Au Menu dans cet Article:
- Et si la Solution aux Maladies Métaboliques se cachait dans nos Assiettes ?
- Glycémie en Dents de Scie : Pourquoi c'est un Problème (et comment y remédier)
- Les Huiles Végétales : Un Danger Insoupçonné pour Notre Santé Métabolique ?
- L'Industrie Agroalimentaire et ses Recommandations : Un Terrain Miné ?
- Agriculture Intensive : Un Désastre Silencieux pour Notre Santé et Notre Planète
- Repenser Notre Alimentation, Reprendre le Contrôle de Notre Santé
- Points Clés à retenir...
- Qui est le Dr Paul Mason?
- Études & Rapports
Et si la Solution aux Maladies Métaboliques se cachait dans nos Assiettes ?
En tant que thérapeute spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire, je suis constamment confrontée à la souffrance engendrée par la relation conflictuelle que beaucoup entretiennent avec la nourriture.
Les compulsions alimentaires, en particulier, sont souvent le symptôme visible d’un dysfonctionnement bien plus profond, un déséquilibre personnel, où l’alimentation, au lieu d’être source de plaisir et de vitalité, devient source d’angoisse et de culpabilité.
Mon approche thérapeutique intègre la dimension nutritionnelle comme un pilier fondamental d’un retour au bien-être. Elle vient en soutien et renforce l’efficacité d’un accompagnement psycho-émotionnel personnalisé.
J’ai pu constater les effets bénéfiques d’une alimentation adaptée, non seulement sur la santé physique, mais aussi sur l’équilibre émotionnel et la gestion des compulsions.
C’est dans cette quête permanente de solutions que j’ai découvert le travail du Dr Paul Mason, un médecin dont l’approche pragmatique et scientifique des maladies métaboliques a profondément résonné en moi.
Dans une vidéo captivante, il décortique les mécanismes par lesquels nos choix alimentaires peuvent impacter notre santé et remettre en question certains dogmes profondément ancrés dans notre société.
Ses propos, loin d’être de simples théories abstraites, prennent tout leur sens face aux défis de santé publique auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui : explosion des maladies chroniques, obésité galopante, diabète de type 2 en constante augmentation…
Alors que les recommandations nutritionnelles conventionnelles semblent souvent inefficaces, voire contre-productives, le Dr Paul Mason nous invite à explorer des pistes audacieuses, à déconstruire les idées reçues et à reprendre le contrôle de notre alimentation et de notre santé.
Préparez-vous à une plongée captivante au cœur des mécanismes qui régissent notre métabolisme et à découvrir comment des choix alimentaires éclairés peuvent transformer notre santé.
Glycémie en Dents de Scie : Pourquoi c'est un Problème (et comment y remédier)
En tant qu’ancienne infirmière, j’ai été confrontée de nombreuses fois aux idées reçues concernant l’alimentation, et plus particulièrement à celles qui m’ont été enseignées pour accompagner les personnes diabétiques…
L’une des croyances les plus répandues porte sur les pics de glycémie.
On entend souvent dire que ces fluctuations du taux de sucre dans le sang après un repas riche en glucides sont normales, qu’elles font partie du processus digestif.
On nous a longtemps appris que le corps pouvait gérer ces variations « grâce » à l’insuline, et que ces pics étaient inévitables après la consommation de glucides.
Mais est-ce vraiment le cas ?
D’ailleurs, pour la petite histoire, mon rôle de « soignante » auprès des personnes diabétiques se résumait essentiellement à leur injecter de l’insuline de manière anticipée, pour gérer le glucose que je devais leur conseiller de consommer ensuite…
Le Mythe des Pics de Glycémie Inoffensifs
Le Dr. Paul Mason, spécialiste reconnu en métabolisme, remet en question cette affirmation.
Selon lui, « Parler de personnes métaboliquement saines avec une variabilité glycémique extrême est un oxymore ».
En d’autres termes, si votre organisme fonctionne de manière optimale – c’est-à-dire si vous êtes capable de réguler efficacement votre glycémie, sans présenter de pics importants après les repas, grâce à une sensibilité optimale à l’insuline – votre glycémie ne devrait pas ressembler à un montagnes russes après chaque repas.
Pour mieux comprendre ce mécanisme, prenons une image.
Imaginez un instant votre corps comme une voiture et le glucose comme son carburant.
