Alimentation Céto-Carnivore: Glycémie, Fer, Lectines, Acide Urique… Un Médecin Australien Déconstruit quelques Mythes

L'alimentation carnivore suscite autant d'enthousiasme que de scepticisme. Est-elle réellement bénéfique pour la santé ? Un médecin Australien lève le voile sur les idées reçues et nous livre une analyse scientifique rigoureuse. Ferritine, lectines, huile MCT, glycémie... Découvrez comment l'alimentation carnivore impacte notre organisme et comment elle pourrait soulager certains troubles chroniques. Un témoignages étonnant et des pistes de réflexion pour une approche éclairée de ce régime alimentaire encore controversé.

Au menu dans cet article:

Posons le contexte...

L’Alimentation Carnivore, ou « Carnivore Diet »,  fascine autant qu’elle interroge. Riche en viande et excluant les aliments végétaux,  elle est souvent perçue avec scepticisme,  voire méfiance. 
Est-elle synonyme de carences ? 
D’excès de fer ? 
De problèmes digestifs ? 

Le Dr. Paul Mason, médecin australien spécialiste de l’alimentation cétogène et carnivore,  répond à ces questions et bien d’autres dans un épisode captivant du podcast anglophone « Human Performance Outliers » (épisode accessible ici). 
Au fil de la discussion,  il déconstruit les mythes et  nous livre son éclairage sur les mécanismes biologiques fascinants  qui sous-tendent cette approche alimentaire. 

L’occasion pour nous de prendre appui sur ses propos et d’éclaircir quelques notions fondamentales sources de questions récurrentes.

Accrochez-vous,  on plonge ensemble dans l’univers de l’alimentation carnivore en faisant quelques détours par le cétogène,  avec un regard objectif et scientifique !

L'alimentation Carnivore Décortiquée : Un Médecin Australien Déconstruit des Mythes

Ferritine élevée : Carence ou excès de Fer ? Décryptage d’un Mythe Alimentaire

On entend souvent dire que l’alimentation carnivore, riche en viande rouge, conduit à un excès de fer.
La réalité est bien plus complexe que ça ! 
Un marqueur souvent pointé du doigt est la ferritine. Elle est considérée comme L’indicateur Référence de nos réserves en fer.
Sauf que… ce n’est pas aussi simple. 

On démêle tout ça !

La ferritine : un leurre ? Plutôt un signal d’alarme !

Si votre médecin vous a déjà parlé de ferritine, il y a de fortes chances qu’il l’ait associée au stockage du fer. C’est en partie vrai, mais ce n’est pas toute l’histoire.

Imaginez la ferritine comme un gardien vigilant. 
Quand il détecte une menace – une inflammation dans l’organisme – il enferme le fer pour le mettre à l’abri, hors de portée des vilaines bactéries qui adorent ça.

Résultat ?

Vous pouvez avoir un taux de ferritine élevé, laissant penser que vos réserves de fer sont bonnes, alors qu’en réalité, votre corps manque cruellement de ce précieux minéral (le Fer). C’est ce qu’on appelle la carence en fer fonctionnelle.

Et comme le souligne le Dr Paul Mason, médecin australien spécialiste de l’alimentation cétogène et carnivore :  « Il est crucial de ne pas confondre l’incapacité à accéder au fer avec une véritable carence en fer. »

Excès de fer en alimentation carnivore : une crainte infondée?

Ce qui nous amène à l’alimentation carnivore…
Si la viande est riche en fer, pourquoi entend-on parler de carences dans ce mode d’alimentation ?
Tout simplement parce que notre corps est une machine bien huilée !

Il dispose d’un régulateur hors pair, l’hepcidine, qui gère l’absorption du fer au niveau intestinal. Si vous n’avez pas besoin de plus de fer, il ferme les vannes, limitant ainsi le risque d’excès. 

Le Dr Mason est catégorique :  « Le simple fait d’introduire du fer dans votre alimentation ne signifie pas que votre corps va l’absorber en totalité. L’hepcidine veille au grain ! »

Alors, comment savoir si vous manquez réellement de fer ?

