
Au Menu dans cet Article:
- Carnivore et Santé Cardiaque : la Révélation qui Change Tout!
- Le Régime Carnivore : Bouclier Imprenable ou Fausse Promesse pour la Santé Cardiaque ?
- Le Score Calcique : Un Murmure à ne pas ignorer, même sur le Chemin Carnivore
- Cholestérol, Inflammation, Insuline : Démêler les Fils de la Santé Cardiovasculaire chez les Carnivores
- Au-delà du Régime : Les Clés d'une Prévention Proactive pour une Santé Cardiovasculaire Optimale
- Pour conclure
- Points Clés à retenir...
- Qui est Kelly Hogan?
- Qui est Le Dr Philip Ovadia?
Carnivore et Santé Cardiaque : la Révélation qui Change Tout!
En tant que thérapeute et fervente défenseuse de l’Alimentation Carnivore, j’accompagne chaque jour des personnes en quête d’une meilleure « Santé » ou d’un meilleur « État d’être ».
Nombre d’entre elles souffrent de compulsions alimentaires, ces pulsions incontrôlables qui les poussent à manger, même (et surtout) lorsqu’elles n’ont pas faim, engendrant culpabilité, frustration et un sentiment (honteux) de perte de contrôle.
Le Régime Carnivore (ou Céto-carnivore), avec sa simplicité radicale et ses effets souvent spectaculaires sur la satiété et les fringales, s’impose pour beaucoup comme une véritable bouée de sauvetage.
Il est vrai que ce mode d’alimentation, axé sur la consommation exclusive de produits animaux, présente de nombreux avantages : perte de poids, amélioration de la digestion, réduction de l’inflammation, apaisement de sa relation à l’alimentation, augmentation de l’énergie…
Autant de bienfaits qui nourrissent l’espoir d’une santé optimale et durable.
Pourtant, une question cruciale se pose :
Le Régime Carnivore est-il la panacée, le « Graal » d’une santé à toute épreuve ?
Récemment, « My Carnivore Friend Nearly Died. Let’s Talk About It », une vidéo de Kelly Hogan, figure de proue de l’alimentation carnivore, m’a interpellée.
Elle y raconte l’histoire de son amie Cindy, une femme de 69 ans, en pleine forme, qui suit un régime carnivore strict depuis 5 ans.
Cindy, c’est l’image même de la vitalité : randonnées, séances de sport, jeux avec ses petits-enfants… rien ne semble l’arrêter !
Pourtant, cette femme apparemment en parfaite santé a récemment subi une double crise cardiaque.
Comment expliquer un tel paradoxe ?
Le Dr. Philip Ovadia, chirurgien cardiaque renommé invité par Kelly Hogan, nous apporte un éclairage précieux.
Selon lui, si le régime carnivore offre une base solide pour la santé, il ne constitue pas une garantie absolue contre les maladies cardiovasculaires.
D’autres facteurs, souvent négligés, peuvent entrer en jeu et menacer notre équilibre fragile.
Dans cet article, nous allons plonger au cœur de cette « zone grise », explorer les nuances de la santé cardiovasculaire chez les carnivores et décrypter les clés d’une prévention proactive, inspirée par les conseils avisés du Dr. Ovadia.
Prêts pour un voyage au-delà des dogmes?
Le régime carnivore : bouclier imprenable ou fausse promesse pour la santé cardiaque?
En étant impliquée dans l’alimentation carnivore et lors de mes accompagnements, je suis chaque jour témoin des transformations positives que ce régime peut apporter, notamment chez les personnes sujettes aux compulsions alimentaires.
Diminution des envies irrépressibles de sucre, meilleure gestion du poids, énergie retrouvée…
Les bienfaits sont nombreux et souvent spectaculaires.
Pourtant, l’histoire de Cindy, racontée par Kelly Hogan dans cette vidéo percutante, m’a poussée à interroger un principe souvent pris pour acquis :
Ce régime protège-t-il vraiment des maladies cardiaques ?
Cindy, malgré un régime carnivore strict, a été victime de deux crises cardiaques, avec des artères obstruées à 99 % et 80 %, malgré un mode de vie exemplaire.
Son alimentation semblait parfaite : steaks, burgers, côtes de bœuf, viande issue d’animaux nourris à l’herbe, sans la moindre trace de sucre, produits laitiers ou caféine.
Pourtant, cette apparente perfection n’a pas suffi à prévenir ses problèmes cardiaques.
