-elle, « mais j’étais déterminée à essayer ».
Lorsqu’elle informe son neurologue de son intention, ce dernier se montre sceptique, mettant en avant le caractère « déséquilibré » de ce régime et les risques potentiels pour sa santé.
Mais Renée, forte de ses nouvelles découvertes et de l’espoir retrouvé, reste déterminée.

Le Lion Diet : une approche radicale pour une guérison rapide

Renée opte pour la version la plus « stricte » du régime carnivore : le « Lion Diet« , inspirée par Mikhaila Peterson, guérie de sa polyarthrite rhumatoïde grâce à cette approche.
Pendant 60 jours, son menu se compose exclusivement de viande de ruminant – principalement du bœuf – d’eau et de sel.
Aujourd’hui son alimentation est restée basée sur la consommation de boeuf avec du bacon, du beurre, un peu de fromage et de kéfir.
Elle s’autorise également quelques tasses de café par jour, en privilégiant la qualité.
Les premières semaines du Lion Diet ont été éprouvantes, son corps, habitué à un régime riche en glucides et fibres, réagit violemment.
Diarrhées, perte de poids rapide, maux de tête, fatigue, nausées… Ses symptômes de la « grippe cétogène », liés au sevrage des glucides, sont intenses.
La transition vers la cétose, un état métabolique où le corps utilise les graisses comme principale source d’énergie, est un processus temporaire et complexe qui peut se révéler difficile à vivre. 
Mais elle peut valoir le coup!
La cétose, en réduisant l’inflammation et en stabilisant la glycémie, peut être particulièrement bénéfique pour les personnes souffrant de maladies auto-immunes.

La disparition de la douleur et des troubles psychologiques

Avant la fin de la troisième semaine, un événement extraordinaire se produit : la douleur neuropathique, son bourreau quotidien, commence à s’atténuer.
« Un soir, allongée dans mon lit, j’ai réalisé que mes pieds ne me brûlaient plus », raconte Renée.
« Avant, ils étaient constamment en feu, à me faire pleurer de douleur. » Ce soulagement, totalement inattendu, est une révélation.
« Si la seule amélioration était la disparition de la douleur, » confie-t-elle, « je continuerais ce régime pour le reste de ma vie ».
La diminution de la douleur est progressive, avec quelques fluctuations, mais la tendance est indéniable.
Au-delà de la douleur, c’est tout son être qui se transforme.
Sa mobilité s’améliore, elle s’appuie moins sur sa canne, son énergie revient, son sommeil est plus réparateur, et sa digestion est enfin normale.
Mais le plus surprenant, c’est la disparition de ses troubles psychologiques.
La dépression, présente depuis l’adolescence, s’évapore.
L’anxiété, qui par exemple l’empêchait de prendre l’avion, disparaît complètement.
« Je peux voyager sans Xanax, sans crises de panique », constate-t-elle avec joie.
Le régime carnivore a non seulement apaisé ses douleurs physiques, mais a également libéré son esprit.
Cette transformation profonde la convainc qu’elle a enfin trouvé le chemin de la guérison.

Les Bénéfices du Régime Carnivore au-delà de la Guérison

La guérison physique est souvent une des motivations principales lorsqu’on adopte un nouveau régime.
Mais que se passe-t-il lorsque les bienfaits dépassent le cadre du corps, influençant notre relation à la nourriture, notre mental et notre perception du monde ?
Renée, grâce au régime carnivore, a vécu une transformation holistique, bien au-delà de la simple disparition des symptômes.
Son histoire nous invite à explorer les multiples facettes de cette approche.

Une nouvelle relation à l’alimentation

« La nourriture est mon médicament, et la viande me maintient en bonne santé. »
Cette déclaration de Renée résume sa nouvelle philosophie alimentaire.
Le régime carnivore, plus qu’un régime, est devenu un mode de vie.
« Mes papilles ont changé, mon cerveau a changé », explique-t-elle.
Cette alimentation ne serait-elle pas trop monotone?
Certainement pas!
Le régime carnivore a modifié ses perceptions gustatives.
L’addiction au sucre, véritable fléau dans nos sociétés modernes, a disparu et son microbiote intestinal, transformé par l’absence de glucides et de fibres, ne réclame plus les aliments sucrés et transformés.
« Je n’ai plus aucune envie de sucre, de nicotine, d’alcool, » constate Renée, elle qui fumait depuis l’adolescence et consommait régulièrement de l’alcool.
« Je peux entrer dans une boulangerie sans ressentir la moindre tentation. Je me demande juste où est la viande ! »
Cette anecdote illustre son détachement de l’emprise émotionnelle de la nourriture.
« Auparavant, l’alimentation était une source de divertissement, de réconfort, parfois de frustration », dit-elle.
« Aujourd’hui, c’est un outil de guérison, un allié pour ma santé ».
Une approche pragmatique qui lui a permis de retrouver une relation apaisée avec la nourriture.