Pas de panique, il existe des solutions !

Si vous suspectez une carence en fer, parlez-en à votre professionnel de santé. Il pourra vous prescrire des analyses sanguines spécifiques pour aller au-delà du simple dosage de la ferritine.

Le Dr Mason, lui, utilise une combinaison de tests pour obtenir une vision complète :

  • CRP et VS : Ces marqueurs d’inflammation permettent de savoir si la ferritine est élevée à cause d’une inflammation sous-jacente.
  • Hepcidine :  Ce test, relativement récent, donne une indication précise sur la régulation du fer par l’organisme.
  • Récepteur soluble de la transferrine et zinc protoporphyrine : Ces marqueurs sanguins aident à identifier une carence en fer fonctionnelle.

En croisant les résultats de ces examens avec votre état de santé général, votre médecin pourra poser un diagnostic précis et vous proposer une prise en charge adaptée.

Alimentation riche en viande et Lectines : faut-il s’inquiéter ?

L’alimentation carnivore intrigue, interpelle, et soulève souvent des questions.
Parmi les interrogations fréquentes, on retrouve les lectines.
Ces protéines, présentes dans de nombreux végétaux, sont souvent pointées du doigt pour leurs effets potentiellement néfastes sur la santé.

Alors, bonne nouvelle ou fausse alerte pour les adeptes du steak ?

Les lectines, c’est quoi au juste ?

Imaginez des petites pinces, prêtes à s’accrocher à tout ce qui passe à leur portée. Les lectines, ce sont un peu ça !  Ce sont des protéines qui ont une affinité particulière pour les sucres, et elles se cachent un peu partout dans le règne végétal : céréales, légumineuses, fruits, légumes… 

Le problème ? 

Une fois ingérées, ces lectines peuvent se lier aux cellules de notre paroi intestinale,  créant une inflammation et augmentant sa perméabilité.  C’est ce qu’on appelle l’« intestin perméable » ou « leaky gut »,  une porte ouverte aux substances indésirables dans notre organisme. 

Conséquences ? 

Des troubles digestifs, des allergies, des maladies auto-immunes… La liste est longue ! 

Carnivore = zéro lectine ?

Pas exactement !
La viande contient aussi des lectines, mais rassurez-vous, elles sont bien moins problématiques que leurs cousines végétales. 

Pourquoi ?

  1. Diversité limitée : L’alimentation carnivore exclut naturellement les aliments les plus riches en lectines, comme les céréales et les légumineuses.
  2. Cuisson protectrice : La cuisson à haute température, souvent utilisée en cuisine carnivore, permet de neutraliser une partie des lectines présentes dans la viande.
  3. Moins d’inflammation : En réduisant l’inflammation chronique, souvent liée à la consommation de produits transformés et de végétaux inflammatoires, l’alimentation carnivore favorise un environnement intestinal plus sain et moins perméable aux lectines.

Le Dr Paul Mason le confirme :  « Les données montrent clairement que les lectines d’origine animale ne semblent pas avoir les mêmes effets délétères que celles provenant des plantes. »

Comment minimiser l’impact des lectines ?

Si vous suivez une alimentation carnivore stricte, vous limitez déjà drastiquement votre exposition aux lectines problématiques. Mais si vous souhaitez aller plus loin, voici quelques astuces :

  • Choisissez des viandes de qualité : Privilégiez des animaux élevés en plein air, nourris à l’herbe et sans hormones ni antibiotiques.
  • Cuisinez vos aliments :  La cuisson à haute température (grill, rôti, barbecue) est votre alliée pour neutraliser les lectines.
  • Évitez les produits laitiers A1 : Optez pour des produits laitiers A2 (lait, yaourts, fromages) issus de vaches de races spécifiques (Guernesey, Jersey).
  • Glucosamine et phosphatidylcholine : Ces deux compléments alimentaires peuvent aider à renforcer la barrière intestinale et à limiter l’absorption des lectines.

En conclusion, l’alimentation carnivore, de par sa nature, minimise l’exposition aux lectines végétales les plus problématiques. En choisissant des aliments de qualité et en adoptant des techniques de cuisson adéquates, vous pouvez profiter sereinement des bienfaits de ce mode d’alimentation, sans craindre les effets indésirables des lectines.