Une voiture bien entretenue, avec un moteur performant, utilisera ce carburant de manière fluide et constante.
En revanche, une voiture au moteur capricieux connaîtra des à-coups, des ratés, des accélérations brutales suivies de pertes de puissance.
De la même manière, des pics de glycémie répétés, loin d’être anodins, sont le signe d’un déséquilibre métabolique sous-jacent, potentiellement aggravé par une alimentation inadaptée.
La Réalité du Stress Oxydatif Induit par le Glucose
Et ce déséquilibre a un coût pour votre organisme.
Le Dr Mason l’affirme avec conviction : « Nous avons des preuves solides au niveau mitochondrial qu’il existe un stress oxydatif généré lorsque le glucose est une source de carburant. »
Le stress oxydatif, c’est un peu comme de la rouille qui s’installe progressivement dans vos cellules.
L’insuline, hormone sécrétée par le pancréas, joue un rôle crucial dans ce processus.
Elle agit comme une clé qui permet au glucose d’entrer dans les cellules pour être utilisé comme énergie.
Cependant, lorsque les pics de glycémie sont fréquents, les cellules deviennent moins sensibles à l’insuline, comme si la serrure était encrassée.
C’est ce qu’on appelle la résistance à l’insuline.
Ce déséquilibre favorise le stress oxydatif, un processus silencieux, mais aux conséquences potentiellement graves à long terme.
Plus le flux de glucose est important, plus ce stress oxydatif s’intensifie, endommageant les cellules et favorisant l’inflammation chronique, augmentant ainsi le risque de maladies cardiaques, de diabète de type 2, de certains cancers et même le vieillissement accéléré.
Ce constat interpelle, n’est-ce pas ?
Et si, au lieu de considérer les pics de glycémie comme une fatalité, nous nous interrogions sur leurs causes profondes et les solutions pour les prévenir, en adoptant par exemple une alimentation naturellement plus stable en termes de glycémie ?
C’est une réflexion essentielle pour retrouver un équilibre métabolique solide et une santé durable.
Les Huiles Végétales : Un Danger Insoupçonné pour Notre Santé Métabolique?
Le débat sur les graisses est souvent passionné, empreint de peurs et de contradictions.
Si nous avons intégré l’idée que certaines graisses sont bénéfiques, les huiles végétales, omniprésentes dans nos cuisines et mises en avant pour leur aspect « santé », suscitent encore de nombreuses interrogations.
L’Oxydation des Huiles Végétales : Un Danger Bien Réel
Pourtant, derrière leur image saine se cache une réalité moins idyllique.
Les huiles végétales, de par leur composition chimique, sont particulièrement sensibles à un phénomène appelé oxydation.
Imaginez une pomme fraîchement coupée qui, au contact de l’air, brunit et perd de sa saveur. Il se produit la même chose avec les huiles végétales, bien que le processus soit invisible à l’œil nu.
Lorsqu’elles sont exposées à la chaleur, à la lumière ou simplement au contact de l’air, les huiles végétales s’oxydent, se dégradant et générant des composés toxiques pour l’organisme.
Le Dr. Paul Mason alerte sur ce danger : « Nous savons que les huiles végétales sont oxydées et que lorsque vous les consommez, vous avez réellement ces molécules oxydées qui circulent dans le sang ».
Ces molécules, véritable « rouille » pour nos cellules, contribuent au stress oxydatif, aggravant l’inflammation et augmentant le risque de maladies chroniques.
Et ce n’est pas tout.
Une étude, évoquée par le Dr. Mason, a révélé que « chez les personnes résistantes à l’insuline, la consommation d’huiles végétales oxydées provoquait une augmentation considérable du stress oxydatif, persistant plus de 24 heures après un seul repas ».
Une découverte pour le moins inquiétante, qui nous pousse à nous interroger sur l’impact réel de ces huiles sur notre santé.
D’ailleurs, le Dr. Mason précise que même l’huile d’olive, souvent présentée comme une huile saine, « est aussi sujette à l’oxydation, mais dans une moindre mesure car elle possède moins de ces liaisons ».
Il est également important de noter que le processus de raffinage, utilisé pour la plupart des huiles végétales vendues en supermarché, aggrave le phénomène d’oxydation en dénaturant les huiles et en éliminant leurs antioxydants naturels.