L’amélioration globale de la santé et du bien-être

L’impact du régime carnivore s’étend bien au-delà du soulagement des symptômes.
Renée Shove et son mari, qui a également adopté ce mode d’alimentation, ont vécu une véritable métamorphose.
Lui, qui avait pris 55 lb avec le véganisme et développé un diabète de type 2, a retrouvé son poids de forme (166 lb) et n’a plus besoin de Metformine.
Son diabète est en rémission, ses marqueurs de santé (cholestérol, triglycérides, glycémie) se sont normalisés, et il dort à nouveau sans machine CPAP.
Ce changement radical a renforcé leur complicité et amélioré leur bien-être émotionnel. « On nous dit souvent qu’on n’est plus le même couple ! », s’amuse Renée.
Quant à elle, après cinq ans à la dose maximale, elle diminue progressivement sa consommation de Gabapentine.
Elle a également décidé de refuser sa prochaine perfusion de Rituximab, faisant le pari du régime carnivore pour stimuler son système immunitaire.
Cette décision, soutenue par son nouveau médecin en Arizona – lui-même adepte du régime carnivore – est en contradiction avec l’avis de son ancien médecin à Hawaï.
Ce dernier, alarmé par l’augmentation de son taux de cholestérol sous régime carnivore, lui avait prescrit des statines…
Renée, convaincue que le cholestérol n’est pas l’ennemi qu’on décrit souvent et forte de ses recherches sur le sujet, a refusé ce traitement, préférant se concentrer sur une alimentation naturelle et non transformée.

Un nouveau projet de vie : devenir coach en santé holistique

Suite à cette expérience, Renée a décidé de se reconvertir en coach en santé holistique et fonctionnelle.
« Je ne peux plus concevoir la médecine conventionnelle comme avant », explique-t-elle.
« Je ne veux plus me contenter de masquer les symptômes avec des médicaments.
Je veux aider les gens à retrouver la santé par l’alimentation. »
Frustrée par les limites de la médecine conventionnelle, elle aspire à offrir des alternatives aux personnes souffrant de maladies chroniques.
Son objectif : accompagner celles et ceux qui souhaitent se tourner vers une alimentation cétogène, qu’il s’agisse d’un régime keto classique ou d’un régime carnivore plus strict.
Consciente, pour les avoir vécus, des challenges liés à la transition, elle insiste sur l’importance du soutien et de l’accompagnement.
« Démarrer un régime carnivore n’est pas un long fleuve tranquille », reconnaît-elle.
« Diarrhées, perte de poids initiale, difficultés d’adaptation à un régime riche en graisses… J’ai traversé toutes ces étapes. » 

Le Régime Carnivore : Une Solution Controversée mais Prometteuse

Le régime carnivore, de par sa nature radicale, déclenche souvent scepticisme et débats.
Comment naviguer entre les critiques, les idées préconçues et les témoignages positifs ?
Comment se forger sa propre opinion et prendre des décisions éclairées pour sa santé ?
L’expérience de Renée, face aux réserves du corps médical, souligne l’importance du soutien, de l’information et de l’ouverture d’esprit.

Le scepticisme du corps médical et l’importance du soutien

« Vous êtes infirmière, vous devriez savoir que ce n’est pas un régime équilibré ! »
(NB: Je peux témoigner du nombre de fois où j’ai moi aussi entendu cette remarque…)
Cette réaction du neurologue de Renée, lorsqu’elle lui parle du régime carnivore, est emblématique du scepticisme d’une partie du corps médical.

« On me traitait parfois de folle », se souvient Renée.
« Certains collègues me demandaient comment je pouvais me priver de fruits et légumes, ‘essentiels’ à la santé selon eux. »
D’autres s’inquiétaient des risques de carences et des conséquences à long terme d’un régime aussi restrictif.
Ces critiques, loin de la décourager, la poussent à se documenter davantage et à approfondir ses connaissances.
C’est le temps qui finit par parler, face à l’amélioration spectaculaire de son état – disparition de la douleur, retour de la mobilité, atténuation des troubles psychologiques – les plus sceptiques commencent à reconsidérer leur position.
« Voir mes symptômes régresser a éveillé leur curiosité », observe Renée.
La preuve par l’exemple est son meilleur atout.
Pour traverser les périodes de doute, le soutien de son mari, de sa coach et de la communauté carnivore en ligne a été indispensable.  
« Se sentir comprise et soutenue est essentiel face à un changement alimentaire aussi radical ».