Huile MCT et Troubles Digestifs : Attention aux Excès !

L’huile MCT (Triglycérides à Chaîne Moyenne) a le vent en poupe, particulièrement chez les adeptes de l’Alimentation plus Cétogène que Carnivore. 
Et pour cause,  ces graisses facilement digestibles sont rapidement converties en cétones, source d’énergie alternative pour le cerveau et les muscles.
Sauf que, comme souvent en nutrition, le diable se cache dans les détails !

Si l’huile MCT présente des avantages, une consommation excessive peut entraîner des désagréments digestifs, notamment chez les personnes sensibles. 

L’huile MCT, un Passe-Partout pour l’Intestin ? Pas si Vite !

Alors que l’huile MCT est souvent vantée pour sa digestibilité, une consommation excessive peut avoir l’effet inverse et perturber la barrière intestinale.

Le hic ? 

Elle peut augmenter la perméabilité de l’intestin,  le rendant plus vulnérable aux agents pathogènes et aux molécules inflammatoires.

Le Dr Paul Mason, loin de diaboliser l’huile MCT,  précise : « Des études, chez l’humain comme chez l’animal,  montrent clairement que les MCT – C8, C10 et C12 – peuvent augmenter la perméabilité intestinale. »

C’est particulièrement vrai pour l’acide caprique (C10),  le plus souvent pointé du doigt.

Résultat ? 

Si vous êtes sujet aux troubles digestifs,  l’huile MCT,  consommée en excès,  pourrait bien aggraver vos symptômes :  ballonnements, diarrhées, inconfort abdominal…

Alternatives aux MCT :  Kéto sans Prise de Tête ?

Pas de panique ! 
Il existe de nombreuses alternatives pour profiter des bienfaits de la cétose sans passer par la case « huile MCT ».

  • Modération avant tout : Si vous tolérez bien l’huile MCT, il n’est pas forcément nécessaire de la bannir. Commencez par de petites quantités (une cuillère à café par jour) et augmentez progressivement les doses, en fonction de votre tolérance.
  • Sources naturelles de MCT : Privilégiez les sources naturelles de MCT, comme l’huile de coco (cétogène) et le beurre (céto-carnivore),  mieux tolérées par l’organisme.
  • Focus sur les autres graisses saines :  Intégrez d’autres sources de graisses saines à votre alimentation cétogène : avocats, huile d’olive, poissons gras… Elles vous apporteront des nutriments essentiels et contribueront à votre satiété.

En conclusion,  l’huile MCT n’est pas à bannir,  mais sa consommation doit être adaptée à votre tolérance individuelle, particulièrement si vous rencontrez des troubles digestifs.

Glycémie et alimentation carnivore : vers une meilleure stabilité ?

L’alimentation carnivore intrigue souvent par son impact sur la glycémie.  Alors que la plupart des régimes recommandent de limiter les protéines et de privilégier les glucides complexes, cette approche fait fi des idées reçues.

Mais qu’en est-il réellement de son influence sur notre taux de sucre sanguin ? 

Est-elle garante d’une glycémie stable ou au contraire, un danger potentiel ?

Les montagnes russes de la glycémie : un jeu risqué pour la santé ?

Avant de (re)plonger dans l’univers carnivore, un petit rappel s’impose…
Imaginez votre glycémie comme un ascenseur.
Après un repas riche en glucides,  il monte en flèche,  entraînant un pic d’insuline,  l’hormone chargée de réguler le sucre dans le sang. 
Puis,  c’est la chute libre,  avec son lot de fringales, de fatigue et d’irritabilité.

Ces fluctuations répétées sont loin d’être anodines. Elles favorisent le stress oxydatif,  véritable fléau pour nos cellules,  et augmentent le risque de développer des maladies chroniques :  diabète de type 2, maladies cardiovasculaires,  obésité,  certains cancers…

L’alimentation carnivore :  un atout pour une glycémie zen ?

