Régime Céto-Carnivore et Hypothyroïdie : Les Conseils du Dr. Bright

Découvrez comment le régime carnivore peut transformer votre santé thyroïdienne selon le Dr. Elizabeth Bright, experte mondiale en hypothyroïdie. À travers une approche révolutionnaire combinant alimentation riche en graisses et protocole d'iodation, elle révèle les secrets d'une thyroïde en pleine forme. Le Dr. Bright explique pourquoi certains aliments 'sains' peuvent en réalité saboter votre thyroïde et propose des solutions naturelles pour retrouver votre énergie. Son approche holistique, basée sur des années d'expérience clinique, offre une alternative aux traitements conventionnels pour les personnes souffrant d'hypothyroïdie ou de la maladie de Hashimoto.

Au Menu dans cet Article:

Vous Sentez-Vous constamment Épuisé, malgré un Sommeil Suffisant ?

Peut-être que vos kilos s’accumulent sans explication ? 
Ou que vos cheveux sont ternes et cassants ?

Ces symptômes, souvent banalisés, peuvent être le signe d’un déséquilibre hormonal majeur, touchant une glande essentielle à notre bien-être : la thyroïde. 
(Spoiler…) Personnellement, c’est en adoptant un régime Céto-Carnivore qui privilégie les aliments les plus naturels et favorise la reconnection aux besoins réels de son corps que j’ai pu enfin (re)trouver un équilibre « multidimensionnel ».
Cette expérience m’a convaincue qu’une approche holistique de la santé, incluant l’alimentation, est essentielle pour venir à bout des problématiques qui nous encombre et s’épanouir pleinement. 

Aujourd’hui je vous invite à découvrir (merci Nathalie ;)!), via une interview YouTube passionnante, le point de vue du Dr. Elizabeth Bright, une ostéopathe et naturopathe qui a aidé des milliers de patients à travers le monde à retrouver leur vitalité en s’attaquant à la racine du problème : une thyroïde en souffrance.
Son approche, non conventionnelle mais profondément ancrée dans la compréhension du corps humain, remet en question de nombreux dogmes nutritionnels

Le Dr. Bright affirme que l’hypothyroïdie, ou la sous-production d’hormones thyroïdiennes, est devenue une véritable épidémie silencieuse. 
Mais pourquoi tant de personnes sont-elles touchées aujourd’hui ? 
Serions-nous victimes de notre environnement et de notre mode de vie moderne ?

La réponse, selon le Dr. Bright, est un « oui » retentissant. 
La pollution, les aliments transformés, les perturbateurs endocriniens omniprésents dans notre quotidien…
Autant de facteurs qui entravent le bon fonctionnement de notre thyroïde, notamment en perturbant l’absorption d’un nutriment essentiel : l’iode. 
Imaginez une voiture sans carburant : elle ne peut tout simplement pas fonctionner. 
De la même manière, une thyroïde privée d’iode ne peut assurer son rôle vital.

Et quel est ce rôle exactement ?
La thyroïde est bien plus qu’une simple glande. 
C’est un véritable chef d’orchestre hormonal, régulant notre métabolisme, notre niveau d’énergie, notre humeur, notre température corporelle, et bien plus encore. 
« Le cerveau, la fonction cardiaque, la fonction hépatique… Jetez une fléchette, et tout ce que vous toucherez sera lié à la thyroïde », affirme le Dr. Bright. 
Un déséquilibre thyroïdien peut donc avoir des répercussions en cascade sur notre santé globale.

Vous vous demandez peut-être si vous êtes concerné ? 
Dans cet article, nous plongerons au cœur des symptômes souvent méconnus de l’hypothyroïdie et explorerons les solutions proposées par le Dr. Bright pour retrouver un équilibre hormonal et une vitalité optimale.
Préparez-vous, une nouvelle fois, à remettre en question certaines idées reçues et à découvrir une approche radicalement différente de la santé thyroïdienne.

L'Hypothyroïdie : Une Épidémie Silencieuse?

Comme l’explique le Dr. Bright, l’hypothyroïdie est bien plus qu’un simple trouble hormonal : c’est une véritable épidémie silencieuse qui touche un nombre croissant de personnes, souvent sans qu’elles en aient conscience. 
Les symptômes, parfois diffus et banalisés, sont souvent attribués à d’autres causes, retardant ainsi la prise en charge. 
Mais pourquoi une telle explosion des cas d’hypothyroïdie à notre époque ?