L’espoir d’une révolution alimentaire

Pour Renée, le régime carnivore est plus qu’une mode passagère.
Elle y perçoit les prémices d’une révolution alimentaire, un changement profond dans notre approche de la santé.
« Nous sommes au début d’un changement majeur », affirme-t-elle.
L’intérêt croissant pour les régimes low-carb/high-fat, comme le cétogène et le carnivore, est porté par une prise de conscience des méfaits du sucre et des aliments ultra-transformés.
Internet et les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la diffusion de l’information et le partage d’expériences.
Si les témoignages positifs abondent, Renée Shove reconnaît que la recherche scientifique sur le régime carnivore à long terme est encore limitée.
« Il faut rester prudent et nuancé », admet-elle. « Davantage d’études sont nécessaires pour confirmer les bénéfices observés ».
Elle souligne également les biais qui peuvent influencer les études nutritionnelles, notamment la difficulté d’obtenir des financements pour des recherches indépendantes sur le régime carnivore.

L’importance de l’éducation et de la prise de conscience

Renée est convaincue que l’éducation est le moteur du changement.
« Informer, expliquer, sensibiliser, c’est primordial », martèle-t-elle.
Elle déplore le manque d’informations objectives sur l’alimentation et la propagation de dogmes nutritionnels qui contribuent, selon elle, à l’explosion des maladies chroniques.
L’obésité et les maladies métaboliques chez les enfants – dont les taux ont explosé ces dernières décennies – sont, pour elle, la conséquence directe d’une alimentation industrielle, riche en sucre et en aliments ultra-transformés.
Elle regrette de ne pas avoir connu le régime carnivore plus tôt pour l’appliquer à l’éducation alimentaire de ses enfants.
« Si j’avais su… »
Aujourd’hui, elle tente de sensibiliser ses enfants à l’importance d’une alimentation saine, mais se heurte à l’influence de leur environnement social et aux habitudes alimentaires de leur génération.
« Ce n’est pas toujours facile », admet-elle.
Renée plaide pour une refonte du système de santé, trop axé sur le traitement des symptômes et pas assez sur la prévention et la résolution des causes profondes des maladies.
« Les hôpitaux sont indispensables pour les urgences et les accidents, mais les maladies chroniques, elles, sont souvent évitables et réversibles grâce à une alimentation appropriée ».
Son message, clair et puissant, nous invite à devenir acteurs de notre santé et à remettre en question les idées reçues sur l’alimentation.

Conclusion : L’Alimentation, Clé de la Guérison et du Bien-Être

Le parcours de Renée Shove, émaillé d’épreuves et de remises en question, nous rappelle l’importance d’une approche holistique de la santé.
Et si l’alimentation était bien plus qu’une simple source de calories, mais bel et bien un levier puissant pour guérir et transformer nos vies ?

Le témoignage de Renée est un véritable plaidoyer pour le Pouvoir de l’Alimentation.
De la gastroparésie idiopathique à la polyneuropathie inflammatoire chronique démyélinisante, elle a traversé des épreuves douloureuses, subi des traitements lourds et leurs effets secondaires dévastateurs, avant de trouver enfin la voie de la guérison grâce au régime carnivore.
Son histoire, loin d’être un cas isolé, résonne avec l’expérience de nombreuses personnes en quête de solutions alternatives pour soulager leurs souffrances et retrouver une qualité de vie.

Comme Renée Shove, j’ai moi-même expérimenté ET été témoin des limites des approches conventionnelles face, entre autres, aux troubles du comportement alimentaire, et notamment aux compulsions.
C’est personnellement en adoptant une alimentation céto-carnivore que j’ai pu me libérer de ce cercle vicieux et retrouver un équilibre physique et mental.
L’alimentation, loin d’être un simple carburant pour le corps, est un facteur déterminant pour notre santé globale.
Elle influence notre énergie, notre humeur, notre sommeil, notre immunité, nos émotions et par conséquent nos pensées.

Le régime carnivore, bien que controversé, offre une perspective audacieuse et prometteuse pour la guérison des maladies chroniques.
En se concentrant sur des aliments naturels, non transformés et riches en nutriments, il permet de réduire l’inflammation, de stabiliser la glycémie, de nourrir le microbiome et de restaurer l’équilibre métabolique.

L’histoire de Renée nous invite à remettre en question les dogmes nutritionnels et à explorer des alternatives qui peuvent transformer nos vies.
Son témoignage nous encourage à nous informer, à nous documenter, à écouter notre corps ou à apprendre à le faire et à faire nos propres choix, en accord avec nos besoins et nos convictions.