L’un des points forts de l’alimentation carnivore, c’est sa capacité à stabiliser la glycémie.  En l’absence de glucides,  pas de pic d’insuline,  pas de chute brutale de la glycémie.  Le corps puise son énergie dans les graisses,  offrant un apport énergétique stable et durable.

Comme l’explique le Dr Paul Mason,  « Une glycémie stable, même légèrement plus élevée que la normale, est bien plus saine qu’une glycémie fluctuante. »

Résultat ? 

Moins de fringales,  une énergie constante,  une meilleure concentration…  Et potentiellement,  une réduction des risques liés aux maladies chroniques.

Carnosine : le bouclier anti-glycation au menu ?

Mais l’alimentation carnivore a plus d’un tour dans son sac !

En plus de stabiliser la glycémie, elle pourrait également protéger notre organisme d’un phénomène délétère : la glycation. 

La glycation, c’est un peu comme caraméliser un aliment. Imaginez le sucre s’accrochant aux protéines de votre corps,  les détériorant progressivement. Ce processus est impliqué dans le vieillissement prématuré et le développement de nombreuses maladies chroniques.

C’est là que la carnosine entre en scène ! Cet antioxydant puissant,  présent en quantité dans la viande, agit comme un véritable bouclier contre la glycation (un bel exemple à retrouver ici). 
Des études suggèrent même qu’elle pourrait jouer un rôle protecteur contre la maladie d’Alzheimer,  en limitant l’accumulation de plaques amyloïdes dans le cerveau. 

Clarté mentale et concentration : les bonus d’une glycémie stabilisée

Et ce n’est pas tout ! 

En plus de ses bienfaits sur la santé physique,  une glycémie stable grâce à l’alimentation carnivore peut également améliorer le bien-être mental.   

Fini le brouillard cérébral, les coups de pompe après le repas et les sautes d’humeur !

De nombreux adeptes de l’alimentation carnivore témoignent d’une meilleure clarté mentale, d’une concentration accrue et d’une plus grande stabilité émotionnelle.

L’alimentation carnivore : une piste à explorer pour une meilleure gestion de la glycémie ?

L’alimentation carnivore se révèle être une piste prometteuse pour stabiliser la glycémie et potentiellement réduire les risques de maladies chroniques. Les recherches sur le sujet sont en plein essor et ne manqueront pas de nous éclairer davantage sur ses mécanismes d’action et ses effets à long terme.

Syndrome d’Ehlers-Danlos et alimentation carnivore : un témoignage encourageant

L’alimentation carnivore suscite de plus en plus d’intérêt pour son potentiel à améliorer la santé, même dans des cas complexes comme les maladies auto-immunes.
Un témoignage particulièrement frappant concerne le Syndrome d’Ehlers-Danlos (SED), un trouble génétique du tissu conjonctif. 
Si cette approche est loin d’être un remède miracle, elle ouvre des perspectives intrigantes. 

Un cas surprenant : quand l’alimentation carnivore soulage le SED

Imaginez vivre avec un corps qui se dérobe, où les articulations se luxent au moindre mouvement.  C’est le quotidien des personnes atteintes du SED,  un trouble chronique qui affecte la production de collagène,  indispensable à la solidité des tissus.

Le Dr Paul Mason évoque le cas d’une patiente atteinte de SED  : « Elle souffrait de multiples dislocations et subluxations depuis des années. Après avoir adopté une alimentation carnivore, elle a vu ses symptômes diminuer drastiquement. Aujourd’hui,  elle peut s’entraîner sans craindre de se blesser,  ce qui était impensable auparavant. »

Protéines, inflammation et régénération : des pistes d’explication ?

Si les mécanismes précis restent à élucider, plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer ces effets bénéfiques :

  • Apport massif en protéines :  Le collagène étant une protéine,  un apport accru pourrait soutenir sa production et renforcer les tissus fragilisés.
  • Réduction de l’inflammation : L’alimentation carnivore,  pauvre en composés inflammatoires  (céréales,  légumineuses,  sucres raffinés…),  pourrait atténuer l’inflammation chronique souvent présente dans le SED.
  • Stimulation de la régénération tissulaire : Certains nutriments présents dans la viande, comme la glycine et la proline,  sont des précurseurs du collagène et pourraient favoriser sa synthèse.