Un sans-faute alimentaire qui rend son histoire encore plus troublante…
Le Dr. Philip Ovadia, chirurgien cardiaque renommé invité par Kelly Hogan, nous met en garde :
Le Régime Carnivore, aussi bénéfique soit-il, n’est pas une assurance tout risque contre les maladies cardiovasculaires.
« L’Alimentation Carnivore est excellente, probablement la meilleure chose que nous puissions faire d’un point de vue alimentaire. Mais je ne veux pas que les gens pensent que carnivore est la solution à tous les problèmes et qu’ils n’ont plus à se soucier de leur santé », explique-t-il.
Cindy, malgré un régime carnivore exemplaire, voyait son score calcique – un indicateur précoce de risque cardiovasculaire – augmenter d’année en année.
Il est important de noter que ce score était déjà élevé avant même son passage au carnivore (elle se situait dans le 82ème percentile), ce qui suggère que le régime n’est peut-être pas le seul responsable.
Le Dr. Ovadia évoque d’ailleurs la possibilité que le régime carnivore ait pu ralentir la progression de sa maladie coronarienne, malgré un score déjà élevé.
Un élément de réflexion important qui nous rappelle la complexité de l’interprétation des indicateurs de santé.
« Si votre score calcique augmente, il faut absolument comprendre pourquoi », insiste le Dr. Ovadia. «
Et si vous suivez un régime carnivore strict, il est fort probable que la cause ne soit pas (uniquement) alimentaire. »
Alors, si ce n’est pas (que) le régime alimentaire, qu’est-ce qui peut bien expliquer ces problèmes cardiaques ?
Le Dr. Ovadia nous invite à explorer des pistes souvent négligées : le stress chronique, l’exposition aux toxines environnementales et les infections chroniques.
Le stress, par exemple, peut jouer un rôle insidieux, même chez une personne qui se croit « zen ».
L’exposition aux toxines environnementales est une autre piste à ne pas négliger : les métaux lourds présents dans l’environnement (et donc potentiellement dans la viande si elle n’est pas issue d’élevages responsables), la pollution atmosphérique, les pesticides… sont autant de facteurs qui peuvent impacter la santé cardiovasculaire.
Enfin, les infections chroniques, souvent silencieuses, peuvent également jouer un rôle majeur.
La maladie de Lyme, les infections dentaires chroniques ou encore l’exposition prolongée aux moisissures sont autant d’exemples d’agressions que notre corps doit combattre, parfois au détriment de la santé cardiovasculaire.
L’histoire de Cindy nous rappelle cruellement que le corps humain est un système complexe et que l’alimentation, bien qu’essentielle, n’est qu’une pièce du puzzle.
Le Régime Carnivore, s’il offre un cadre solide pour une santé optimale, ne doit pas nous faire oublier l’importance d’une vision globale et d’une écoute attentive des signaux que notre corps nous envoie.
Le Score Calcique : Un Murmure à ne pas ignorer, même sur le Chemin Carnivore
L’histoire de Cindy nous a rappelé une vérité parfois déconcertante : même le régime alimentaire le plus sain ne peut effacer totalement des décennies d’habitudes moins vertueuses.
C’est là que le Score Calcique entre en jeu, comme un murmure discret mais persistant, nous alertant sur l’état de nos artères.
Imaginez vos artères comme des rivières, charriant le flot vital du sang à travers votre corps.
Avec le temps, des dépôts graisseux, appelés plaques d’athérome, peuvent s’accumuler sur leurs parois, rétrécissant le passage et augmentant le risque de blocage.
Le score calcique, c’est un peu comme une échographie de ces rivières, qui permet de détecter la présence de calcium dans les plaques d’athérome, signe d’une maladie coronarienne en développement.
Concrètement, cet examen indolore, réalisé à l’aide d’un scanner, mesure la quantité de calcium dans les artères coronaires.
Le résultat est exprimé en un score :
Un score de 0 indique l’absence de calcification, tandis qu’un score élevé témoigne d’une calcification importante et donc d’un risque accru de maladie cardiovasculaire.
« Le score calcique est un outil précieux, même pour les personnes suivant un régime carnivore« , souligne le Dr. Ovadia.
« Une augmentation de ce score, même chez un carnivore convaincu, doit être prise au sérieux. C’est un signal d’alarme qu’il ne faut pas ignorer. »
Alors, comment expliquer qu’un régime carnivore, réputé pour améliorer la santé cardiovasculaire, ne suffise pas toujours à faire baisser, voire même à empêcher l’augmentation du score calcique ?