Le chemin vers la guérison est parfois long et semé d’embûches, mais le témoignage de Renée nous rappelle que l’espoir est toujours permis.
L’alimentation, clé de voûte de notre santé, peut être un puissant levier de transformation.
Alors, osons explorer de nouvelles voies, osons remettre en question les idées reçues, et ouvrons-nous à la possibilité d’une guérison par l’alimentation.

Comme elle, je suis persuadée qu’un accompagnement holistique est un atout fondamental pour appréhender cette transition alimentaire en douceur et surtout en toute sécurité.

Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter toutes les ressources déjà disponibles sur ce blog, à partager cet article et à rejoindre une communauté carnivore.
Ensemble, construisons un avenir où l’alimentation est au service de la santé et du bien-être.

Et si vous souhaitez un accompagnement personnalisé pour votre transition vers une alimentation cétogène ou carnivore, qui prend en compte votre réalité de vie, votre histoire personnelle et vos défis émotionnels,  n’hésitez pas à me contacter.
Avec ma double casquette d’infirmière et de thérapeute psycho-émotionnelle, je serai ravie de vous guider sur ce chemin.

Points Clés à retenir...

L’histoire personnelle de Renée

Une infirmière confrontée à deux maladies auto-immunes (gastroparésie idiopathique et polyneuropathie inflammatoire chronique démyélinisante) qui a trouvé la guérison grâce au régime carnivore après des années de souffrance.

Le parcours médical conventionnel

Neuf années d’errance médicale, de traitements lourds (IVIG, Rituximab) et d’effets secondaires débilitants, sans amélioration durable de son état de santé.

La découverte du régime carnivore

Sur suggestion de son mari, Renée découvre le régime carnivore via YouTube et la communauté en ligne, adoptant l’approche stricte du Lion Diet pendant 60 jours.

Les résultats transformateurs

Disparition progressive de la douleur, amélioration de la mobilité, normalisation de la digestion, et résolution inattendue des troubles psychologiques (dépression, anxiété).

Impact sur la vie personnelle et professionnelle

Transformation complète de sa relation à l’alimentation, amélioration de la santé de son mari également, et reconversion professionnelle comme coach en santé holistique.

 

Qui est Renée Shove ?

Renée Shove est une ancienne directrice des soins infirmiers qui a connu un parcours de guérison remarquable grâce à l’alimentation carnivore. 

Son histoire commence en 2010 lorsqu’elle a été diagnostiquée d’une gastroparésie idiopathique, une condition où l’estomac ne se vide plus correctement. Sa situation s’est aggravée en 2019 quand elle a développé une polyneuropathie démyélinisante inflammatoire chronique qui l’a presque paralysée.

Après avoir essayé de nombreux régimes, y compris le véganisme pendant un an, elle a découvert l’alimentation carnivore grâce aux vidéos du Dr Ken Berry et de Kerry Mann. En adoptant ce mode de vie, elle a connu une amélioration spectaculaire de sa santé en seulement 7 mois, avec la disparition de nombreux symptômes.

Aujourd’hui, Renée s’est reconvertie comme coach, en se concentrant sur les approches cétogène et carnivore. Elle partage son expérience sur Instagram sous le nom @EatingMeatToWalk
Son parcours est particulièrement intéressant car elle bénéficie d’une double perspective : celle d’une professionnelle de santé et celle d’une patiente ayant connu une transformation significative grâce à l’alimentation.

 

Qui est Clément alias "Carnivore Renaissance"?

Clément est le créateur de la jeune mais néanmoins prometteuse chaîne YouTube « Carnivore Renaissance » qui traite de sujets liés à la santé, la nutrition, l’activité physique et le mode de vie. 
Coach sportif, il a lui-même perdu du poids en arrêtant « d’augmenter » le sport et en adoptant une alimentation carnivore.

Sur sa chaîne, Clément partage son expérience personnelle ainsi que des interviews avec des médecins, des scientifiques et des témoignages de personnes suivant ce régime alimentaire. Il aborde notamment  les bénéfices potentiels d’une alimentation basée principalement sur la consommation de produits animaux.

Malgré la diversité des univers de ses invités (anglophones et francophones), Clément s’intéresse particulièrement à l’approche cétogène et carnivore de l’alimentation, en invitant des experts comme Le Dr Anthony Chaffee, le Dr Miki Ben Dor ou encore le Dr Kiltz pour approfondir ces sujets.
Son objectif est de faire découvrir ce mode alimentaire qui reste marginal en France, tout en déconstruisant certaines idées reçues.

Sa chaîne « Carnivore Renaissance » participe ainsi à la diffusion et à la vulgarisation du régime carnivore.

 

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