Oxalates et douleurs articulaires : un lien à explorer ?

Autre piste intéressante :  le rôle des oxalates. 
Ces composés naturellement présents dans de nombreux végétaux  (épinards,  betteraves,  chocolat…)  peuvent s’accumuler dans l’organisme et contribuer aux douleurs articulaires,  notamment chez les personnes sensibles ou atteintes de troubles métaboliques. 

L’alimentation carnivore,  en excluant les aliments végétaux riches en oxalates,  pourrait contribuer à réduire leur impact et soulager les douleurs articulaires.

L’alimentation carnivore et le SED : un champ de recherche ouvert

Le lien entre alimentation carnivore et amélioration des symptômes du SED est un domaine de recherche émergent.  Des études plus approfondies sont nécessaires pour confirmer ces observations préliminaires et  comprendre les mécanismes biologiques en jeu.

 

Acide Urique : Un Antioxydant Puissant, à Repenser?

L’acide urique traîne une mauvaise réputation.
Souvent associé à la goutte,  maladie douloureuse qui touche les articulations,  il est souvent perçu comme un déchet à éliminer.
Pourtant,  la science nous révèle un visage plus nuancé de cette molécule,  qui se révèle être un puissant antioxydant aux potentiels effets protecteurs. 

L’acide urique : un bouc-émissaire trop vite jugé ? 

Quand on parle d’acide urique,  le premier réflexe est souvent de vouloir le faire baisser.  Pourtant,  ce composé,  présent naturellement dans notre sang,  joue un rôle crucial dans la protection de nos cellules contre les dommages oxydatifs. 

Comme l’explique le Dr. Paul Mason :  « L’acide urique est l’un des antioxydants les plus abondants dans le corps. »

Son rôle ? 

Neutraliser les radicaux libres,  des molécules instables qui endommagent nos cellules et contribuent au vieillissement prématuré et au développement de maladies chroniques.

Un bouclier contre les maladies neurodégénératives ?

Des études récentes suggèrent même que l’acide urique pourrait jouer un rôle protecteur contre certaines maladies neurodégénératives,  comme la sclérose en plaques.  En effet,  des niveaux plus élevés d’acide urique ont été associés à un risque réduit de développer cette maladie auto-immune.

Acide urique et santé : un équilibre à trouver

Attention toutefois,  un excès d’acide urique peut effectivement poser problème,  notamment en cas de prédisposition à la goutte. 
Comme souvent en matière de santé,  tout est une question d’équilibre !

Plutôt que de chercher à abaisser systématiquement l’acide urique,  il est essentiel d’adopter une approche globale,  prenant en compte l’état de santé général,  les facteurs de risque individuels et les habitudes de vie. 

L’alimentation joue également un rôle clé dans la gestion de l’acide urique.  Une alimentation céto-équilibrée,  pauvre en aliments transformés,  en sucres raffinés et en excès de fructose,  contribue à maintenir un taux d’acide urique dans des valeurs saines.

L’alimentation carnivore : un champ des possibles pour la santé humaine ?

De la ferritine aux lectines, en passant par l’huile MCT,  la glycémie et l’acide urique,  le Dr. Paul Mason nous invite à  repenser notre vision de l’alimentation carnivore. Loin des idées reçues,  cette approche,  riche en enseignements scientifiques,  ouvre des perspectives fascinantes pour la santé humaine.

Si les études sur le sujet sont encore en cours de développement, les observations cliniques et les témoignages de patients  – comme celui de la patiente atteinte du syndrome d’Ehlers-Danlos –  soulèvent des questions cruciales et ouvrent la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques.

Pour conclure...

L’alimentation carnivore n’est pas une solution miracle,  mais elle s’impose comme un terrain d’exploration passionnant pour mieux comprendre les besoins de notre organisme et les interactions complexes entre alimentation et santé.

Le Dr Paul Mason, à travers son analyse précise et accessible, nous invite à reconsidérer nos certitudes et à explorer les mécanismes complexes qui relient notre alimentation à notre bien-être.

