Le Régime Carnivore: « The Carnivore Code » du Dr Paul Saladino (2020)

Le régime carnivore décrypté ! 🥩 Découvrez l'analyse complète du livre "The Carnivore Code" de Paul Saladino et ses arguments percutants sur l'alimentation ancestrale. 🌱❌ Top!

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Section 1 : Nos origines et l’importance de la viande dans l’évolution humaine

La Section 1 de « Carnivore Code » est un plaidoyer en faveur de la consommation de viande en tant que facteur clé de l’évolution humaine. Saladino s’appuie sur des données paléoanthropologiques et des études comparatives pour montrer que l’alimentation carnée a joué un rôle crucial dans le développement de notre cerveau et la transformation de notre système digestif.

1) Nos commencements

Ce chapitre retrace l’histoire de l’alimentation humaine depuis nos ancêtres hominidés. Saladino s’appuie sur des données isotopiques (azote 15) retrouvées dans les os fossilisés pour argumenter que l’Homo Sapiens et les Néandertaliens étaient des carnivores de haut niveau trophique, consommant la majorité de leurs protéines à partir de grands mammifères. Il souligne également la prédilection pour les animaux gras observée chez les peuples indigènes, expliquant ce choix par la densité calorique supérieure des graisses et la difficulté de trouver des sources de glucides digestibles dans la nature.

Points clés du chapitre:

  • La consommation de viande est un élément vital de l’évolution humaine depuis ses débuts.

  • Nos ancêtres étaient des carnivores de haut niveau trophique, se nourrissant principalement de grands mammifères.

  • La graisse animale était une source d’énergie essentielle pour nos ancêtres.

  • Les glucides digestibles étaient rares dans l’environnement paléolithique.

2) Notre pire erreur

Ce chapitre explore les conséquences de la Révolution Néolithique sur la santé humaine. Saladino conteste l’idée selon laquelle l’agriculture a été une étape positive pour l’humanité, argumentant qu’elle a entraîné un déclin de la santé, des carences nutritionnelles et une augmentation des maladies. Il compare l’état de santé des chasseurs-cueilleurs actuels à celui des populations occidentales modernes, soulignant la vigueur des premiers et les maladies chroniques qui affectent les seconds.

Points clés du chapitre:

  • La Révolution Néolithique a marqué un tournant négatif pour la santé humaine.

  • L’adoption de l’agriculture a entraîné une diminution de la taille, des carences nutritionnelles et une augmentation des maladies.

  • Les chasseurs-cueilleurs actuels jouissent d’une meilleure santé que les populations occidentales modernes.

  • Les maladies chroniques qui sévissent aujourd’hui sont liées à l’inflammation et à la résistance à l’insuline.

En résumé, la Section 1 de « Carnivore Code » défend l’idée que l’alimentation carnée a été essentielle à l’évolution humaine et que le passage à l’agriculture a marqué un déclin de notre santé. Saladino utilise de nombreux arguments scientifiques pour étayer sa thèse.

Section II : La toxicité des plantes

La Section II de « Carnivore Code » s’articule autour de l’hypothèse de la toxicité des plantes. Saladino affirme que les plantes, pour se protéger des prédateurs, ont développé un arsenal « d’armes chimiques » qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine. Il explore en détail différents types de toxines végétales et leurs mécanismes d’action sur l’organisme.

3) Des armes chimiques

Ce chapitre introduit le concept de défense des plantes. Saladino argue que les plantes, incapables de fuir ou de se défendre physiquement, ont développé des mécanismes de défense chimiques pour dissuader les animaux de les manger. Il remet en question l’idée que tout ce qui provient des plantes est bénéfique pour la santé, affirmant que de nombreuses substances considérées comme des « phytonutriments » sont en réalité des toxines destinées à repousser les prédateurs.

4) Brocoli: super héros ou super vilain?

Ce chapitre se concentre sur le brocoli et les autres légumes crucifères, souvent présentés comme des « super-aliments ». Saladino examine la composition chimique de ces légumes, notamment la présence de glucosinolates, transformés en isothiocyanates lors de la digestion. Il affirme que le sulforaphane, un isothiocyanate présent dans le brocoli, est une toxine qui agit comme un pro-oxydant, endommageant l’ADN et pouvant interférer avec le fonctionnement de la thyroïde. Il conteste l’idée que le sulforaphane soit un antioxydant bénéfique et met en garde contre la consommation excessive de crucifères.

5) À propos des licornes et autres contes de fées

Ce chapitre s’attaque aux polyphénols, une large famille de molécules végétales souvent présentées comme des antioxydants miracles. Saladino conteste cette vision idyllique et argumente que les polyphénols sont des substances de défense des plantes qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine. Il critique les études épidémiologiques qui ont établi un lien entre la consommation de polyphénols et une meilleure santé, soulignant leurs faiblesses méthodologiques et les biais potentiels. Il examine ensuite en détail les effets potentiellement toxiques de la curcumine, de la pipérine, des flavonoïdes, des tanins et du resvératrol sur l’organisme.

6) Les oxalates à l’attaque

Ce chapitre explore la toxicité des oxalates, des molécules organiques présentes en grande quantité dans certaines plantes. Saladino explique que les oxalates peuvent se lier au calcium dans l’organisme et former des cristaux qui peuvent s’accumuler dans les reins, la thyroïde, les vaisseaux sanguins et d’autres tissus. Il met en garde contre la consommation excessive d’aliments riches en oxalates, notamment les épinards, les amandes, les bettes à carde et les smoothies verts. Il cite des études qui ont lié les oxalates à des problèmes de santé variés, allant des calculs rénaux aux douleurs vaginales en passant par le cancer du sein.

7) Haricots rouges et maladie de Parkinson

Ce chapitre examine les lectines, des protéines présentes dans les plantes qui se lient aux glucides à la surface des cellules. Saladino argumente que les lectines végétales peuvent perturber le fonctionnement du système digestif, endommager l’intestin et déclencher des réactions inflammatoires. Il explore les effets de la phytohémagglutinine (PHA), une lectine présente dans les haricots rouges, sur le microbiote intestinal et l’intégrité de la barrière intestinale. Il présente ensuite des recherches qui suggèrent un lien possible entre la consommation de lectines et la maladie de Parkinson, mettant en avant l’hypothèse d’une migration des lectines du système digestif vers le cerveau via le nerf vague.

En résumé, la Section II de « Carnivore Code » présente un argumentaire détaillé sur la toxicité des plantes, mettant en lumière les dangers potentiels de certaines substances végétales largement consommées. Saladino s’appuie là encore sur de nombreuses études scientifiques pour étayer ses affirmations.

Section III : Déconstruction des mythes nutritionnels

La Section III de « Carnivore Code » s’attaque à plusieurs croyances répandues dans la nutrition moderne, les qualifiant de mythes non fondés sur des preuves scientifiques solides. Saladino utilise des études et des arguments logiques pour démonter ces idées reçues et promouvoir une vision alternative de l’alimentation basée sur la consommation de produits animaux.

8) Mythe n°1 : les plantes sont de super-aliments

Ce chapitre remet en question l’idée que les plantes soient des sources optimales de nutriments. Saladino compare la composition nutritionnelle des aliments d’origine animale et végétale, mettant en avant la richesse en nutriments des premiers et la faible biodisponibilité de certains minéraux dans les seconds. Il argumente que la présence d’acide phytique dans les plantes inhibe l’absorption du fer, du zinc, du magnésium et d’autres minéraux essentiels. Il souligne également la difficulté d’atteindre des apports suffisants en vitamines B, A et K en suivant un régime à base de plantes. Enfin, il évoque des études qui montrent une corrélation entre les régimes végétariens et une augmentation des troubles mentaux, suggérant un lien possible avec des carences nutritionnelles.

9) Mythe n°2 : les fibres sont indispensables à la santé de l’intestin

Ce chapitre réfute l’idée que les fibres soient nécessaires à une digestion saine. Saladino met en avant l’expérience des personnes qui suivent un régime carnivore et qui rapportent une amélioration de leur transit intestinal. Il cite des études qui montrent que la supplémentation en fibres n’améliore pas la constipation et que l’élimination des fibres peut même soulager ce problème. Il explore ensuite le rôle des fibres dans la prolifération bactérienne de l’intestin grêle (SIBO), affirmant que les fibres peuvent aggraver ce trouble en nourrissant les bactéries indésirables. Il conteste également l’idée que les fibres soient nécessaires à la production d’acides gras à chaîne courte, affirmant que ces derniers peuvent être synthétisés à partir du collagène présent dans la viande. Enfin, il remet en question le rôle des fibres dans la prévention du cancer du côlon et la protection de la muqueuse intestinale, citant des études qui ne montrent pas de bénéfice significatif.

10) Mythe n°3 : la viande rouge va raccourcir votre vie

Ce chapitre déconstruit le lien supposé entre la consommation de viande rouge et le cancer. Saladino critique le rapport du CIRC de 2015 qui a classé la viande rouge comme probablement cancérigène, soulignant ses faiblesses méthodologiques et les biais potentiels. Il cite des études qui ne montrent pas de corrélation entre la consommation de viande rouge et le cancer, et met en avant le rôle de l’inflammation et de la résistance à l’insuline comme facteurs de risque majeurs. Il examine les mécanismes par lesquels la viande rouge est supposée provoquer le cancer (fer héminique, composés N-nitroso, amines hétérocycliques), affirmant que ces derniers ne sont pas fondés sur des preuves solides.

11) Mythe n°4 : la viande rouge fait exploser le cœur

Ce chapitre s’attaque à l’hypothèse lipidique qui considère le cholestérol LDL comme la cause principale des maladies cardiaques. Saladino explique le rôle vital du LDL dans l’organisme et conteste l’idée que son augmentation soit nécessairement néfaste. Il argumente que l’athérosclérose est un processus inflammatoire et que la résistance à l’insuline est un facteur de risque majeur pour les maladies cardiaques. Il explique que la consommation de glucides et de sucres raffinés est la principale cause de résistance à l’insuline et que la viande rouge, en elle-même, n’a pas d’impact négatif sur le cœur. Il remet en question l’utilisation des statines pour abaisser le LDL et met en garde contre leurs effets secondaires potentiels.

En résumé, la Section III de « Carnivore Code » présente une vision alternative de la nutrition qui conteste les dogmes établis et défend une approche basée sur la consommation de produits animaux. Saladino utilise des études scientifiques et des arguments logiques pour étayer sa thèse.

Section IV : La pratique du régime carnivore

La Section IV de « Carnivore Code » se focalise sur la mise en pratique du régime carnivore. Saladino propose des conseils concrets pour adopter ce mode d’alimentation, aborde les difficultés potentielles et répond aux questions fréquemment posées.

12) Que manger dans un régime carnivore « du nez à la queue » ?

Ce chapitre détaille les aliments à privilégier dans le cadre d’un régime carnivore « de la tête à la queue ». Saladino encourage la consommation de tous les types de viande, y compris les abats (foie, cœur, rognons, etc.) et les parties grasses, riches en nutriments. Il souligne l’importance de choisir des viandes de qualité, idéalement issues d’animaux élevés en pâturage, et propose des méthodes de cuisson douces pour préserver les nutriments.

Points clés:

  • Consommer une variété de viandes, incluant les abats et les parties grasses.

  • Privilégier les viandes d’animaux élevés en pâturage.

  • Utiliser des méthodes de cuisson douces.

13) Les principaux écueils au début d’un régime carnivore

Ce chapitre aborde les difficultés que peuvent rencontrer les personnes débutant un régime carnivore. Saladino explique les adaptations physiologiques liées à la suppression des glucides, notamment la régulation du transit intestinal, l’équilibre électrolytique et la gestion de l’énergie. Il propose des solutions pour pallier aux carences potentielles en minéraux (sodium, magnésium, potassium) et en vitamines, et met en garde contre certains problèmes potentiels comme l’intolérance à l’histamine, la difficulté à digérer les graisses et les calculs biliaires.

Points clés:

  • S’hydrater abondamment et ajuster son apport en électrolytes.

  • Trouver le bon équilibre entre protéines et graisses.

  • Gérer les symptômes de sevrage des glucides.

  • Surveiller les carences potentielles et adapter son alimentation en conséquence.

14) Le bout du chemin et le début d’un nouvel art de vivre [environnement: l’impact environnemental du régime carnivore]

Dans le chapitre « Le bout du chemin et le début d’un nouvel art de vivre », Paul Saladino s’attaque à l’argument souvent avancé contre la consommation de viande : son impact environnemental néfaste. Il réfute l’idée que l’élevage soit le principal responsable du réchauffement climatique et propose une vision alternative qui met en avant le rôle positif des pratiques d’élevage extensif.

Voici les principaux points abordés:

  • L’élevage intensif vs extensif : Saladino distingue clairement l’élevage intensif, qu’il reconnaît comme néfaste pour l’environnement, de l’élevage extensif, qu’il présente comme une solution pour régénérer les sols et séquestrer le carbone.

  • Le rôle des ruminants dans la régénération des sols: Il s’appuie sur des études qui montrent que les ruminants, lorsqu’ils pâturent de manière régénérative, contribuent à la fertilisation des sols, à l’augmentation de la biodiversité et à la capture du carbone atmosphérique.

  • L’importance de la gestion des pâturages: Saladino met l’accent sur l’importance de pratiques d’élevage holistiques qui imitent les mouvements naturels des troupeaux d’herbivores sauvages, favorisant ainsi la santé des sols et la séquestration du carbone.

  • La production de méthane : Il reconnaît que les ruminants produisent du méthane, un gaz à effet de serre puissant, mais argue que ce méthane est recyclé naturellement dans l’atmosphère et que les émissions liées à l’élevage extensif sont compensées par la séquestration du carbone dans les sols.

  • L’agriculture et la déforestation : Saladino souligne que l’agriculture industrielle, avec ses monocultures et son utilisation massive de pesticides et d’engrais chimiques, est une cause majeure de déforestation, de dégradation des sols et d’émissions de gaz à effet de serre.

  • Une vision holistique de l’alimentation durable : Il propose une vision holistique de l’alimentation durable qui prend en compte l’impact environnemental de la production, de la transformation et du transport des aliments. Il suggère que l’élevage extensif, lorsqu’il est pratiqué de manière responsable, peut faire partie d’un système alimentaire durable.

En résumé, Saladino conteste l’idée simpliste selon laquelle la consommation de viande est nécessairement néfaste pour l’environnement et met en avant le potentiel de l’élevage extensif pour régénérer les sols et lutter contre le réchauffement climatique.

Foire aux questions

Est-ce que la viande de pâturage est meilleure que celle d’animaux nourris par des céréales ?
Oui. La viande de pâturage est plus riche en nutriments, notamment en oméga-3 et en vitamines liposolubles, et contient moins d’oméga-6 et de toxines environnementales.

Que faire si je fais « un écart » ?
S’il vous arrive de consommer des aliments non carnivores, ne vous culpabilisez pas. Reprenez simplement le régime carnivore au repas suivant et analysez les raisons de votre « écart » pour mieux gérer les situations similaires à l’avenir.

Comment faire cuire ma viande ?
Privilégiez les méthodes de cuisson douces comme la cuisson à la poêle, au four à basse température ou à la mijoteuse. Évitez les cuissons à haute température qui peuvent produire des composés cancérigènes.

Comment manger assez de gras ?
Consommez des morceaux de viande gras, ajoutez du gras animal fondu à vos plats ou buvez du bouillon d’os riche en collagène.

Est-ce que les protéines ne pourrissent pas dans notre intestin ? N’est-ce pas la plus mauvaise façon de digérer ?
Non. Les protéines sont digérées efficacement dans l’estomac grâce à l’acide chlorhydrique et aux enzymes digestives. La viande ne pourrit pas dans l’intestin.

Où nos ancêtres trouvaient-ils leur sodium, et quelle quantité en consommaient-ils ?
Nos ancêtres trouvaient du sodium dans le sang et les tissus des animaux qu’ils chassaient. Ils consommaient probablement des quantités importantes de sodium, supérieures aux recommandations actuelles.

Où nos ancêtres trouvaient-ils leur magnésium et leur potassium ?
Le magnésium et le potassium se trouvent dans la viande et les abats.

Ai-je besoin de compléments alimentaires avec un régime carnivore ?
En général, non. Un régime carnivore « de la tête à la queue » fournit tous les nutriments essentiels. Cependant, une supplémentation en vitamine D peut être nécessaire en fonction de l’exposition au soleil.

Est-ce que mon cholestérol LDL va augmenter avec un régime carnivore ?
C’est possible. Cependant, Saladino argue que l’augmentation du LDL n’est pas nécessairement néfaste et qu’il est plus important de se focaliser sur l’amélioration de l’alimentation et du mode de vie.

Quel bilan sanguin devrais-je faire avant ou après le début d’un régime carnivore ?
Un bilan sanguin complet comprenant les marqueurs de la fonction rénale, hépatique et thyroïdienne, ainsi que les niveaux de vitamines et de minéraux, est recommandé.

Est-ce que je peux manger du foie si j’ai des calculs biliaires ?
Oui. La consommation de foie ne pose pas de problème en cas de calculs biliaires.

Quelle quantité devrais-je manger dans un régime carnivore ?
Mangez à satiété et écoutez les signaux de votre corps. Il n’y a pas de restriction calorique dans le régime carnivore.

Que pensez-vous des repas « joker » ? (cheat meals)
Les « cheat meals » ne sont pas recommandés dans le régime carnivore. Ils peuvent perturber l’adaptation métabolique et déclencher des fringales.

Est-ce qu’une diète cétogène est dangereuse ?
Non. La diète cétogène est une approche nutritionnelle efficace et sans danger.

Est-il approprié pour un athlète de faire un régime carnivore ?
Oui. Le régime carnivore peut être bénéfique pour les athlètes, favorisant la récupération musculaire et l’optimisation des performances.

Que faire si mes symptômes ne s’améliorent pas avec un régime carnivore ?
Consultez un professionnel de santé pour identifier les causes de vos symptômes et adapter votre alimentation en conséquence.

Ai-je besoin de probiotiques avec un régime carnivore ?
Non. Un régime carnivore favorise un microbiote intestinal sain.

Ai-je besoin d’aliments fermentés avec un régime carnivore ?
Non. Les aliments fermentés ne sont pas nécessaires dans le régime carnivore.

Est-ce qu’un régime carnivore est vraiment sain sur le long terme ?
Oui. Saladino affirme que le régime carnivore est un mode d’alimentation sain et durable.

Est-ce qu’une diète cétogène carnivore est différente pour les femmes ?
Non. Les principes du régime carnivore sont les mêmes pour les hommes et les femmes.

Est-ce qu’un régime carnivore coûte vraiment cher ?
Non. Le régime carnivore peut être économique en privilégiant les morceaux de viande moins nobles et les abats.

En résumé, la Section IV de « Carnivore Code » fournit un guide pratique pour adopter et maintenir un régime carnivore. Saladino propose des conseils concrets pour gérer les défis potentiels et répond aux questions fréquemment posées, offrant ainsi un support aux personnes intéressées par ce mode d’alimentation.

Points clés à retenir

  • Le régime carnivore se base sur la consommation quasi exclusive d’aliments d’origine animale, prônant un retour à l’alimentation de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs.

  • L’agriculture et la consommation accrue de plantes sont considérées comme responsables d’un déclin de la santé humaine.

  • Les plantes sont remplies de toxines (phytoalexines, oxalates, lectines, flavonoïdes) qui peuvent perturber le fonctionnement de l’organisme.

  • Les bienfaits des plantes sur la santé sont remis en question et les mythes nutritionnels sur les “super-aliments”, les fibres, la viande rouge et le cholestérol sont déconstruits.

  • Des conseils pratiques sont donnés pour adopter le régime carnivore en limitant les risques de carences et en gérant les effets secondaires potentiels.

  • Le régime carnivore se présente comme une solution radicale pour l’optimisation de la santé, particulièrement pour les personnes souffrant de maladies auto-immunes.

  • L’impact environnemental du régime carnivore est abordé en remettant en question l’idée que la consommation de viande soit la cause principale du réchauffement climatique.

Qui est Paul Saladino?

Paul Saladino est un médecin américain, YouTubeur et auteur qui fait la promotion d’un régime alimentaire à base de produits animaux.
Voici les principaux éléments à retenir à son sujet :
  • Il a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de l’Arizona et est certifié en psychiatrie. Il ne pratique plus la médecine actuellement.
  • Depuis 2018, il est un fervent défenseur du régime carnivore, ne mangeant que de la viande, des abats et des produits laitiers. Il prétend que ce régime l’a guéri de problèmes auto-immuns comme l’asthme et l’eczéma sévère.
  • Il a écrit le livre « The Carnivore Code » en 2020 où il explique les bienfaits de ce mode alimentaire. Il y affirme notamment que les légumes sont toxiques.
  • Il produit de nombreux contenus sur YouTube et les réseaux sociaux pour promouvoir son approche, malheureusement, souvent de façon provocatrice et « pseudoscientifique » selon ses détracteurs.
  • En 2023, volte- face! Après 5 ans de régime carnivore strict, il décide de faire machine arrière suite à des « soit disant » problèmes de santé (baisse de testostérone, douleurs articulaires, troubles du sommeil). Il incorpore maintenant des glucides dans son alimentation toujours « animal-based » via les fruits.
  • Il vend des compléments alimentaires à base de viande et d’abats via sa société « Heart & Soil ».
En résumé, Paul Saladino, médecin devenu YouTubeur, est une figure controversée, aussi bien parmi les membres de la communauté carnivore que parmi ses détracteurs. En effet, il a fait la promotion agressive du régime carnivore pendant des années avant de décider d’assouplir son approche et de réintroduire des glucides.
Sa médiatisation ainsi que son engagement auprès de certains lobbies agroalimentaires pourraient lui être montés à la tête, le détournant de ses propos hyper documentés de ses débuts pour des stratégies marketing digne du showbiz  « à l’américaine »

Notes personnelles:

Ce livre est EXCELLENT !

C’est une mine d’informations accessible à tous et soigneusement sourcées. Ce livre de plus de 300 pages explore en profondeur le sujet de l’alimentation carnivore.

Un livre incontournable qui, malheureusement, n’existe pas en français 🙁 !

Concernant Saladino, autant je recommande ce livre +++, autant je ne suis plus du tout en accord avec sa manière d’être et de communiquer actuellement. Sa notoriété, transformée en showbiz, ses multiples volte-faces alimentaires et son rapprochement avec les lobbies agro-alimentaires, pharmaceutiques ou autres me font me tenir à distance de son discours. Pour le moment, il a perdu toute crédibilité à mes yeux.

Néanmoins, et j’insiste, ce livre est une pépite pour quiconque veut comprendre et se lancer dans l’alimentation carnivore. Pour infos, je vous partage dans le chapitre suivant toutes les ressources documentaires et scientifiques citées dans son livre et qui ont servies à son élaboration.

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Ressources documentaires & scientifiques du livre:

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Et vous, avez-vous déjà envisagé de changer de régime alimentaire pour améliorer votre santé ? Quelles ont été vos expériences et vos défis dans ce domaine ?
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