Facteurs modernes aggravants

Le Dr. Bright pointe du doigt notre mode de vie moderne comme principal responsable.
Nous vivons dans un environnement de plus en plus pollué, ingérons des aliments ultra-transformés dépourvus de nutriments essentiels, et sommes constamment exposés à des perturbateurs endocriniens.
Ces substances chimiques, présentes dans les plastiques, les cosmétiques, les pesticides et même certains aliments, miment ou bloquent l’action de nos hormones, semant le chaos dans notre système endocrinien.
Parmi ces perturbateurs, les PFA (Substances Perfluoroalkylées et Polyfluoroalkylées) sont particulièrement préoccupants. 
Omniprésents dans notre environnement, ils persistent dans l’organisme pendant des années, perturbant le fonctionnement de la thyroïde et d’autres glandes endocrines. 
Le Dr. Bright souligne l’interconnexion de notre monde, rappelant que « tous les déchets du monde moderne sont déplacés partout. » 
L’exemple des déchets envoyés en Indonésie pour y être brûlés illustre parfaitement cette réalité : la pollution générée à l’autre bout du monde peut avoir des répercussions directes sur notre santé.

L’un des principaux mécanismes par lesquels ces facteurs modernes impactent notre thyroïde est la perturbation de l’absorption d’iode, un micronutriment indispensable à la production des hormones thyroïdiennes.
Sans iode, la thyroïde est comme une voiture sans carburant : elle ne peut tout simplement pas fonctionner. 
Malheureusement, de nombreux composés chimiques présents dans notre environnement et notre alimentation entrent en compétition avec l’iode, empêchant son absorption et créant un déficit qui, à long terme, peut avoir des conséquences désastreuses.

Le rôle crucial de la thyroïde

Comprendre l’importance de la thyroïde, c’est prendre conscience de l’impact considérable que son dysfonctionnement peut avoir sur notre santé.
Le Dr. Bright la compare au « chef d’orchestre de l’orchestre hormonal », une image qui illustre parfaitement son rôle central dans la régulation de nombreuses fonctions corporelles. 
Dès la conception, la thyroïde joue un rôle crucial :  « Après la fécondation d’un ovule, la première chose qui se développe est la thyroïde », explique le Dr. Bright, soulignant l’influence de la thyroïde maternelle sur le développement du fœtus et la prédisposition à certaines maladies.

La thyroïde régule notre métabolisme, c’est-à-dire la façon dont notre corps transforme les aliments en énergie. 
Un dysfonctionnement thyroïdien peut perturber ce processus, entraînant une accumulation de graisses et une prise de poids inexpliquée. 
Elle influence également notre niveau d’énergie, notre humeur, notre température corporelle, et même la fonction cardiaque et hépatique.
Le Dr. Bright insiste sur ce point :  « Jetez une fléchette, et tout ce que vous toucherez sera lié à la thyroïde ». 
L’impact de la thyroïde s’étend également à la santé mentale.
Des études ont montré un lien entre l’hypothyroïdie et les troubles bipolaires, la schizophrénie, et même des problèmes de développement chez l’enfant, comme l’autisme. 
L’anecdote du Dr. Bright concernant ses patients diagnostiqués à tort avec des malformations congénitales, alors qu’il s’agissait en fait de problèmes thyroïdiens, illustre la difficulté à identifier la cause réelle de certains symptômes.

Symptômes de l’Hypothyroïdie : Au-delà des Signes Classiques

L’hypothyroïdie est une maladie complexe dont les symptômes peuvent être très variés et parfois trompeurs. 
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle ne se limite pas à une simple fatigue et une prise de poids.
Le Dr. Bright, forte de son expérience auprès de milliers de patients, insiste sur l’importance d’une vision globale, allant au-delà des signes cliniques les plus courants, pour identifier et comprendre les manifestations subtiles de cette affection.

Les symptômes typiques

Certains symptômes sont considérés comme des marqueurs classiques de l’hypothyroïdie.

Parmi eux, la fatigue chronique est sans doute le plus fréquent. 
Cette fatigue, persistante et inexpliquée,  résiste même à un sommeil de qualité et peut s’accompagner d’une difficulté à se concentrer, d’une baisse de motivation et d’une sensation de faiblesse généralisée.

La prise de poids inexpliquée, malgré des efforts alimentaires, est un autre signe révélateur. 
Le ralentissement du métabolisme, induit par la baisse d’hormones thyroïdiennes, entraine une augmentation du stockage des graisses. 
D’autres symptômes tels que la frilosité, la constipation, la peau sèche, et des cheveux et ongles cassants peuvent également apparaître. 
Le Dr. Bright explique ce dernier point par un mécanisme de survie mis en place par l’organisme : en cas de déficit en hormones thyroïdiennes, le corps privilégie l’apport énergétique aux organes vitaux, au détriment des phanères (cheveux, ongles, poils).
C’est pourquoi la chute de cheveux, et notamment celle des sourcils, est un symptôme fréquent, bien que souvent négligé.

Symptômes méconnus

Au-delà de ces manifestations classiques, l’hypothyroïdie peut se traduire par des symptômes plus subtils, souvent méconnus ou mal interprétés.
Le Dr. Bright met l’accent sur l’importance de reconnaitre ces signes souvent associés à d’autres pathologies :

Troubles de la mémoire et « brouillard cérébral » :  Le manque d’hormones thyroïdiennes peut avoir un impact significatif sur le fonctionnement cérébral. 
Difficultés de concentration, troubles de la mémoire, et une sensation de confusion mentale, souvent décrite comme un « brouillard cérébral », peuvent alors survenir. 
« Le cerveau ne reçoit pas l’énergie dont il a besoin », explique le Dr. Bright, soulignant le rôle crucial de la T3, l’hormone thyroïdienne active, pour le bon fonctionnement du cerveau.

Troubles de l’humeur : L’hypothyroïdie peut aussi engendrer une instabilité émotionnelle, se manifestant par une irritabilité accrue, de l’anxiété, un état dépressif, et dans certains cas, des pensées suicidaires.
Le Dr. Bright, dans sa pratique, a observé ce lien direct entre santé thyroïdienne et équilibre émotionnel, souvent masqué par un diagnostic de stress ou d’autres troubles psychologiques.

Problèmes digestifs : Si la constipation est un symptôme courant, l’hypothyroïdie peut également provoquer d’autres troubles digestifs, comme des ballonnements, des douleurs abdominales et, paradoxalement, des diarrhées. L’impact de la thyroïde sur le système digestif est plus profond qu’on ne le pense.  Le Dr. Bright souligne notamment le lien entre hypothyroïdie et problèmes de vésicule biliaire, affirmant que « 80% des problèmes de vésicule biliaire sont causés par l’hypothyroïdie ».

Gonflement du visage et des yeux, problèmes de vue : Un visage bouffi, des paupières gonflées, une sensation d’yeux secs, voire des yeux exorbités ou une vision double (diplopie), peuvent être des indicateurs d’hypothyroïdie. 
Ces manifestations sont liées à une accumulation d’acide hyaluronique dans les tissus.

Variations de température corporelle : L’hypothyroïdie peut perturber la régulation de la température corporelle, entrainant des sensations paradoxales de chaud et de froid. 
Le Dr. Bright explique que la thyroïde joue un rôle clé dans la thermorégulation, et que ces fluctuations peuvent aussi être liées à la réponse au stress, qui impacte directement la fonction thyroïdienne.

Modifications du cycle menstruel : Chez les femmes, un dérèglement thyroïdien peut perturber l’équilibre hormonal et se manifester par des irrégularités du cycle menstruel, des règles abondantes ou douloureuses.

Autres symptômes moins fréquents : Engourdissements des extrémités, douleurs musculaires et articulaires, baisse de libido, intolérance au froid, voix rauque…
La liste des symptômes potentiels est longue et témoigne de la complexité de l’hypothyroïdie.

L’importance d’une évaluation complète (au-delà du TSH)

Le Dr. Bright insiste sur les limites d’une évaluation de la fonction thyroïdienne basée uniquement sur le dosage de la TSH (Thyroid Stimulating Hormone). 
« La TSH n’est pas une bonne mesure fiable de la fonction thyroïdienne », affirme-t-elle.
Produite par l’hypophyse, la TSH stimule la thyroïde à produire des hormones. 
Son dosage, bien qu’indiquant indirectement l’activité thyroïdienne, ne reflète pas la quantité d’hormones réellement actives dans le corps, ni leur capacité à agir au niveau des cellules. 
De plus, la TSH ne permet pas de distinguer entre une hypothyroïdie et une hyperthyroïdie subclinique, ce qui peut mener à des traitements inadaptés. 
Le Dr. Bright recommande donc de mesurer également les taux de T3 et T4 libres, les formes actives des hormones thyroïdiennes, pour une évaluation plus précise.
Par ailleurs, le dosage des anticorps anti-thyroïdiens est essentiel, notamment pour dépister la maladie de Hashimoto, une maladie auto-immune qui attaque la thyroïde. 
« Vous devez mesurer la T3 libre et la T4 libre »,  insiste le Dr. Bright,  pour obtenir une image complète de la fonction thyroïdienne.

Hashimoto et Autres Maladies Auto-Immunes : Comprendre les Causes

L’hypothyroïdie peut avoir diverses origines, mais l’une des plus fréquentes est la maladie de Hashimoto, une maladie auto-immune qui touche un nombre considérable de personnes dans le monde. 
Mais qu’implique réellement une maladie auto-immune ?
Quel est son lien précis avec la thyroïde ? 
Le Dr. Bright décrypte ce sujet complexe et souvent méconnu.

Qu’est-ce que la maladie de Hashimoto ?

La maladie de Hashimoto doit son nom au chirurgien japonais Hakaru Hashimoto, qui la décrivit pour la première fois en 1912.
À cette époque, l’ablation de la thyroïde était une pratique courante, même si les connaissances sur son fonctionnement et les conséquences de son retrait étaient limitées. 
Le Dr. Bright rappelle ce contexte historique en soulignant les pratiques chirurgicales du début du 20ème siècle, où l’on « aimait bien enlever la thyroïde à toutes les femmes ».
C’est dans ce contexte que Hashimoto identifia cette maladie auto-immune, où le système immunitaire, censé nous protéger des agressions extérieures, s’attaque à la thyroïde. 
Imaginez une armée se retournant contre sa propre nation : c’est l’image que nous propose le Dr. Bright pour illustrer ce phénomène. 
Dans le cas de Hashimoto, les anticorps, véritables soldats de notre système immunitaire, prennent les cellules de la thyroïde pour cible, déclenchant une inflammation chronique et une destruction progressive de la glande. 
« Hashimoto est une maladie auto-immune où votre système immunitaire attaque votre thyroïde », résume le Dr. Bright.
Cette attaque incessante perturbe la production d’hormones thyroïdiennes, conduisant à une hypothyroïdie.

Pour diagnostiquer Hashimoto, le dosage des anticorps est essentiel.
Le Dr. Bright insiste sur l’importance de tester les *deux* types d’anticorps impliqués : les anticorps anti-thyropéroxydase (anti-TPO) qui ciblent une enzyme essentielle à la production d’hormones thyroïdiennes, et les anticorps anti-thyroglobuline (anti-Tg) qui s’attaquent à une protéine servant de précurseur aux hormones thyroïdiennes. 
Elle déplore que souvent, seul l’anti-TPO soit dosé, augmentant le risque de diagnostics erronés. 
Cependant, elle nuance en précisant que certains individus peuvent présenter les symptômes de Hashimoto sans pour autant avoir d’anticorps positifs, et inversement, des personnes peuvent avoir des anticorps positifs sans manifester de symptômes. 
Ceci met en lumière la complexité de la maladie et les limites des tests actuels.

Le lien entre stress, inflammation et auto-immunité

Le Dr. Bright établit un lien fondamental entre stress, inflammation et le développement de maladies auto-immunes comme Hashimoto. 
« Votre système immunitaire devient voyou », explique-t-elle, illustrant le dérèglement d’un système constamment sollicité. 
Le stress chronique, qu’il soit physique ou émotionnel, maintient le système immunitaire en état d’alerte, engendrant une inflammation persistante dans l’organisme.
Cette inflammation, loin d’être bénigne, peut endommager les tissus et les organes, y compris la thyroïde. 
« Le système immunitaire fait partie de la réponse au stress », rappelle le Dr. Bright, soulignant qu’un système immunitaire suractivé peut se retourner contre l’organisme. 
L’influence de la génétique et de la thyroïde maternelle sur la prédisposition aux maladies auto-immunes est également un facteur à prendre en compte.
Comme l’explique le Dr. Bright, la thyroïde de la mère influence le développement du fœtus et peut jouer un rôle dans le développement ultérieur de maladies auto-immunes chez l’enfant. 
L’asthme et le diabète sont d’autres exemples de maladies auto-immunes, illustrant l’impact d’un système immunitaire déréglé.

La maladie de Basedow : l’autre face de la médaille

La maladie de Basedow, également une maladie auto-immune touchant la thyroïde, provoque une hyperthyroïdie, c’est-à-dire une surproduction d’hormones thyroïdiennes.
Bien que  semblant opposée à l’hypothyroïdie, elle partage une origine commune avec Hashimoto : le dérèglement du système immunitaire. 
Dans la maladie de Basedow, les anticorps, au lieu d’attaquer la thyroïde, la stimulent,  provoquant une production excessive d’hormones. 
« C’est une surproduction de la thyroïde, […] une stimulation excessive du système immunitaire », précise le Dr. Bright. 
Palpitations, nervosité, tremblements, perte de poids, et exophtalmie (yeux exorbités) sont autant de symptômes possibles. 
Les traitements conventionnels, comme l’ablation de la thyroïde ou l’irradiation, visent à réduire cette hyperactivité, mais conduisent inévitablement à une hypothyroïdie, nécessitant alors un traitement hormonal substitutif à vie.

Bien que les manifestations de Basedow et d’Hashimoto diffèrent, la racine du problème reste la même: une inflammation causée par un dérèglement du système immunitaire.
« Tout revient à la même chose : une thyroïde inflammée », conclut le Dr. Bright.

Aliments à Éviter pour la Santé Thyroïdienne : Ennemis de l’Iode

L’iode, nous l’avons vu, est un nutriment essentiel au bon fonctionnement de la thyroïde.
Pourtant, certains aliments, même ceux considérés comme sains, peuvent entraver son absorption et exacerber les problèmes thyroïdiens.
Le Dr. Bright nous alerte sur ces « ennemis cachés » de la thyroïde, et certains coupables pourraient bien vous surprendre.

Les Crucifères : amis ou ennemis ?

Brocoli, chou-fleur, chou frisé, chou de Bruxelles…
Ces légumes crucifères, souvent plébiscités pour leurs vertus santé,  contiennent des glucosinolates, des substances qui peuvent interférer avec l’absorption d’iode. 
« Le brocoli est mauvais, le chou est mauvais, le chou frisé est mauvais », affirme le Dr. Bright, expliquant que ces légumes « empêchent l’absorption de l’iode ».
Elle rappelle l’exemple des lapins ayant développé un goitre après avoir consommé des feuilles de chou, une observation qui a mis en lumière l’effet goitrogène de ces légumes. 
La cuisson, heureusement, réduit significativement la quantité de goitrogènes présents dans les crucifères. 
De plus, la quantité consommée et l’état de santé initial de la thyroïde influencent également l’impact de ces légumes.
Il ne s’agit donc pas de les bannir complètement, mais d’adapter sa consommation et de privilégier les crucifères cuits.
D’autres aliments contiennent également des goitrogènes, notamment les graines de lin, le millet, les patates douces et les cacahuètes.  Une consommation excessive de ces aliments peut donc contribuer à un déficit en iode et aggraver les problèmes thyroïdiens.

Les Produits Laitiers : une source d’inflammation ?

Lait, fromage, yaourt… 
Les produits laitiers sont des aliments courants, mais peuvent-ils impacter la thyroïde ?
Le Dr. Bright soulève des questions quant à leur consommation.
« Le fromage… nous sommes le seul animal qui mange le lait d’un autre animal », observe-t-elle. 
Pour certaines personnes, les produits laitiers peuvent être source d’inflammation, due à des intolérances (au lactose, par exemple) ou à des allergies (aux protéines de lait). 
Or, « la thyroïde est une grosse boule de sang, […] très sensible à l’inflammation », explique le Dr. Bright. 
L’inflammation chronique, quelle qu’en soit la cause, perturbe la thyroïde et aggrave les symptômes de l’hypothyroïdie. 
Le livre  « Devil in the Milk » (Le Diable dans le Lait) de Keith Woodford
 explore les problèmes liés à la consommation de produits laitiers, notamment la présence de la caséine A1, une protéine potentiellement inflammatoire. 
Le Dr. Bright recommande donc de modérer, voire d’éliminer, les produits laitiers, surtout en cas de troubles thyroïdiens. 
Cependant, elle nuance son propos en admettant une consommation occasionnelle si elle est bien tolérée,  confessant elle-même consommer de la glace environ une fois par mois.

Autres aliments à éviter : thé, noix, sucres artificiels, soja, avoine

Le Dr. Bright identifie d’autres aliments potentiellement néfastes pour la santé thyroïdienne :

Le thé : Tous les types de thé (noir, vert, matcha) sont concernés. 
Le thé, surtout s’il est cultivé sur des sols riches en fluorure, peut inhiber l’absorption d’iode. 
« Le thé est mauvais », affirme le Dr. Bright.
Le fluorure, un halogène comme l’iode, entre en compétition avec ce dernier pour son absorption par la thyroïde.

Les noix :  Riches en acide phytique, un antinutriment qui bloque l’absorption des minéraux, les noix peuvent perturber la fonction thyroïdienne. 
« Toutes les noix sont pleines d’antinutriments qui causent de l’inflammation », explique le Dr. Bright. 
Les noix de macadamia sont les « moins pires », car plus riches en graisses et moins riches en acide phytique. 
De plus, les noix contiennent des phytostérols (que le Dr. Bright appelle, à tort,  « cholestérol végétal ») qui, bien que présentés comme bénéfiques pour la santé cardiovasculaire, peuvent perturber l’équilibre hormonal.
Les amandes sont, selon elle, les plus problématiques.

Les sucres artificiels : Aspartame, saccharine, sucralose… mais aussi la stévia et le fruit des moines, souvent présentés comme des alternatives naturelles,  sont déconseillés par le Dr. Bright. 
« Le faux sucre fait croire à votre système nerveux sympathique : ‘Oh, du sucre !' »,  ce qui peut dérégler le métabolisme et la fonction thyroïdienne. »
L’impact négatif de ces édulcorants est principalement dû à leur effet inflammatoire sur l’intestin.

Le soja : Souvent perçu comme une alternative saine aux protéines animales, le soja contient des isoflavones, des phytoestrogènes qui peuvent mimer l’action des œstrogènes et perturber l’équilibre hormonal, impactant indirectement la thyroïde.

L’avoine :  L’avoine contient de l’acide phytique et des fibres, qui peuvent inhiber l’absorption d’iode.

En résumé, une alimentation contenant trop de ces aliments peut contribuer à un déséquilibre thyroïdien. 
Heureusement, des solutions naturelles existent pour soutenir et réparer la thyroïde…

Réparer sa Thyroïde Naturellement : Le Protocole du Dr. Bright

Face à l’ampleur des problèmes thyroïdiens, le Dr. Bright propose une approche naturelle et holistique,  mettant l’accent sur la nutrition, la gestion du stress et une supplémentation judicieuse en iode. 
Son protocole, fruit de nombreuses années d’expérience clinique, vise à rétablir l’équilibre hormonal et à optimiser la fonction thyroïdienne. 
Explorons ensemble les fondements de cette approche novatrice.

L’importance d’un régime riche en graisses (carnivore)

Le Dr. Bright préconise un régime riche en graisses, et plus spécifiquement le régime carnivore, pour soutenir la thyroïde. 
« Si vous mangez tellement de protéines qu’elles ne se transforment pas en tissus musculaires et en enzymes… », explique-t-elle,  « mieux vaut privilégier les graisses ». 
Celles-ci sont cruciales pour la production hormonale, y compris les hormones thyroïdiennes. 
« Pas de graisse, pas de cholestérol, pas de réponse au stress, pas de moyen de combattre l’inflammation », affirme-t-elle.
Le cholestérol, souvent décrié à tort, est un précurseur indispensable à la synthèse hormonale.
Une alimentation riche en graisses saines, comme l’alimentation Cétogène,  apporte au corps les briques nécessaires à la fabrication d’hormones et soutient la thyroïde.
Sa version totalement « épurée », le régime Céto-Carnivore, est particulièrement intéressant car, outre sa richesse en graisses de qualité, il est dépourvu d’antinutriments présents dans les végétaux, et fournit des nutriments essentiels à la thyroïde, tels que le zinc, le sélénium, le fer et les vitamines liposolubles. 
Le Dr. Bright suit elle-même ce type de régime.

Des besoins différents selon le sexe : femmes et hommes ne sont pas égaux face aux graisses

Le Dr. Bright insiste sur le fait que les besoins en graisses diffèrent entre hommes et femmes. 
« Les femmes ont besoin de plus de graisses que les hommes », précise-t-elle, recommandant un ratio de 80/20 (graisses/protéines) pour les femmes, contre 75/25 ou 70/30 pour les hommes.
Cette différence s’explique par l’implication des hormones thyroïdiennes dans la régulation hormonale féminine, et par la quantité plus importante de tissus hormonaux chez la femme. 
Son livre « Good Fat is Good for Girls » explore ce sujet en détail.

L’iode : dosage et type (Lugol)

L’iode est indispensable à la thyroïde.
« Elle a besoin d’iode », martèle le Dr. Bright. 
Elle recommande la solution de Lugol (iode et iodure de potassium),  « bon marché et efficace »,  car elle est plus facilement assimilable. 
Le dosage doit être adapté à chaque individu.
« Je prends six [gouttes] par jour », indique-t-elle,  mais insiste sur l’absence de dosage universel.
« Il n’y a pas de nombre magique ». 
Il est crucial de commencer par une faible dose et d’augmenter progressivement, en suivant les conseils d’un professionnel de santé,  surtout en cas de maladie auto-immune de la thyroïde. 
Une « sur-réaction » à l’iode est possible chez certains individus.
Le Dr. Bright souligne également l’importance de combiner la supplémentation en iode avec une charge en sel pour optimiser la détoxification des halogénures
(comme le fluorure, le bromure et le chlorure), qui peuvent interférer avec l’absorption de l’iode.

La charge en sel (pour la détoxification)

Le sel, souvent injustement diabolisé, est un élément clé du protocole du Dr. Bright. 
La « charge en sel » qu’elle préconise vise à éliminer les halogénures (fluorure, brome) qui perturbent l’absorption de l’iode.
« C’est une excellente désintoxication », explique-t-elle.
Le protocole est simple : prendre un demi-cuillère à café de sel dilué dans un verre d’eau, suivi d’un verre d’eau pure,  jusqu’à obtenir une urine claire pendant une semaine. 
Au-delà de la détoxification, la charge en sel contribue à une bonne hydratation, à l’équilibre électrolytique et soutient la fonction surrénalienne, essentielle à la gestion du stress.

Hormonothérapie naturelle (extraits thyroïdiens)

Si l’hypothyroïdie est avérée, le Dr. Bright privilégie les extraits thyroïdiens naturels de porc, plutôt que le Levothyrox synthétique, qui ne contient que de la T4, la forme inactive de l’hormone thyroïdienne. 
« Le Levothyrox ne contient que de la T4 synthétique »,  explique-t-elle.
La conversion de T4 en T3, la forme active, peut être difficile pour certaines personnes, notamment en cas de stress chronique. 
Les extraits naturels, contenant T4 et T3,  contournent ce problème. 
Attention : il est impératif d’éviter les extraits bovins, trop riches en T4. 
Le jour du bilan sanguin thyroïdien, il est important de ne pas prendre son traitement hormonal pour ne pas fausser les résultats. 
Enfin, certains médicaments, comme ceux pour la tension artérielle, ou la consommation de cannabis, peuvent affecter la conversion de T4 en T3.

L’importance de gérer le stress

Le stress chronique impacte la thyroïde en perturbant la conversion de T4 en T3, en augmentant l’inflammation et en déréglant le système immunitaire. 
Le jeûne prolongé, en augmentant le cortisol (hormone du stress), peut également perturber la thyroïde à long terme.
« Le jeûne fait monter votre cortisol », prévient le Dr. Bright. 
Elle recommande donc de gérer le stress par des techniques adaptées (relaxation, méditation…) et de privilégier une alimentation nourrissante et régulière. 
En cas de stress chronique important, elle conseille de « supprimer les stimulants » et, paradoxalement, de ne « pas faire de régime carnivore riche en graisses » dans un premier temps, afin de calmer l’inflammation avant d’augmenter les apports en graisses. 
Elle déconseille également les injections de cortisone.

Exemple de Repas Carnivore pour la Thyroïde

Concrètement, à quoi ressemble un repas carnivore favorable à la thyroïde ?
Le Dr. Bright, toujours pragmatique, nous éclaire avec des exemples. 
Rappelons qu’il ne s’agit pas de prescriptions médicales, mais d’illustrations inspirées de SON approche. 
L’objectif est de vous faire une idée et de stimuler votre créativité culinaire.

Un repas carnivore pour la thyroïde privilégie les graisses de qualité, sources d’énergie et précurseurs hormonaux. 
Exit les viandes maigres ! 
Place aux morceaux gras, riches en nutriments et en saveurs.
Le régime carnivore est particulièrement adapté car il exclut les antinutriments présents dans les végétaux, tout en fournissant l’ensemble des nutriments essentiels à la thyroïde, comme le zinc, le sélénium, le fer et les vitamines liposolubles.

Voici quelques exemples de repas, inspirés des recommandations du Dr. Bright :

Exemple 1 : Le classique steak-beurre

Plat principal :
Un steak de bœuf (la taille dépend du nombre de repas/j, ici 225g) bien persillé, cuit selon votre goût (bleu, saignant, à point…). 
Ajoutez une généreuse noix de beurre fondu (environ 30g pour les 225g de viande donnés en exemple) pour un surplus de graisses saines et de vitamines liposolubles.
Le bœuf est une excellente source de fer, de zinc et de sélénium, des minéraux essentiels à la production d’hormones thyroïdiennes. 
Le beurre, riche en vitamines liposolubles A, D, E et K,  contribue à l’absorption de ces nutriments et fournit du cholestérol, précurseur des hormones.
Le Dr. Bright apprécie particulièrement les basses côtes, pour leur teneur élevée en graisse.
« J’utilise des basses côtes de bœuf parce qu’elles sont vraiment grasses », précise-t-elle.

Variante :  
Remplacez le beurre par du suif de bœuf pour une saveur plus intense et un profil nutritionnel légèrement différent. 
Assaisonnez avec du sel et du poivre, ou des épices compatibles avec le régime carnivore.

Exemple 2 :  Poulet rôti à la graisse de poulet

Plat principal :
Un poulet entier ou des cuisses de poulet rôties dans leur propre graisse ou avec du saindoux. 
La peau du poulet est une excellente source de graisses, et le poulet est riche en protéines et en nutriments.

Variante :
Ajoutez des abats de poulet (foie, cœur, gésier)  pour un apport nutritionnel encore plus complet.

Exemple 3 : Repas rapide aux œufs

Plat principal :
Une omelette de plusieurs œufs (3 à 6) cuite au beurre ou au saindoux, avec des morceaux de viande hachée (bœuf, porc) ou des miettes de bacon. 
Les œufs sont une excellente source de cholestérol, de protéines et de nutriments, notamment la choline, importante pour la santé du cerveau.

Variante :
Ajoutez du fromage râpé (si vous tolérez les produits laitiers),  ou des herbes aromatiques.

Boissons :
Eau, bouillon d’os, café décaféiné (le Dr. Bright mentionne qu’elle consomme du café décaféiné avec du beurre et un jaune d’œuf) mais si on peut s’en passer, c’est encore mieux!

Ces exemples illustrent la variété et la simplicité des repas carnivores. 
Les quantités de viande et de graisse sont indicatives et doivent être ajustées en fonction de vos besoins individuels, de votre niveau d’activité, du nombre de repas/jour et de votre appétit. 
N’oubliez pas : l’écoute de votre corps est primordiale. 
Le Dr. Bright insiste sur le fait que « chaque personne est différente ».  Expérimentez, ajustez les quantités, variez les plaisirs, et trouvez ce qui vous convient le mieux. 
Le régime carnivore offre une grande flexibilité,  permettant de personnaliser vos repas tout en respectant les principes de base.
Vous trouverez énormément d’exemples de repas carnivore sur mon compte Instagram où je poste mes assiettes quotidiennement pour inspirer ;)!

Pour Conclure...

L’hypothyroïdie, souvent silencieuse et insidieuse, touche de plus en plus de personnes à travers le monde. 
Comme nous l’avons vu avec le Dr. Bright, cette « épidémie silencieuse » est bien souvent le résultat d’un mode de vie moderne qui met à mal notre équilibre hormonal. 
Des facteurs environnementaux comme la pollution et les perturbateurs endocriniens, une alimentation inadaptée riche en aliments goitrogènes et inflammatoires, et un stress chronique omniprésent contribuent à perturber le fonctionnement de cette glande essentielle à notre bien-être.