Décrypter les Graisses : Polyinsaturées, Monoinsaturées et Saturées
Mais alors, toutes les huiles sont-elles égales face à l’oxydation ?
La réponse est NON.
La stabilité d’une huile face à l’oxydation dépend de sa structure chimique, plus précisément de la présence de liaisons insaturées.
- Les huiles polyinsaturées, riches en acides gras oméga-6 (comme l’huile de tournesol, de maïs ou de soja), sont les plus fragiles car elles possèdent de multiples liaisons insaturées, autant de points faibles susceptibles de s’oxyder.
- Les huiles monoinsaturées, comme l’huile d’olive, sont plus stables car elles ne contiennent qu’une seule liaison insaturée.
- Les graisses saturées, quant à elles, ne possèdent aucune liaison insaturée, ce qui les rend très résistantes à l’oxydation.
Pendant des décennies, les graisses saturées ont été pointées du doigt, accusées de tous les maux, des maladies cardiaques à l’obésité.
Ces accusations découlent en grande partie d’études controversées menées dans les années 50, qui ont établi un lien erroné entre graisses saturées et maladies cardiaques.
Des croyances qui persistent encore aujourd’hui, malgré l’absence de preuves scientifiques solides…
Déconstruire le Mythe du « High Fat » Néfaste
Il est donc crucial de ne pas mettre toutes les graisses dans le même panier.
Loin de l’image négative souvent associée aux graisses saturées, ces dernières, lorsqu’elles proviennent de sources saines comme la viande, les œufs ou le beurre, sont non seulement stables à la cuisson, mais également essentielles au bon fonctionnement de notre organisme.
Contrairement aux idées reçues, une alimentation riche en bonnes graisses, et donc faible en glucides raffinés et en huiles végétales raffinées, pourrait bien être la clé d’une meilleure santé métabolique et d’une meilleure gestion du poids.
L’alimentation cétogène, et plus encore l’alimentation carnivore (ou Céto-Carnivore), en privilégiant les graisses naturellement saturées et en limitant drastiquement les huiles végétales raffinées, offre une alternative intéressante pour prévenir le stress oxydatif lié à la consommation de graisses oxydées.
Privilégier des sources de graisses saturées de qualité, issues d’animaux élevés en pâturage et nourris à l’herbe, est également primordial pour un apport nutritionnel optimal.
L'Industrie Agroalimentaire et ses Recommandations : Un Terrain Miné ?
Depuis des décennies, nous sommes bombardés de recommandations nutritionnelles, censées nous guider vers une alimentation saine et équilibrée.
Pyramide alimentaire, quantités recommandées pour chaque groupe d’aliments, labels « santé » sur les produits transformés…
Mais ces conseils sont-ils réellement fondés sur des données scientifiques solides et impartiales ?
Les Conflits d’Intérêts au Cœur des Recommandations Alimentaires
Le Dr. Paul Mason, fort de son expérience de terrain, nous invite à la prudence.
Selon lui, les directives nutritionnelles ne seraient pas toujours élaborées dans le seul but de protéger notre santé.
« Les gens ont la fausse idée que les recommandations alimentaires sont formulées en se basant sur ce qui est bon pour la santé, et ce n’est tout simplement pas le cas », affirme-t-il.
Derrière ces recommandations, on retrouve souvent l’ombre de l’industrie agroalimentaire, avec ses intérêts économiques et son influence considérable.
Lobbying intense, financement de recherches biaisées, campagnes marketing bien huilées…
Les stratégies mises en place pour influencer notre alimentation sont nombreuses et souvent invisibles aux yeux du grand public.
Prenons l’exemple des allégations santé omniprésentes sur les emballages.
« Riche en fibres », « faible en gras », « source d’oméga 3″…
Ces messages, savamment orchestrés, sont conçus pour nous séduire et nous rassurer, même lorsque la globalité du produit est à remettre en question.
L’industrie du sucre, par exemple, a longtemps financé des études minimisant les effets néfastes du sucre sur la santé, tandis que l’industrie des huiles végétales promeut ses produits comme une alternative saine, malgré leur fragilité à l’oxydation.
L’Illusion d’une Alimentation Saine pour Tous
Le problème, c’est que ces recommandations, souvent inadaptées, voire contradictoires, contribuent à entretenir la confusion et à maintenir la population dans un état de santé précaire.
« Si du jour au lendemain, tout le monde adoptait une alimentation saine, il y aurait des pénuries alimentaires », souligne le Dr. Mason.
Une affirmation qui en dit long sur l’état actuel de notre système alimentaire.
En effet, l’offre alimentaire actuelle, dominée par les produits ultra-transformés, riches en sucres ajoutés, en huiles végétales raffinées et en additifs, est en décalage total avec les besoins réels d’une population en quête d’une alimentation saine et nourrissante.
Un changement radical des recommandations alimentaires, en faveur d’une alimentation plus naturelle et moins transformée, impliquerait une véritable révolution, bouleversant des industries entières et remettant en question des habitudes solidement ancrées.
Prenons l’exemple des États-Unis.
Selon une enquête nationale, seuls 12% des adultes américains présentent les marqueurs d’une bonne santé métabolique.
Pourtant, les recommandations alimentaires américaines ne tiennent pas compte de cette réalité et s’adressent à une population majoritairement en mauvaise santé métabolique.
« Je trouve illogique que quiconque recommandant un régime alimentaire alternatif puisse être accusé de désinformation », conclut le Dr. Mason, face à ce constat alarmant.
Face à ces constats, il est légitime de s’interroger sur la pertinence de se tourner vers des modèles alimentaires alternatifs, fondés sur des données scientifiques solides et non influencés par des intérêts économiques.
L’alimentation cétogène, et plus encore l’alimentation carnivore, s’inscrivent dans cette démarche en prônant une consommation d’aliments non transformés et en excluant les catégories d’aliments souvent mises en cause dans les problèmes de santé publique.
Alors, comment s’y retrouver dans cette jungle d’informations contradictoires et d’intérêts divergents ?
Comment faire la part des choses entre marketing et données scientifiques fiables ?
L’enjeu est de taille : Reprendre le Pouvoir sur notre Alimentation et notre Santé, en nous informant de manière critique et en osant questionner les dogmes établis.
Agriculture Intensive : Un Désastre Silencieux pour Notre Santé et Notre Planète
Le lien entre alimentation et santé est indéniable.
Mais avons-nous conscience que ce lien s’étend bien au-delà de nos assiettes, jusqu’aux méthodes de production agricole qui nourrissent notre monde ?
L’Agriculture Industrielle : Une Menace pour la Fertilité des Sols
Pendant des décennies, l’agriculture intensive a été présentée comme la solution pour nourrir une population mondiale en pleine croissance.
Rendements élevés, coûts réduits, disponibilité accrue des denrées alimentaires… Mais cette course effrénée à la production a un prix, et c’est notre planète qui en paie le plus lourd tribut.
« Chaque fois que vous labourez la terre, vous exposez des milliards de bactéries au soleil et au vent. Il n’y a pas de moyen plus sûr de transformer la terre en poussière que de la labourer », alerte le Dr. Paul Mason.
Le labour intensif, loin d’être anodin, fragilise les sols en détruisant sa structure et sa vie microbienne.
Cette pratique conduit à une perte de matière organique, favorise l’érosion et la compaction des sols, et engendre une dépendance accrue aux engrais chimiques et aux pesticides.
Ces produits chimiques, en plus de polluer les eaux et de menacer la biodiversité, s’accumulent dans nos aliments et peuvent avoir des effets néfastes sur notre santé.
De plus, la dégradation des sols amplifie le changement climatique.
Les sols, lorsqu’ils sont appauvris, libèrent du CO2 dans l’atmosphère, contribuant ainsi au réchauffement de la planète.
A l’inverse, des sols sains et vivants jouent un rôle de puits de carbone, en stockant le CO2 atmosphérique et en atténuant ainsi l’effet de serre.
L’Alternative de l’Agriculture Régénératrice
Face à ce constat alarmant, une alternative émerge : l’agriculture régénératrice.
Loin de l’approche extractive de l’agriculture industrielle, l’agriculture régénératrice s’inspire des cycles naturels pour restaurer la santé des sols et produire des aliments plus nutritifs.
« L’agriculture basée sur le pâturage, avec des ruminants, peut réellement régénérer le sol », affirme le Dr. Paul Mason.
Imaginez un troupeau de vaches qui pâturent paisiblement dans un pré.
Leurs sabots, loin de dégrader le sol, le massent délicatement, tandis que leurs déjections, riches en éléments nutritifs, agissent comme un engrais naturel.
Le pâturage tournant, qui consiste à déplacer régulièrement les animaux sur différentes parcelles, permet de fertiliser les sols, de favoriser la repousse de l’herbe et de limiter la prolifération des parasites.
Au-delà du pâturage, d’autres pratiques s’inscrivent dans cette démarche d’agriculture régénératrice: l’agriculture sans labour, la permaculture, l’agroforesterie, la rotation des cultures…
Autant de méthodes qui, en s’inspirant de la nature, permettent de produire une nourriture abondante et nutritive, tout en préservant la santé de notre planète.
L’Impact de la Dégradation des Sols sur la Santé Humaine
Mais l’appauvrissement des sols n’est pas seulement une catastrophe écologique, c’est aussi une menace pour notre santé.
« Le problème avec l’agriculture, c’est qu’à chaque récolte, on retire des nutriments du sol », explique le Dr. Paul Mason.
Un cercle vicieux s’installe alors : des sols appauvris produisent des aliments moins riches en nutriments, ce qui affaiblit notre organisme et nous rend plus vulnérables aux maladies.
Des études ont montré que les fruits et légumes d’aujourd’hui contiennent souvent moins de vitamines et de minéraux que ceux cultivés il y a quelques décennies.
Un exemple frappant est celui de l’hémochromatose, une maladie génétique qui entraîne une absorption excessive de fer.
Si l’excès de fer est souvent pointé du doigt, le Dr. Mason souligne que « ce n’est pas tant un excès de fer qui est à l’origine des dommages oxydatifs et des conséquences néfastes observées dans l’hémochromatose, mais plutôt une carence relative en autres nutriments comme le cuivre et le zinc ».
Des carences aggravées par la faible teneur en micronutriments des aliments issus de l’agriculture industrielle.
Par ailleurs, l’utilisation massive de pesticides dans l’agriculture conventionnelle suscite de plus en plus d’inquiétudes.
Ces substances chimiques, destinées à protéger les cultures des insectes et des maladies, se retrouvent en quantité non négligeable dans notre alimentation.
Si les effets à long terme de ces résidus de pesticides sur notre santé sont encore mal connus, de nombreuses études suggèrent qu’ils pourraient être impliqués dans le développement de certaines maladies chroniques.
Enfin, la faible densité nutritionnelle des aliments industriels, combinée à la présence d’additifs et d’ingrédients raffinés, pourrait également contribuer aux compulsions alimentaires.
Le corps, insatisfait sur le plan nutritionnel, envoie des signaux de faim permanents, poussant à la surconsommation, aux grignotages et dans le pire des cas aux compulsions incontrôlables.
En conclusion, la santé de notre alimentation est intimement liée à la santé de nos sols.
En privilégiant une alimentation issue de l’agriculture régénératrice, nous faisons le choix d’une alimentation plus nutritive, plus respectueuse de l’environnement et plus durable pour les générations futures.
Repenser Notre Alimentation, Reprendre le Contrôle de Notre Santé
En tant que thérapeute, je suis constamment à la recherche de solutions pour aider mes patients à retrouver un bien-être durable, notamment ceux qui, comme beaucoup, se sentent prisonniers de compulsions alimentaires.
L’alimentation, bien plus qu’un simple carburant pour notre corps, joue un rôle central dans notre santé physique et mentale.
La discussion avec le Dr Paul Mason, dont vous venez de lire les points clés, met en lumière des aspects souvent méconnus de l’alimentation moderne.
Il nous rappelle avec force que les recommandations nutritionnelles dominantes ne sont pas nécessairement garantes de bonne santé, et qu’il est crucial de s’informer par soi-même, de questionner les dogmes et de se tourner vers des sources d’information fiables.
Ce que nous mangeons, comment ces aliments sont produits et l’impact de nos choix alimentaires sur notre santé et notre environnement, sont autant de sujets complexes qui méritent une attention particulière.
Le Dr Mason nous encourage à ne pas considérer les pics de glycémie comme une fatalité et à nous interroger sur les dangers potentiels des huiles végétales raffinées, même celles présentées comme « saines ».
Il dénonce également l’influence de l’industrie agroalimentaire sur les recommandations nutritionnelles et souligne l’importance cruciale de l’agriculture régénératrice pour la santé de nos sols, de notre alimentation et de notre planète.
Face à ces constats, il est facile de se sentir démunis.
Mais n’oublions pas que nous avons tous le pouvoir d’agir, à notre échelle, en faisant des choix alimentaires éclairés et conscients.
L’alimentation cétogène, en limitant drastiquement les glucides et en privilégiant les aliments riches en bonnes graisses, offre une approche efficace pour stabiliser la glycémie, réduire l’inflammation et améliorer la sensibilité à l’insuline.
L’alimentation carnivore, quant à elle, va encore plus loin en s’appuyant sur la consommation exclusive d’aliments d’origine animale, permettant ainsi d’éliminer les sources potentielles d’inflammation et de se concentrer sur des aliments naturellement riches en nutriments.
Au-delà du simple régime alimentaire, c’est une véritable philosophie de vie qui s’offre à nous, une invitation à renouer avec une alimentation plus naturelle, plus respectueuse de notre physiologie et de notre environnement.
Et si la clé d’une santé durable et d’une relation apaisée avec la nourriture résidait dans cette démarche de simplicité et de bon sens ?
C’est la réflexion que j’espère avoir suscitée à travers cet article.
N’hésitez pas à me faire part de vos impressions et de vos questions en commentaire !
Points Clés à retenir...
L’impact dévastateur du sucre et des huiles végétales sur la santé métabolique
Le Dr Paul Mason remet en question l’idée que les pics de glycémie après les repas sont normaux et inoffensifs. Il explique que ces fluctuations sont le signe d’un déséquilibre métabolique et peuvent engendrer un stress oxydatif néfaste pour l’organisme.
Les dangers insoupçonnés des huiles végétales pour la santé
Les huiles végétales, souvent considérées comme saines, sont en réalité très sensibles à l’oxydation lorsqu’elles sont exposées à la chaleur, à la lumière ou à l’air. Cette oxydation génère des composés toxiques qui contribuent au stress oxydatif et à l’inflammation chronique.
L’influence de l’industrie agroalimentaire sur les recommandations nutritionnelles
Le Dr Mason met en garde contre les conflits d’intérêts qui existent entre l’industrie agroalimentaire et les recommandations nutritionnelles. Il souligne que ces dernières ne sont pas toujours élaborées dans le seul but de protéger la santé des consommateurs.
L’agriculture intensive : un désastre pour la santé et l’environnement
L’agriculture intensive, avec ses pratiques comme le labour et l’utilisation massive de pesticides, appauvrit les sols et produit des aliments moins riches en nutriments. Cette dégradation des sols a un impact négatif sur la santé humaine et contribue au changement climatique.
L’importance de repenser notre alimentation pour reprendre le contrôle de notre santé
Face à ces constats alarmants, il est crucial de s’informer, de questionner les dogmes alimentaires et de se tourner vers des approches nutritionnelles alternatives comme l’alimentation cétogène ou carnivore, qui privilégient des aliments naturels et limitent les sources d’inflammation.
Qui est le Dr Paul Mason ?
Le Dr Paul Mason est un médecin australien spécialisé en médecine du sport et de l’exercice. Il a obtenu son diplôme de médecine avec mention à l’Université de Sydney et possède également des diplômes en physiothérapie et en santé au travail.
Quelques éléments marquants de son parcours et de son expertise :
- Il est membre accrédité du Collège Australasien des Médecins du Sport et de l’Exercice, titre qui requiert 4 années d’études supplémentaires après l’école de médecine.
- Il a une grande expertise dans la thérapie nutritionnelle, en particulier en ce qui concerne les régimes pauvres en glucides, cétogènes, paléolithiques et carnivores. Il donne régulièrement des conférences sur la nutrition en Australie et à l’international.
- Il traite à la fois le grand public et des athlètes d’élite dans de nombreux sports. Il a notamment travaillé avec des équipes professionnelles comme les Penrith Panthers ou le Sydney FC.
- Il s’intéresse particulièrement au traitement des douleurs chroniques du dos et des tendons. Son expérience en physiothérapie lui permet d’avoir une approche holistique.
- Il a développé une grande expertise sur les dernières avancées scientifiques concernant la perte de poids et la nutrition, en utilisant une approche faible en glucides pour aider ses patients à obtenir d’excellents résultats.
En résumé, le Dr Paul Mason est un médecin du sport australien réputé, spécialiste de la nutrition et des approches pauvres en glucides, qui traite à la fois le grand public et des sportifs de haut niveau. Son approche combine son expertise médicale et ses connaissances en physiothérapie.
Études & Rapports
A titre indicatif, voici quelques études scientifiques que j’ai trouvé et qui explorent le lien entre le glucose et le stress oxydatif au niveau mitochondrial :
Études générales sur le sujet :
- Brownlee, M. (2001). Biochemistry and molecular cell biology of diabetic complications. Nature, 414(6865), 813–820.
- Cet article de synthèse explore les mécanismes moléculaires par lesquels l’hyperglycémie chronique (excès de glucose dans le sang) conduit à des complications du diabète, notamment via le stress oxydatif au niveau mitochondrial.
- Nishikawa, T., Edelstein, D., Du, X. L., Yamagishi, S. I., Matsumura, T., Kaneda, Y., … Brownlee, M. (2000). Normalizing mitochondrial superoxide production blocks three pathways of hyperglycaemic damage. Nature, 404(6779), 787–790.
- Cette étude fondamentale démontre que la normalisation de la production de radicaux libres dans les mitochondries peut bloquer plusieurs voies de dommages cellulaires induits par l’hyperglycémie.
Études plus spécifiques sur le rôle des mitochondries :
- Yu, T., Robotham, J. L., & Yoon, Y. (2006). Increased production of reactive oxygen species in hyperglycemic conditions requires dynamic change of mitochondrial morphology. Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 103(8), 2617–2622.
- Cette étude montre que l’augmentation de la production de radicaux libres en condition d’hyperglycémie est liée à des changements dynamiques de la morphologie des mitochondries.
- Rossignol, P., & Faustin, B. (2003). Mitochondrial threshold effects. The Biochemical Journal, 370(Pt 3), 751–762.
- Cet article explique le concept d’effet de seuil mitochondrial, selon lequel un excès de glucose peut saturer la capacité des mitochondries à produire de l’énergie, conduisant à un stress oxydatif accru.
Voici quelques pistes d’études et de rapports qui permettent de documenter la prévalence de la mauvaise santé métabolique aux États-Unis et ailleurs :
Aux États-Unis :
- National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES): C’est une enquête nationale continue menée par le National Center for Health Statistics (NCHS) des États-Unis. Elle fournit des données sur un large éventail de paramètres de santé, y compris les indicateurs de santé métabolique (obésité, hypertension, cholestérol, glycémie…).
- Pour accéder aux données et publications NHANES, c’est sur le site web du NCHS : https://www.cdc.gov/nchs/nhanes/index.htm
- Étude mentionnée par le Dr. Mason (12% de la population américaine métaboliquement saine) : Il est fort probable qu’il fasse référence à l’étude :
- Araújo, J., Cai, J., Stevens, J., & Topol, E. J. (2019). Prevalence of Optimal Metabolic Health in American Adults: National Health and Nutrition Examination Survey 2009–2016. Metabolic Syndrome and Related Disorders, 17(6), 291–298.
- Cette étude a révélé que seulement 12,2% des adultes américains présentaient une santé métabolique optimale, sur la base de cinq facteurs de risque.
Ailleurs dans le monde :
- Global Burden of Disease Study (GBD) : Ce projet de recherche mondial fournit des estimations sur la prévalence et l’impact d’un grand nombre de maladies et facteurs de risque, y compris les maladies métaboliques, dans de nombreux pays.
- Tu peux accéder aux données et publications GBD sur le site web de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) : http://www.healthdata.org/gbd
- Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : L’OMS publie des rapports et des statistiques sur la prévalence des maladies chroniques, y compris les maladies métaboliques, au niveau mondial et régional.
- Tu peux consulter le site web de l’OMS : https://www.who.int/
Merci beaucoup Sophie !!!
Avec plaisir!
Merci à toi pour ton retour 🙏🏼😊
Un article très intéressant sur deux points clés notamment: la toxicité des hyperglycémies et celle des huiles de graines…Une vision élargie au mode de vie et de traitements des sols, et une approche personnelle sur la prise en charge globale des patients. Merci pour ce travail!
Merci beaucoup pour ce retour 🙂