Comme lui, je suis convaincue que l’alimentation peut être un formidable levier pour transformer sa santé, et notamment pour se libérer des compulsions alimentaires. L’approche cétogène et carnivore que j’aime nommer « céto-carnivore », en agissant sur la biologie et la biochimie de notre corps, offre aussi une piste prometteuse pour retrouver une relation apaisée avec la nourriture.

Pour aller plus loin et découvrir comment l’alimentation carnivore peut vous aider à vous libérer des compulsions, je vous invite à explorer les ressources disponibles sur mon site web et n’hésitez pas à prendre contact :).

Points Clés à retenir

  • La ferritine, un marqueur à interpréter avec prudence :  Une ferritine élevée ne signifie pas forcément un excès de fer,  elle peut aussi masquer une carence en fer fonctionnelle,  notamment en cas d’inflammation chronique.

  • L’alimentation carnivore ne conduit pas à un excès de fer : Le corps régule l’absorption du fer grâce à l’hepcidine,  limitant ainsi les risques d’excès même avec une consommation importante de viande rouge.

  • Les lectines végétales, plus problématiques que les lectines animales :  Si la viande contient des lectines,  elles sont moins nombreuses et moins susceptibles de perturber la barrière intestinale que les lectines présentes dans certains végétaux.

  • L’huile MCT,  à consommer avec modération :  Si elle présente des avantages pour la cétose,  une consommation excessive d’huile MCT peut augmenter la perméabilité intestinale et aggraver les troubles digestifs.

  • L’alimentation carnivore,  un atout pour une glycémie stable :  En l’absence de glucides,  l’alimentation carnivore favorise une glycémie plus stable,  limitant les pics d’insuline et les fluctuations énergétiques.

  • La carnosine,  un bouclier anti-âge et protecteur du cerveau : Présente en quantité dans la viande, la carnosine  protège contre la glycation,  un processus impliqué dans le vieillissement et les maladies neurodégénératives.

  • Le syndrome d’Ehlers-Danlos  (SED)  pourrait être soulagé par l’alimentation carnivore :  Des témoignages encourageants,  bien qu’encore anecdotiques,  suggèrent que l’alimentation carnivore pourrait améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de SED.

  • L’acide urique,  un antioxydant puissant à ne pas diaboliser :  Souvent associé à la goutte,  l’acide urique joue également un rôle protecteur contre les dommages oxydatifs et pourrait être bénéfique pour la santé.

Qui est le Dr Paul Mason?

Le Dr Paul Mason est un médecin australien spécialisé en médecine du sport et de l’exercice. Il a obtenu son diplôme de médecine avec mention à l’Université de Sydney et possède également des diplômes en physiothérapie et en santé au travail.

Quelques éléments marquants de son parcours et de son expertise :

  • Il est membre accrédité du Collège Australasien des Médecins du Sport et de l’Exercice, titre qui requiert 4 années d’études supplémentaires après l’école de médecine.
  • Il a une grande expertise dans la thérapie nutritionnelle, en particulier en ce qui concerne les régimes pauvres en glucides, cétogènes, paléolithiques et carnivores. Il donne régulièrement des conférences sur la nutrition en Australie et à l’international.
  • Il traite à la fois le grand public et des athlètes d’élite dans de nombreux sports. Il a notamment travaillé avec des équipes professionnelles comme les Penrith Panthers ou le Sydney FC.
  • Il s’intéresse particulièrement au traitement des douleurs chroniques du dos et des tendons. Son expérience en physiothérapie lui permet d’avoir une approche holistique.
  • Il a développé une grande expertise sur les dernières avancées scientifiques concernant la perte de poids et la nutrition, en utilisant une approche faible en glucides pour aider ses patients à obtenir d’excellents résultats.

En résumé, le Dr Paul Mason est un médecin du sport australien réputé, spécialiste de la nutrition et des approches pauvres en glucides, qui traite à la fois le grand public et des sportifs de haut niveau. Son approche combine son expertise médicale et ses connaissances en physiothérapie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *