Au menu dans cet article:
- Posons le Contexte
- Vaincre les compulsions alimentaires : La psychiatrie nutritionnelle et le régime céto-carnivore, une nouvelle voie vers la guérison ?
- Pour conclure
- Points Clés à retenir
- Qui est le Dr. Georgia Ede?
Posons le contexte...
Les liens puissants entre alimentation et santé mentale sont au cœur des recherches révolutionnaires du Dr. Georgia Ede en psychiatrie nutritionnelle.
Son approche novatrice, que je vous propose d’explorer dans cet article, qui prend appui sur une conférence « Dr. Georgia Ede – ‘Nutritional & Metabolic Psychiatry: The New Science of Hope' », met en lumière l’impact profond de nos choix alimentaires sur notre bien-être émotionnel et nos comportements.
En tant qu’ancienne compulsive alimentaire et aujourd’hui thérapeute en psycho-émotionnel ayant intégré l’approche céto-carnivore à ma pratique, j’ai pu constater personnellement et professionnellement les bienfaits d’une alimentation adaptée pour apaiser les troubles du comportement alimentaire et retrouver une relation sereine avec la nourriture.
Découvrons ensemble comment les découvertes du Dr. Ede, transposées au prisme des compulsions alimentaires, ouvrent des perspectives prometteuses vers la libération et la guérison.qui prend appui sur
Vaincre les compulsions alimentaires : La psychiatrie nutritionnelle et le régime céto-carnivore, une nouvelle voie vers la guérison ?
Prisonnière de vos compulsions alimentaires ?
Et si la solution se trouvait dans votre assiette ?
Vous vous sentez coincée dans un cycle infernal de compulsions, de restrictions et de culpabilité?
Vos compulsions alimentaires vous gâchent la vie, vous laissant épuisée, dévalorisée et impuissante?
Vous avez essayé toutes sortes de régimes, de thérapies, de méthodes miracles, sans succès durable ?
Ne désespérez pas !
Une nouvelle approche, révolutionnaire et pleine d’espoir, émerge pour vous aider à briser ces chaînes alimentaires, à atteindre un apaisement mental et à retrouver une relation saine et sereine avec la nourriture.
Imaginez un instant pouvoir reprendre lâcher le contrôle de votre alimentation, apaiser vos envies irrépressibles et retrouver une énergie nouvelle, libérée du poids des compulsions.
Et si la clé de votre libération se trouvait non pas dans la privation ou la restriction, mais dans une approche scientifique et bienveillante qui nourrit votre corps ET votre esprit ?
C’est la promesse, dérivée de la psychiatrie nutritionnelle, qu’on est en droit de se faire, un domaine en plein essor qui explore les liens puissants entre notre alimentation et notre santé mentale.
Le Dr. Georgia Ede, psychiatre américaine visionnaire, est l’une des figures de proue de ce mouvement qui bouscule les dogmes et ouvre des perspectives inédites pour soigner les maux du corps par l’assiette.
« Après des décennies d’immobilisme, le domaine de la psychiatrie est en train de faire un bond en avant quantique », affirme Dr. Ede.
Et si ce bond en avant passait par une meilleure compréhension de l’impact de l’alimentation sur notre cerveau ?
Et si le régime céto-carnivore, souvent réduit à une simple méthode de perte de poids, se révélait être un allié puissant pour calmer les compulsions alimentaires et retrouver un bien-être mental durable ?
C’est ce que nous allons explorer ensemble dans cet article, en nous appuyant sur les recherches et les idées innovantes du Dr. Ede. Préparez-vous à déconstruire des idées reçues, à découvrir des pistes prometteuses et à envisager une nouvelle relation avec la nourriture, libérée du joug des compulsions.
La psychiatrie traditionnelle a-t-elle échoué face aux troubles alimentaires ?
Que se passe-t-il quand vous vous sentez piégé dans ce cercle vicieux de compulsions alimentaires, tiraillé entre les envies irrépressibles et la culpabilité ?
Vous avez l’impression que votre mental se fout de vous et que la solution, si solution il y a, vous est complètement inaccessible ?
Vous n’êtes pas seul…
Des millions de personnes luttent chaque jour contre des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) et nombreux sont ceux qui sont orientés vers les services de psychiatrie, cherchant désespérément une issue.
Pendant des décennies, la psychiatrie traditionnelle a tenté de nous convaincre que la solution résidait dans une combinaison de médicaments et de thérapie.
On nous a rabâché qu’un déséquilibre chimique était le grand responsable de nos maux et que seuls les médicaments pouvaient rétablir l’ordre dans nos cerveaux.
Mais qu’en est-il vraiment ?
Un modèle bio-psycho-social… incomplet ?
Le modèle bio-psycho-social, pilier de la psychiatrie moderne, prend en compte les aspects biologiques, psychologiques et sociaux des troubles mentaux.
En théorie, c’est une approche holistique prometteuse.
En pratique, elle montre ses limites, surtout face aux troubles alimentaires.
Ce modèle peine à expliquer clairement les causes profondes de la maladie.
On nous parle de prédispositions génétiques, de traumatismes du passé, de stress environnemental…
Mais où se situe l’alimentation dans tout ça ?
Le hic, c’est que ce modèle, aussi bien intentionné soit-il, ne propose pas de solutions concrètes et durables.
Imaginez un mécanicien qui vous dirait : “Votre voiture a un problème de moteur. On ne sait pas exactement d’où ça vient, mais prenez ces médicaments et revenez me voir dans quelques mois.”
Vous auriez l’impression qu’il vous balade, non ?
Diagnostics flous et traitements à l’aveuglette : une approche qui laisse un goût amer
Le diagnostic des troubles qui ont un impact sur le mental repose sur un système de « cases à cocher ».
Vous reconnaissez-vous dans cette description ?
Félicitations, vous souffrez de tel trouble !
Un peu comme si on essayait de faire rentrer des formes géométriques variées dans des trous carrés, ronds ou triangulaires.
Et le traitement alors ?
“On va essayer ce médicament. S’il ne fonctionne pas, on essaiera autre chose.”
Dr. Georgia Ede, psychiatre américaine renommée, dénonce cette approche empirique et frustrante.
“Essentiellement, ce que nous faisons lorsque nous prescrivons des médicaments, c’est un processus d’essais et d’erreurs.”
Et à quel prix ?
Les effets secondaires des médicaments psychiatriques sont loin d’être anodins.
Prise de poids, fatigue chronique, troubles métaboliques…
« Somnolent, tremblant, étourdi, grassouillet, nauséeux, déprimé et bien sûr, désexué. C’est l’effet secondaire que tout le monde préfère”, ironise le Dr. Ede.
Alors oui, certains patients trouvent un soulagement grâce aux médicaments.
Mais est-ce une solution durable ?
Ne devrions-nous pas plutôt nous attaquer à la racine du problème ?
C’est là que la psychiatrie nutritionnelle entre en jeu, en proposant une perspective à la psychiatrie générale radicalement différente.
Transposé au prisme des TCA:
Et si l’alimentation était la clé pour comprendre et soigner les Troubles du Comportement Alimentaire ?
L’alimentation moderne : un ennemi silencieux qui sabote notre santé mentale ?
Et si la solution aux troubles alimentaires, et plus largement aux troubles mentaux, se trouvait au bout de notre fourchette ?
L’idée peut paraître simpliste, voire saugrenue.
Pourtant, la science révèle de plus en plus clairement le lien puissant entre notre alimentation et notre bien-être mental.
Notre cerveau, cet organe fascinant qui orchestre nos pensées, nos émotions et nos comportements, est extrêmement sensible à ce que nous ingérons.
Il a BESOIN d’être nourri avec les bons nutriments pour fonctionner de manière optimale.
Malheureusement, l’alimentation moderne, loin de le chouchouter, le malmène à petit feu.
Le régime SAD : un cocktail explosif pour le cerveau
Burgers, frites, pizzas, céréales raffinées, sodas… Le régime Standard American Diet, tristement surnommé “SAD” (triste en anglais), est devenu la norme alimentaire dans de nombreux pays développés.
Ce régime, pauvre en nutriments essentiels et saturé en aliments transformés, est un véritable cocktail explosif pour notre cerveau.
« Nous avons progressivement remplacé les vrais aliments complets […] par des substances extraites de ces aliments, qui ne se comportent pas comme des aliments dans le corps, et donc pas comme des aliments dans le cerveau », affirme Dr. Ede.
Imaginez votre cerveau comme un moteur de course, conçu pour fonctionner avec un carburant haut de gamme. Que se passerait-il si vous le nourrissiez avec du carburant bas de gamme, rempli d’additifs et d’impuretés ? Il commencerait à toussoter, à s’encrasser, et ne pourrait plus délivrer sa pleine puissance.
C’est exactement ce qui se passe avec le régime SAD.
Les glucides raffinés et les huiles végétales, composants phares de cette alimentation moderne, sont les principaux responsables du dysfonctionnement cérébral.
Inflammation, stress oxydatif, résistance à l’insuline : les ennemis invisibles qui minent notre cerveau
Ces termes barbares vous semblent obscurs ?
Pourtant, ils sont au cœur de la dégradation de notre santé mentale.
Dr. Ede les désigne comme les ennemis invisibles qui attaquent notre cerveau de l’intérieur.
- L’inflammation : Imaginez un feu qui couve dans votre cerveau. C’est une réaction naturelle du corps face à une agression, mais lorsqu’elle devient chronique, elle endommage les cellules nerveuses et perturbe le fonctionnement cérébral.
- Le stress oxydatif : C’est comme de la rouille qui s’accumule dans votre cerveau, causée par des molécules instables appelées “radicaux libres”. Ces derniers endommagent les cellules et accélèrent le vieillissement cérébral.
- La résistance à l’insuline : L’insuline est une hormone essentielle qui régule le taux de sucre dans le sang. Lorsque nos cellules deviennent résistantes à son action, le cerveau ne reçoit plus l’énergie dont il a besoin pour fonctionner correctement.
Le régime SAD, en provoquant une inflammation chronique, un stress oxydatif accru et une résistance à l’insuline, crée un environnement délétère pour notre cerveau.
Le cas du tryptophane : quand l’alimentation perturbe nos neurotransmetteurs
Le tryptophane, un acide aminé essentiel présent dans les protéines, joue un rôle crucial dans la production de sérotonine, un neurotransmetteur qui régule l’humeur, l’appétit, le sommeil et la douleur.
Le hic, c’est que l’inflammation chronique et le stress oxydatif induits par le régime SAD perturbent le métabolisme du tryptophane, provoquant ce que Dr. Ede appelle le “vol de tryptophane”.
Ce “vol de tryptophane”, en diminuant la disponibilité de cet acide aminé essentiel, peut entraîner une baisse de la production de sérotonine dans le cerveau. Or, la sérotonine joue un rôle crucial dans la régulation de l’humeur, de l’appétit et du comportement alimentaire.
Un déficit en sérotonine peut ainsi contribuer à l’apparition de symptômes tels que la dépression, l’anxiété, les troubles du sommeil et, potentiellement, les compulsions alimentaires.
En effet, face à cette baisse de sérotonine, le cerveau peut chercher à compenser en stimulant des envies irrépressibles d’aliments, notamment riches en glucides, car ceux-ci provoquent une libération rapide de sérotonine, apportant un soulagement temporaire mais alimentant le cercle vicieux des compulsions.
En résumé, le régime SAD, par sa composition désastreuse, perturbe les mécanismes fondamentaux de notre cerveau, créant un terrain fertile pour les troubles mentaux et les compulsions alimentaires.
Alors, comment inverser la tendance ?
Comment nourrir et protéger notre cerveau pour retrouver une santé mentale optimale ?
La réponse se trouve peut-être dans une approche radicalement différente de l’alimentation…
La psychiatrie nutritionnelle : et si guérir le mental passait par l’assiette ?
Face aux limites des approches conventionnelles, une nouvelle voie se dessine pour, de façon général, soigner les personnes souffrant de troubles mentaux et pour ce qui nous concerne aujourd’hui s’affranchir des compulsions alimentaires : Cette nouvelle voie est la psychiatrie nutritionnelle.
Oubliez les dogmes et les idées reçues !
La psychiatrie nutritionnelle nous invite à un changement de paradigme radical : considérer l’alimentation comme un pilier essentiel de la santé mentale.
“Il est temps d’intégrer ces principes dans la pensée psychiatrique moderne”, affirme le Dr. Georgia Ede, fervente défenseure de cette approche novatrice. “Chaque personne souffrant d’un problème de santé mentale mérite une évaluation métabolique.”
Les fondamentaux d’une alimentation saine pour le cerveau : nourrir, protéger, dynamiser
Mais alors, comment composer une assiette qui nourrit, protège et dynamise notre cerveau, au lieu de le malmener ?
Le Dr. Ede nous propose de revenir à l’essentiel, en privilégiant les aliments naturellement riches en nutriments et en limitant drastiquement ceux qui perturbent notre équilibre interne.
Voici les 3 piliers d’une alimentation véritablement brain-healthy :
1. Nourrir : Offrez à votre cerveau une symphonie de nutriments essentiels !
Viandes, poissons, œufs, fruits de mer, abats… Ces aliments regorgent de vitamines, minéraux, acides gras et acides aminés indispensables au bon fonctionnement cérébral.
2. Protéger : Dites stop aux ennemis invisibles !
Évitez au maximum les glucides raffinés, les huiles végétales, les aliments transformés et toutes ces substances qui nourrissent l’inflammation, le stress oxydatif et la résistance à l’insuline.
3. Dynamiser : Offrez à votre cerveau une source d’énergie stable et durable !
Évitez les glucides ou à défaut privilégiez les aliments à faible indice glycémique, qui maintiennent un taux de sucre sanguin stable et évitent les pics d’insuline néfastes pour le cerveau.
Le régime méditerranéen : un pas dans la bonne direction… mais peut-on faire mieux ?
Souvent présenté comme un modèle d’alimentation saine, le régime méditerranéen est-il pour autant la panacée pour le cerveau ?
S’il présente des avantages indéniables, notamment sa richesse en oméga-3, le Dr. Ede souligne ses limites :
- Excès de glucides : Le régime méditerranéen reste riche en glucides, notamment issus des céréales et des légumineuses. Or, ces derniers peuvent contribuer à l’inflammation et à la résistance à l’insuline, néfastes pour le cerveau.
- Recommandations discutables : Le Dr. Ede pointe du doigt l’inclusion du vin rouge dans ce régime, pourtant reconnu comme un neurotoxique et un facteur de stress oxydatif.
« Ce n’est pas parce que le régime méditerranéen est meilleur pour le cerveau qu’il est LE meilleur pour le cerveau », souligne-t-elle.
En d’autres termes, si le régime méditerranéen est un pas dans la bonne direction par rapport au régime SAD, il est possible d’aller encore plus loin dans l’optimisation de l’alimentation pour la santé mentale.
Alors, quelle approche alimentaire se révèle la plus prometteuse pour nourrir et protéger notre cerveau des affres des troubles mentaux et des compulsions alimentaires ?
La réponse se trouve peut-être du côté d’un régime ancestral, longtemps diabolisé, mais qui revient en force, fort d’arguments scientifiques solides : le Régime Cétogène et plus précisément Céto-Carnivore (L’alimentation céto-carnivore est une alimentation cétogène sans consommation de végétaux).
Le régime cétogène : une solution durable pour la santé mentale et la fin des compulsions ?
Oublié le sucre, adieu les féculents !
Le régime cétogène, souvent associé (à tord) à une simple méthode de perte de poids, suscite un engouement grandissant pour ses effets bénéfiques sur la santé mentale, notamment sa capacité à calmer les compulsions alimentaires.
Est-ce vraiment un remède miracle ou une énième lubie passagère ?
Les recherches scientifiques menées ces dernières années, notamment celles mises en avant par le Dr. Ede, suggèrent que le régime cétogène pourrait bien révolutionner notre approche des troubles mentaux et des comportements alimentaires.
Cétose et cerveau : un duo gagnant pour la santé mentale ?
Imaginez un instant pouvoir offrir à votre cerveau une source d’énergie alternative, plus propre et plus efficace que le glucose issu des glucides.
C’est précisément ce que propose le régime cétogène en induisant un état métabolique appelé « cétose ».
En réduisant drastiquement les glucides et en augmentant les graisses saines, le régime cétogène incite le corps à puiser son énergie dans les lipides, produisant des « cétones » : des molécules énergétiques puissantes et facilement utilisables par le cerveau.
Les cétones : un carburant de choix pour un cerveau performant
Contrairement aux idées reçues, le glucose n’est pas le seul carburant du cerveau, ni forcément le meilleur !
« Le cerveau est un moteur hybride », explique le professeur Stephen Cunnane, expert en métabolisme cérébral.
Il est conçu pour fonctionner de manière optimale avec un mélange de glucose et de cétones, ces dernières présentant même certains avantages non négligeables.
Les cétones, un carburant d’exception pour le cerveau :
- Énergie stable et durable : Contrairement au glucose qui provoque des pics et des chutes d’énergie, les cétones fournissent un flux constant et régulier au cerveau, favorisant la concentration, la clarté mentale et un meilleur contrôle de l’appétit.
- Anti-inflammatoires et antioxydantes : Les cétones agissent comme de véritables agents protecteurs contre l’inflammation et le stress oxydatif, ces ennemis sournois qui minent notre santé mentale.
- Amélioration de la sensibilité à l’insuline : En réduisant le besoin en insuline, le régime cétogène aide à restaurer la sensibilité des cellules à cette hormone, favorisant un meilleur métabolisme du glucose et une énergie cérébrale optimale.
Preuves scientifiques à l’appui : le régime cétogène, bien plus qu’une simple mode
L’efficacité du régime cétogène ne repose pas sur de simples témoignages anecdotiques. De nombreuses études scientifiques, dont certaines mentionnées par le Dr. Ede, mettent en évidence son potentiel thérapeutique pour diverses affections neurologiques et psychiatriques.
- Épilepsie : Le régime cétogène est utilisé depuis près d’un siècle pour traiter l’épilepsie, en particulier chez les enfants, avec des résultats spectaculaires.
- Maladie d’Alzheimer : Des études prometteuses suggèrent que le régime cétogène pourrait ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer, en nourrissant les cellules cérébrales endommagées et en réduisant l’inflammation.
- Dépression, anxiété, troubles bipolaires : Des études cliniques, menées notamment par le Dr. Danan en France, montrent une amélioration significative des symptômes chez des patients souffrant de dépression, d’anxiété et de troubles bipolaires grâce au régime cétogène.
Le Dr. Ede se montre optimiste quant au potentiel du régime cétogène pour la santé mentale :
“Si un traitement fonctionne très bien pour les maladies neurologiques, pourquoi ne fonctionnerait-il pas également pour les maladies psychiatriques? Ce sont toutes des maladies du cerveau.”
Régime cétogène et compulsions alimentaires : une alliance libératrice ?
Outre ses effets bénéfiques sur la chimie du cerveau, le régime cétogène est un allié de taille pour combattre les compulsions alimentaires, un fléau qui touche des millions de personnes.
« Le régime cétogène, en stabilisant la glycémie et en réduisant les fluctuations d’insuline, contribue à réguler l’appétit et à réduire les fringales, notamment pour les aliments sucrés et transformés », explique le Dr. Ede.
« En fournissant au cerveau une source d’énergie constante, il apaise le besoin de « réconfort » alimentaire et permet de rompre avec le cercle vicieux des compulsions. »
Bien sûr, le régime cétogène n’est pas une solution miracle.
Cependant, les recherches et témoignages actuels laissent entrevoir une lueur d’espoir pour les personnes en quête d’une solution naturelle et durable pour améliorer leur santé mentale et reprendre lâcher le contrôle de leur alimentation.
Adopter un régime cétogène pour la santé mentale : par où commencer ?
Le régime cétogène, avec ses promesses pour la santé mentale et son potentiel à calmer les compulsions alimentaires, vous interpelle ?
Vous vous demandez peut-être par où commencer et comment vous assurer de le faire correctement?
Pas de panique, voici quelques pistes pour vous guider dans cette démarche.
S’informer et se faire accompagner : des étapes clés pour un parcours réussi
Avant de bouleverser vos habitudes alimentaires, il est essentiel de bien vous informer sur le sujet et, en cas de doutes, de vous faire accompagner par des professionnels compétents.
« Il est important d’en apprendre davantage sur le régime cétogène avant de le recommander », souligne le Dr. Ede.
« Certaines personnes ne devraient pas suivre ce régime, notamment celles qui prennent certains médicaments psychiatriques. »
Voici quelques conseils pour bien démarrer votre transition :
- Consultez un professionnel de santé : En cas de traitements particuliers, avant d’entamer un régime cétogène, parlez-en à votre médecin ou à un nutritionniste spécialisé. Ils pourront vous aider à déterminer si ce régime est adapté à votre situation et vous accompagner dans sa mise en place.
- Renseignez-vous auprès de sources fiables : Le Dr. Ede, dans son livre « Change Your Diet, Change Your Mind », par exemple, explore en détail les différents aspects du régime cétogène et propose des conseils pratiques pour l’adopter sereinement.
- Soyez à l’écoute de votre corps : Chaque personne est unique. Soyez attentif aux signaux de votre corps et adaptez le régime cétogène à vos besoins et à votre rythme.
Gérer la phase d’adaptation et les obstacles : des étapes incontournables
Comme tout changement important, la transition vers un régime cétogène peut s’accompagner de quelques ajustements et obstacles à surmonter.
« Les premières semaines peuvent être un peu difficiles », admet le Dr. Ede.
« Certaines personnes peuvent se sentir plus mal avant de se sentir mieux, en raison de la phase d’adaptation. »
Voici quelques conseils pour traverser cette phase sereinement :
- Soyez patient : Accordez-vous du temps pour vous adapter au régime cétogène. Les effets bénéfiques ne se font pas toujours sentir du jour au lendemain.
- Buvez suffisamment d’eau : L’hydratation est essentielle, surtout en début de régime cétogène, pour aider votre corps à éliminer les toxines et à s’adapter au changement.
- Assurez un apport suffisant en électrolytes : Le régime cétogène peut entraîner une perte d’électrolytes (sodium, potassium, magnésium). Assurez-vous de consommer suffisamment d’aliments riches en électrolytes ou de vous supplémenter si besoin.
Soutenir sa motivation et cultiver sa persévérance
Adopter un nouveau mode d’alimentation, surtout lorsqu’il s’agit de rompre avec des habitudes ancrées depuis longtemps, demande de la motivation et de la persévérance.
« Le soutien et l’éducation sont essentiels pour aider les personnes à réussir », reconnaît le Dr. Ede.
Voici quelques pistes pour cultiver votre motivation et votre persévérance :
- Fixez-vous des objectifs réalistes : Commencez par des changements progressifs et augmentez la difficulté au fur et à mesure que vous vous sentez plus à l’aise.
- Trouvez du soutien : Parlez de votre démarche à vos proches, faites-vous accompagner ou rejoignez une communauté en ligne de personnes suivant un régime cétogène. Le partage d’expérience et le soutien mutuel sont précieux pour rester motivé.
- Célébrez vos succès : Chaque étape franchie est une victoire ! Prenez le temps de savourer vos progrès et de récompenser vos efforts (sans tomber dans le piège des récompenses alimentaires).
En conclusion, adopter un régime cétogène pour améliorer sa santé mentale et se libérer des compulsions alimentaires est un voyage personnel qui nécessite une bonne dose d’information, d’accompagnement et de persévérance.
N’hésitez pas à puiser dans les ressources disponibles, à vous entourer de professionnels compétents et à vous appuyer sur le soutien de votre entourage pour mettre toutes les chances de votre côté et atteindre vos objectifs de bien-être.
Reprendre le pouvoir sur son alimentation, retrouver la liberté mentale
L’alimentation moderne, avec son cortège d’aliments transformés et de dogmes nutritionnels erronés, a créé une véritable crise de santé mentale.
Les compulsions alimentaires, symptômes visibles de ce déséquilibre profond, touchent des millions de personnes, les laissant impuissantes face à des envies incontrôlables et un sentiment de culpabilité permanent.
Mais comme nous l’avons vu à travers les idées révolutionnaires du Dr. Georgia Ede, une nouvelle ère s’ouvre pour la psychiatrie et la nutrition.
L’alimentation, loin d’être un simple carburant pour le corps, se révèle être un puissant modulateur de notre cerveau, capable d’influencer notre humeur, nos comportements et notre bien-être mental.
Le régime cétogène, prôné par le Dr Ede, en proposant une alternative métabolique basée sur les cétones, offre une piste sérieuse pour apaiser les compulsions alimentaires, stabiliser l’humeur et améliorer le fonctionnement global du cerveau.
En nourrissant nos cellules avec les nutriments dont elles ont réellement besoin et en éliminant les substances inflammatoires et addictives, nous pouvons espérer rétablir un équilibre perdu et retrouver une relation sereine avec la nourriture.
N’oublions jamais que notre corps et notre esprit sont intimement liés.
Prendre soin de notre alimentation, c’est prendre soin de notre santé mentale.
Le chemin vers la guérison des compulsions alimentaires et d’une meilleure santé mentale passe par une approche holistique, où l’alimentation joue un rôle central et puissant.
Alors, êtes-vous prêt à reprendre le contrôle de votre assiette et à libérer votre mental des affres des compulsions ?
Le chemin vers la liberté alimentaire et mentale est à portée de main.
Osez le premier pas !
Pour Conclure...
L’alimentation cétogène, et plus particulièrement l’approche céto-carnivore que j’ai moi-même expérimentée, m’apparaît aujourd’hui comme une voie puissante pour apaiser les compulsions alimentaires et retrouver une sérénité mentale durable.
Loin d’être une solution miracle, elle offre un cadre scientifique solide et des pistes concrètes pour transformer sa relation avec la nourriture.
Les recherches du Dr. Ede qui parle de « Régime Cétogène », que j’applique et adapte en CÉTO-CARNIVORE chaque jour dans ma pratique, me confortent dans l’idée que la guérison est possible et passe par une approche globale « holistique », où l’alimentation tient une place centrale.
Pourquoi CÉTO-CARNIVORE plutôt que « simplement » cétogène?
Parce que c’est une alimentation cétogène « Royale »!
Plus sérieusement, parce que cette approche qui repose sur les bases du cétogène, présente de multiples avantages, comme ceux d’éliminer de votre alimentation les substances nocives des plantes en plus des aliments transformés qui peuvent provoquer de l’inflammation.
Un autre avantage considérable est d’augmenter la valeur nutritionnelle (quantitative et qualitative) de vos apports en consommant majoritairement des produits d’origine animale tout en augmentant les cétones qui sont la source d’énergie préférée des 2/3 du cerveau, y compris le cortex…
Surtout qu’il a été démontré qu’être en cétose pendant plusieurs mois augmente raisonnablement le nombre et l’efficacité des Mitochondries dans le corps et le cerveau, ce qui améliore considérablement la fonction neurologique!
La santé des mitochondries est essentielle à la santé et au fonctionnement du cerveau, et leur dysfonctionnement est lié depuis des décennies à de graves troubles de santé.
Si vous aussi, vous aspirez à vous libérer des compulsions alimentaires et à retrouver un bien-être durable grâce à une alimentation adaptée, je vous invite à explorer plus en profondeur l’approche céto-carnivore.
Je reste à votre écoute pour toute question ou autres besoins :)!
Ensemble, brisons les chaînes des compulsions alimentaires et ouvrons la voie vers une vie plus saine, plus libre et plus sereine.
Points Clés à retenir
- La psychiatrie traditionnelle montre ses limites face aux troubles alimentaires
Le modèle bio-psycho-social, bien qu’holistique en théorie, peine à expliquer les causes profondes des troubles alimentaires et à proposer des solutions durables. - L’alimentation moderne, un ennemi silencieux qui sabote notre santé mentale
Le régime Standard American Diet (SAD), riche en aliments transformés et pauvre en nutriments essentiels, crée un environnement délétère pour notre cerveau en provoquant inflammation, stress oxydatif et résistance à l’insuline. - La psychiatrie nutritionnelle, une nouvelle voie pour soigner les troubles mentaux
Cette approche novatrice considère l’alimentation comme un pilier essentiel de la santé mentale et propose de revenir à des aliments naturellement riches en nutriments tout en limitant ceux qui perturbent notre équilibre interne. - Le régime cétogène, une solution durable pour la santé mentale et les compulsions alimentaires
En induisant un état de cétose, le régime cétogène fournit au cerveau un carburant optimal sous forme de cétones, réduisant l’inflammation, améliorant la sensibilité à l’insuline et apaisant les envies alimentaires incontrôlées. - Adopter un régime cétogène pour la santé mentale : conseils pratiques
S’informer auprès de sources fiables, se faire accompagner par des professionnels compétents, être à l’écoute de son corps et cultiver la persévérance sont des étapes clés pour réussir cette transition alimentaire. - L’approche céto-carnivore, une voie puissante pour retrouver la liberté alimentaire et mentale
En éliminant les substances nocives des plantes et des aliments transformés tout en augmentant la valeur nutritionnelle des apports, cette variante du régime cétogène offre un cadre optimal pour apaiser les compulsions et retrouver un bien-être durable.
Qui est le Dr. Georgia Ede?
Le Dr. Georgia Ede est une psychiatre formée à Harvard qui s’est spécialisée dans la science de la nutrition, le métabolisme du cerveau et la santé mentale. Elle a plus de deux décennies d’expérience clinique, dont de nombreuses années en tant que psychiatre universitaire et consultante en nutrition au Smith College et aux services de santé de l’Université de Harvard, où elle a été la première à offrir des approches nutritionnelles comme alternative aux soins conventionnels.
Grâce à sa pratique de consultation virtuelle, elle utilise des interventions nutritionnelles et métaboliques, notamment des régimes paléo, cétogènes, le jeûne intermittent et des régimes d’élimination, pour aider les gens du monde entier à s’attaquer aux causes profondes des problèmes de santé mentale, à améliorer leur santé métabolique et souvent à réduire le besoin de médicaments psychiatriques.
Le Dr Ede donne des conférences internationales sur les approches diététiques des troubles psychiatriques, la science de la nutrition et la réforme des politiques nutritionnelles. Elle est également la créatrice et la directrice du premier cours accrédité sur les régimes cétogènes pour les praticiens de la santé mentale. Son livre « Change Your Diet, Change Your Mind » a été publié en janvier 2024.
Sur son site web Diagnosis:Diet et dans ses écrits, notamment pour Psychology Today, elle cherche à donner aux gens les informations dont ils ont besoin pour concevoir le régime alimentaire qui leur convient le mieux, en tenant compte des différences de physiologie individuelle. Elle est convaincue que ce que nous mangeons est de loin le facteur le plus important pour notre santé mentale et physique