La réponse est complexe et multifactorielle.
Le Dr Ovadia insiste sur le fait que « le score calcique ne raconte qu’une partie de l’histoire ».
Un score élevé avant le passage au carnivore, comme dans le cas de Cindy, indique une accumulation de dommages préexistante.
Le régime, aussi bénéfique soit-il, ne peut pas faire disparaître ces dommages du jour au lendemain.
Il peut cependant, comme l’avance prudemment le Dr. Ovadia, ralentir leur progression et offrir une meilleure base pour la santé future.
Mais le score calcique peut aussi nous alerter sur la présence d’autres facteurs de risque, insidieux et souvent passés sous silence.
Le stress chronique, l’exposition aux toxines environnementales, les infections chroniques… Autant de « bombes à retardement » qui peuvent miner notre santé cardiovasculaire, même avec un régime alimentaire impeccable.
Le Dr Ovadia recommande d’ailleurs d’aller plus loin que le simple score calcique et d’envisager, si nécessaire, des examens complémentaires pour obtenir une vision plus complète de la santé cardiovasculaire.
L’échographie des artères, par exemple, permet de visualiser la structure des vaisseaux sanguins et d’identifier d’éventuelles anomalies.
L’angiographie par scanner (CT-angiographie) offre une imagerie en 3D des artères coronaires, permettant d’évaluer avec précision leur état et le degré de calcification.
Enfin, la coronarographie, examen plus invasif, permet de visualiser les artères coronaires de l’intérieur grâce à l’injection d’un produit de contraste.
Ces examens ne sont bien sûr pas systématiques et seront proposés au cas par cas, en fonction de votre score calcique, de vos antécédents médicaux, de vos symptômes éventuels et d’autres facteurs de risque individuels.
Le message du Dr. Ovadia est clair :
« Le score calcique est un indicateur précieux, mais il ne faut pas s’arrêter là ».
Une approche globale, intégrant l’analyse des antécédents médicaux, des facteurs de risque individuels et la possibilité d’examens complémentaires, est essentielle pour prendre soin de sa santé cardiovasculaire de manière éclairée.
Cholestérol, Inflammation, Insuline : Démêler les Fils de la Santé Cardiovasculaire chez les Carnivores
Le cholestérol, cet éternel suspect pointé du doigt dans les maladies cardiaques…
On le diabolise, on le traque à coups d’analyses sanguines, on cherche à le faire baisser à tout prix.
Mais que se passe-t-il lorsque l’on adopte un régime carnivore, naturellement riche en cholestérol ?
Faut-il s’inquiéter de ces chiffres qui s’envolent sur les bilans sanguins ?
Le Dr. Ovadia, fort de son expérience auprès de patients carnivores, nous invite à nuancer le discours ambiant et à dépasser la simple obsession du chiffre.
« Le cholestérol n’est pas l’ennemi à abattre à tout prix », rappelle-t-il.
« Il faut avant tout s’intéresser à sa qualité et à son contexte. »
Imaginez un instant le cholestérol comme des colis en transit dans votre circulation sanguine.
Il en existe différents types, de tailles et de densités variables.
Les LDL, souvent qualifiées de « mauvais cholestérol », sont les plus connues. Mais saviez-vous qu’il existe des « grosses » LDL et des « petites » LDL ?
Les « petites » LDL, denses et compactes, sont les plus susceptibles de se faufiler à travers la paroi des artères et de former des plaques d’athérome.
Les « grosses » LDL, au contraire, circulent plus facilement dans le sang et sont considérées comme moins nocives.
C’est là que le bilan lipidique avancé (aussi appelé panel NMR) prend tout son sens. Cet examen sanguin permet d’aller au-delà des mesures classiques de cholestérol (total, LDL, HDL) et d’analyser précisément la taille et la densité des particules de cholestérol, mais aussi de mesurer les triglycérides et le « bon cholestérol » (HDL).
Il permet également d’évaluer le rapport triglycérides/HDL, un autre indicateur de risque cardiovasculaire.
Enfin, le bilan lipidique avancé peut aussi inclure la mesure de l’ApoB, un marqueur plus précis que le LDL pour évaluer le risque cardiovasculaire, notamment chez les personnes suivant un régime carnivore.
Pourquoi l’ApoB est-elle si intéressante dans ce contexte ?
Parce qu’elle permet de mesurer toutes les particules qui transportent le cholestérol, y compris les VLDL, souvent élevées avec un régime riche en graisses comme le régime carnivore.
« Connaître la taille des particules de LDL et le niveau d’ApoB est essentiel pour évaluer le risque cardiovasculaire chez les carnivores », insiste le Dr. Ovadia.
« Un taux de LDL élevé avec des particules de grande taille et un niveau d’ApoB bas n’est pas forcément alarmant. A l’inverse, un taux de LDL normal avec une forte proportion de petites particules denses et/ou un niveau d’ApoB élevé peut représenter un danger. »
Mais le cholestérol n’est qu’une pièce du puzzle.
Deux autres acteurs majeurs entrent en jeu :
l’Inflammation et l’Insulino-Résistance.
L’inflammation, c’est un peu comme un feu qui couve dans nos vaisseaux sanguins.
Elle peut endommager les parois des artères et favoriser la formation de plaques d’athérome.
Le régime carnivore, grâce à sa richesse en nutriments anti-inflammatoires comme les acides gras oméga-3 (présents dans les poissons gras, les viandes nourries à l’herbe et les œufs enrichis en oméga-3) et la taurine (un acide aminé abondant dans les viandes rouges), permet souvent de calmer ce « feu intérieur ».
Mais parfois, des facteurs sous-jacents – stress chronique, infections chroniques, exposition aux toxines… – entretiennent l’inflammation malgré un régime alimentaire adéquat.
L’insulino-résistance, quant à elle, est un trouble métabolique qui perturbe la façon dont notre corps utilise le sucre (glucose) comme source d’énergie.
Ce déséquilibre peut favoriser l’inflammation, augmenter le taux de triglycérides (un autre type de graisse dans le sang) et diminuer le « bon cholestérol » (HDL).
Le régime carnivore, en stabilisant la glycémie et en améliorant la sensibilité à l’insuline, est un allié de taille pour prévenir et inverser l’insulino-résistance.
Concrètement, en supprimant les glucides (sucres) de l’alimentation, on régule la production d’insuline, l’hormone qui régule le taux de sucre dans le sang.
De plus, la consommation de protéines et de graisses favorise la satiété et limite les pics de glycémie, ce qui contribue à améliorer la sensibilité à l’insuline.
« Il est important de comprendre que l’insulino-résistance peut persister, même chez des personnes suivant un régime carnivore depuis longtemps », précise le Dr. Ovadia.
« Si elle n’est pas diagnostiquée et traitée, elle peut contribuer au développement de maladies cardiaques, même en l’absence de symptômes évidents. »
Le message du Dr. Ovadia est clair : la santé cardiovasculaire est un équilibre fragile, influencé par une multitude de facteurs.
Le cholestérol, l’inflammation et l’insulino-résistance sont trois pièces maîtresses de ce puzzle complexe.
En comprenant leurs interactions et en adoptant une approche globale, nous pouvons prendre soin de notre santé cardiaque de manière plus éclairée, même sur le chemin carnivore.
Au-delà du Régime : Les Clés d'une Prévention Proactive pour une Santé Cardiovasculaire Optimale
L’alimentation carnivore, nous l’avons vu, offre un cadre solide pour améliorer sa santé, mais elle ne constitue pas une solution miracle à elle seule.
C’est un peu comme bâtir une maison solide :
Des fondations saines sont essentielles, mais il faut aussi veiller à la toiture, aux murs, aux fenêtres… pour garantir sa pérennité.
Alors comment s’assurer, même en suivant un régime carnivore, que l’on met toutes les chances de son côté pour une santé cardiovasculaire optimale ?
Le Dr. Ovadia, fidèle à son approche préventive, nous invite à devenir acteurs de notre santé et à ne pas négliger les piliers d’une hygiène de vie globale :
- Alimentation : Le régime carnivore, en privilégiant les aliments non transformés et en limitant drastiquement les glucides, constitue une base solide. Veillez à choisir des viandes de qualité, idéalement issues d’animaux nourris à l’herbe et élevés en plein air, pour limiter l’exposition aux toxines et maximiser l’apport en nutriments bénéfiques.
- Activité physique : Bouger régulièrement, c’est comme « huiler les rouages » de notre système cardiovasculaire. L’activité physique régulière, même modérée, améliore la circulation sanguine, réduit la pression artérielle et augmente le « bon cholestérol » (HDL). Trouvez une activité qui vous plaît et intégrez-la à votre quotidien, que ce soit la marche, la natation, le yoga, la danse…
- Sommeil : Le sommeil est un « bain régénérant » pour notre corps et notre esprit. Pendant le sommeil, notre corps se répare, régule ses hormones et élimine les toxines. Un sommeil de qualité et en quantité suffisante est donc crucial pour une bonne santé cardiovasculaire.
- Gestion du stress : Le stress chronique est un « poison insidieux » qui impacte notre santé à tous les niveaux. Il peut augmenter la pression artérielle, favoriser l’inflammation et perturber l’équilibre hormonal. Apprendre à gérer le stress, que ce soit par la méditation, la respiration profonde, le yoga, ou toute autre technique qui vous convient, est un investissement précieux pour votre santé.
- Exposition au soleil : Le soleil est un « allié précieux » pour notre santé. Il stimule la production de vitamine D, essentielle à la santé osseuse, musculaire et immunitaire. Certaines études suggèrent également un lien entre l’exposition quotidienne au soleil et une amélioration du profil lipidique et une réduction du risque de maladies cardiaques.
Mais au-delà de ces piliers fondamentaux, le Dr. Ovadia insiste sur l’importance d’une surveillance médicale personnalisée, notamment chez les personnes ayant des antécédents familiaux de maladies cardiaques ou présentant des facteurs de risque.
En plus du score calcique, d’autres tests et examens peuvent s’avérer précieux pour évaluer votre santé cardiovasculaire :
CRP (protéine C réactive) : Ce marqueur sanguin témoigne du niveau d’inflammation dans le corps. Des niveaux élevés de CRP peuvent indiquer un risque accru de maladie cardiaque.
Insuline à jeun et HOMA-IR : Ces tests permettent d’évaluer la façon dont votre corps utilise l’insuline et de dépister une éventuelle insulino-résistance, un trouble métabolique souvent lié aux maladies cardiaques.
Bilan lipidique avancé : Cet examen sanguin complet va bien au-delà du simple dosage du cholestérol total. Il permet d’analyser la taille des particules de LDL (“petites et denses” versus “larges et légères”), le niveau d’ApoB (un marqueur encore plus précis que le LDL pour le risque cardiovasculaire), ainsi que les taux de triglycérides et de HDL-cholestérol.
Dans certains cas, lorsque les mesures hygiéno-diététiques ne suffisent pas, le Dr. Ovadia n’exclut pas le recours à des solutions complémentaires :
Médicaments pour l’insulino-résistance : Si l’insulino-résistance persiste malgré l’adoption d’un mode de vie sain, des médicaments peuvent être envisagés pour améliorer la sensibilité à l’insuline.
Investigations plus poussées pour identifier la cause de l’inflammation : Si l’inflammation reste élevée malgré un régime alimentaire adapté, il est crucial d’en identifier la cause sous-jacente. Le Dr. Ovadia recommande alors d’explorer différentes pistes : recherche d’infections chroniques (maladie de Lyme, parodontite, etc.), d’exposition aux toxines environnementales (métaux lourds, moisissures, etc.) ou d’autres causes d’inflammation.
Le message du Dr. Ovadia est clair :
« Il est important d’être proactif dans sa santé cardiovasculaire. N’hésitez pas à discuter avec votre médecin de vos antécédents familiaux, de vos habitudes de vie et des examens complémentaires qui pourraient être pertinents dans votre cas. »
La santé cardiovasculaire est un « jardin » dont il faut prendre soin tout au long de sa vie.
En adoptant une approche globale, en intégrant les piliers d’une hygiène de vie saine et en dialoguant avec son médecin, on peut « cultiver » un terrain fertile pour une santé durable.
Pour Conclure...
L’histoire de Cindy, aussi troublante soit-elle, nous offre une leçon précieuse : le chemin vers une santé optimale est pavé de nuances et d’une compréhension profonde de notre individualité.
Le régime carnivore, s’il offre un cadre solide et des bienfaits indéniables, ne doit pas nous faire oublier l’importance d’une approche globale, qui englobe l’alimentation, bien sûr, mais aussi la gestion du stress, l’activité physique, le sommeil, l’exposition au soleil et une surveillance médicale adaptée.
Le Dr. Ovadia, avec son approche pragmatique et holistique, nous rappelle que la santé cardiovasculaire est un dialogue constant entre notre corps et notre environnement.
« L’alimentation Carnivore est excellente, probablement la meilleure chose que nous puissions faire d’un point de vue alimentaire. Mais je ne veux pas que les gens pensent que le carnivore est la solution à tous les problèmes et qu’ils n’ont plus à se soucier de leur santé », souligne-t-il.
Le score calcique, le cholestérol, l’inflammation et l’insulino-résistance sont autant de marqueurs à surveiller, des signaux que notre corps nous envoie pour nous indiquer s’il est en équilibre ou si des ajustements sont nécessaires.
En comprenant ces indicateurs, en les intégrant à une vision globale de notre santé et en dialoguant ouvertement avec notre médecin, nous pouvons prendre des décisions éclairées et tracer notre propre chemin vers le bien-être.
N’oublions pas que chaque individu est unique, avec son histoire, ses prédispositions génétiques et son environnement propre.
Ce qui fonctionne pour l’un ne fonctionnera pas forcément pour l’autre.
L’important est d’écouter son corps, de rester ouvert aux nouvelles informations et d’adapter ses choix en conséquence.
En tant que thérapeute ayant intégré l’alimentation carnivore à mes accompagnements, je suis convaincue que ce régime peut être un formidable levier pour retrouver une relation sereine avec la nourriture et améliorer sa santé globale.
Mais il est essentiel de l’intégrer à une vision holistique du bien-être, qui prend en compte tous les aspects de notre être : physique, mental et émotionnel.
Et vous, quelle est votre expérience avec le régime carnivore?
Partagez vos impressions et vos questions dans les commentaires ci-dessous !
Si vous avez des questions ou si vous aspirez à une transformation profonde et durable, n’hésitez pas à me contacter ;)!
J’espère que cet article vous aura été utile!
Sophy
🌺✨
Points Clés à retenir...
- Le régime carnivore n’est pas une garantie absolue contre les maladies cardiovasculaires.
- Le score calcique est un indicateur important de la santé cardiaque à surveiller régulièrement.
- La qualité du cholestérol est plus importante que sa quantité pour évaluer le risque cardiovasculaire.
- L’inflammation et l’insulino-résistance jouent un rôle crucial dans la santé cardiaque.
- Une approche holistique incluant alimentation, exercice, sommeil et gestion du stress est essentielle.
- Des examens médicaux réguliers et personnalisés sont recommandés pour une prévention efficace.
- Chaque individu est unique et nécessite une approche personnalisée pour optimiser sa santé cardiovasculaire.
Qui est Kelly Hogan?
Kelly Hogan est une figure emblématique du régime carnivore, qu’elle suit depuis 2004. Son parcours a débuté à l’âge de 25 ans, alors qu’elle pesait 119 kg et souffrait de problèmes de santé récurrents.
Confrontée à ces difficultés, elle a adopté un mode de vie basé uniquement sur la consommation de viande.
Après plus de 14 ans de pratique, Kelly est devenue une experte reconnue du régime carnivore. Elle partage son expérience et ses connaissances à travers diverses plateformes :
- Son site web « My Zero Carb Life », où elle propose du coaching carnivore.
- Sa chaîne YouTube, dédiée à 100% au mode de vie carnivore.
- Des interviews et des vidéos où elle partage ses conseils et astuces pour maîtriser ce régime.
Kelly Hogan est particulièrement appréciée pour son approche pratique et ses conseils sur la perte de poids, le comptage des macronutriments et la gestion des sensibilités alimentaires dans le cadre du régime carnivore. Son histoire personnelle de transformation et ses 14 années d’expérience en font une voix influente dans la communauté carnivore.
Qui est le Dr Philip Ovadia?
Le Dr Philip Ovadia est un chirurgien cardiaque qui a développé une approche centrée sur la santé métabolique pour prévenir les maladies cardiaques. Ayant lui-même lutté contre l’obésité, il a perdu plus de 45 kg en se concentrant sur sa santé métabolique. Il dirige maintenant une clinique virtuelle mondiale axée sur la prévention des maladies cardiaques par des changements alimentaires et de mode de vie.Ses principaux messages sont :
- La plupart des maladies chroniques sont liées à une mauvaise santé métabolique, pas seulement au cholestérol élevé.
- Les médicaments ne traitent que les symptômes, pas les causes profondes des maladies métaboliques.
- Il faut se concentrer sur une alimentation à base d’aliments entiers et non transformés.
- L’exercice de résistance est plus bénéfique que le cardio pour la santé à long terme.
- Des tests comme l’insuline à jeun et le ratio triglycérides/HDL sont plus révélateurs que le simple taux de cholestérol LDL.
- 88% des adultes américains sont métaboliquement malsains, même ceux de poids normal.
Le Dr Ovadia encourage les patients à prendre en charge leur santé en s’éduquant et en trouvant des médecins qui comprennent l’importance de la santé métabolique.