Le Dr. Bright nous invite à repenser notre approche de la santé thyroïdienne. 
Son protocole, basé sur une alimentation riche en graisses saines, une supplémentation judicieuse en iode, une gestion efficace du stress (ce qui selon moi est fondamental) et un traitement hormonal naturel si nécessaire,  offre une alternative prometteuse aux solutions conventionnelles souvent insuffisantes. 
Le régime carnivore, en particulier,  se révèle être un allié précieux pour nourrir et soutenir la thyroïde, grâce à son profil nutritionnel unique et son absence d’antinutriments.

L’approche du Dr. Bright met en lumière le pouvoir de l’alimentation et du mode de vie pour transformer notre santé. 
Adopter un régime alimentaire adapté à nos besoins physiologiques, gérer le stress, s’occuper de nos émotions et (apprendre à) écouter les signaux de notre corps sont autant de clés pour retrouver un équilibre hormonal, une vitalité optimale et un bien-être global.

Vous souhaitez explorer davantage les bienfaits du régime carnivore pour la thyroïde et la santé en général ? 
N’hésitez pas à consulter les ressources mentionnées dans cet article, notamment les livres du Dr. Bright, Good Fat is Good for Women, Menopause et Good Fat is Good for Girls. 
Vous y trouverez des informations précieuses et des conseils pratiques pour mettre en application les principes de ce régime.

En tant que thérapeute psycho-émotionnelle impliquée dans l’accompagnement des personnes souhaitant adopter une alimentation Céto-Carnivore, je suis convaincue que ces approches alimentaires associées à un accompagnement holistique, lorsqu’elles sont bien menées, peuvent être de puissants leviers pour améliorer la santé, tant émotionnelle que physique, et le bien-être général. 

Si vous ressentez le besoin d’un accompagnement personnalisé pour votre transition vers un régime carnivore, je suis là pour vous aider.
Mon approche prend en compte votre réalité de vie, votre histoire personnelle et vos défis émotionnels, pour vous permettre d’effectuer ce changement alimentaire de manière douce et sécurisée.

Et vous,
Quelles sont vos expériences avec l’alimentation et la santé thyroïdienne ? 
Partagez vos réflexions et vos questions dans les commentaires ci-dessous ! 
Votre témoignage peut inspirer d’autres personnes et contribuer à briser les idées reçues sur l’alimentation et la santé. 
Ensemble, construisons un avenir où la santé et le bien-être sont accessibles à tous.
🌺✨

Points Clés à retenir...

  • 🔍 L’hypothyroïdie est une maladie moderne liée à notre environnement toxique
  • 💉 Le diagnostic ne doit pas se limiter au test TSH mais inclure T3 et T4 libres
  • 🦠 Le stress chronique et l’inflammation sont des déclencheurs majeurs des maladies auto-immunes
  • 🥬 Certains aliments « sains » peuvent en réalité nuire à la thyroïde
  • 🥩 Un régime riche en graisses (carnivore) peut soutenir la santé thyroïdienne
  • 💧 La solution de Lugol et la charge en sel sont des outils thérapeutiques clés
  • ⚖️ Les besoins en graisses diffèrent entre hommes et femmes (80/20 vs 70/30)
  • 🧘‍♀️ La gestion du stress est fondamentale pour la santé thyroïdienne
  • 🔄 L’approche doit être holistique, combinant nutrition et gestion du stress
  • 🏥 Les extraits thyroïdiens naturels sont préférables aux hormones synthétiques

Qui est le Dr Elizabeth Bright?

Le Dr Elizabeth Bright (née en 1963 à New York) est une ostéopathe et naturopathe américaine qui partage son temps entre l’Italie et l’Écosse.

Elle s’est fait connaître pour son expertise dans l’optimisation des fonctions endocriniennes à travers l’alimentation, en particulier avec l’approche cétocarnivore qu’elle a elle-même adoptée à l’âge de 52 ans lors de sa ménopause.

Auteure de plusieurs ouvrages dont « Cood Fat is good for Women, Menopause » et « Good Fat Is Good for Girls », elle se concentre particulièrement sur l’importance des graisses animales pour la santé hormonale des femmes et des jeunes filles.

Son expertise s’étend également aux domaines de la fonction thyroïdienne, de l’utilisation de l’iode et de la santé métabolique.

Avant sa carrière médicale, elle a été chef cuisinière et possède une formation diversifiée, étant notamment maître en arts martiaux traditionnels Cha Ka Kung Fu.

Elle est également polyglotte et pratique le paddle board. Depuis 2016, elle utilise l’alimentation cétocarnivore comme modalité de traitement dans sa pratique médicale.

Elle partage régulièrement son expertise à travers des interviews et des conférences, où elle aborde notamment les liens entre l’alimentation, les hormones et la santé globale des femmes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *