Au menu dans cet article:
- Découvrez le Régime Carnivore avec le Dr Shawn Baker: "The Carnivore Diet"
- Points clés à retenir
- Qui est Shawn Baker?
- Notes Personnelles
- Ressources documentaires & scientifiques du livre
Si, comme moi, vous ne maitrisez pas l’anglais ou du moins pas suffisamment pour lire un livre entier de manière fluide et en comprendre toutes les nuances,
ou peut-être n’avez-vous tout simplement ni le temps ni l’envie de lire un livre complet, même si vous trépignez d’impatience de découvrir son contenu,
Pas de panique!!
Ce résumé est fait pour vous!
Que vous soyez céto-carnivore, carnivore averti, carni-sceptique ou carni-curieux, ce résumé est fait pour vous. J’espère qu’il vous apportera l’essence des précieuses informations que contient ce livre.
Livre que je ne peux que vous recommander de lire (pour les anglophones of course ;)!)
livre à retrouver ici
Chapitre 1 : Son histoire
Le premier chapitre du livre « Le régime carnivore » est un récit personnel du Dr Shawn Baker, retraçant son parcours de vie et les événements qui l’ont conduit à adopter et à promouvoir le régime carnivore. Il s’agit d’une introduction à la fois touchante et instructive, permettant au lecteur de comprendre les motivations et les expériences personnelles qui sous-tendent son plaidoyer en faveur d’une alimentation exclusivement carnée.
1. Une enfance marquée par l’athlétisme et la nutrition
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Intérêt pour l’athlétisme: Dès son enfance, le Dr Baker est passionné par l’athlétisme, inspiré par les exploits des athlètes olympiques. Il se lance dans la pratique de divers sports, cherchant à améliorer sa force et sa performance.
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Premières expérimentations diététiques: Conscient de l’importance de la nutrition pour l’athlétisme, il commence à s’intéresser à l’alimentation et à expérimenter différents régimes, notamment des poudres de protéines et des suppléments.
2. Parcours professionnel et découverte du soulevé de terre
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Un talent pour soulever des poids: Le Dr Baker découvre son talent pour le soulevé de terre, une discipline qui le passionnera et qu’il pratiquera à haut niveau.
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Etudes de médecine et carrière de chirurgien: Il poursuit des études de médecine, fasciné par la science et le corps humain, et devient chirurgien orthopédique.
3. Défis personnels et remise en question de la nutrition
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Syndrome métabolique et prise de conscience: Malgré sa pratique sportive intense, le Dr Baker développe un syndrome métabolique et prend conscience des limites de l’exercice pour compenser une mauvaise alimentation.
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Exploration des régimes à faible teneur en glucides: Il se lance dans l’exploration des régimes à faible teneur en glucides, notamment le régime cétogène, et constate une amélioration de sa santé et de son énergie.
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Lecture critique de la littérature scientifique: Il approfondit ses connaissances en nutrition en lisant des ouvrages critiques sur les dogmes nutritionnels établis, remettant en question les recommandations traditionnelles.
4. Suspension du milieu médical et intérêt pour le régime carnivore
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Promotion du régime cétogène auprès des patients: Fort de son expérience personnelle, le Dr Baker commence à promouvoir le régime cétogène auprès de ses patients, observant des résultats positifs.
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Suspension de ses privilèges hospitaliers: Ses pratiques non conventionnelles et son intérêt croissant pour la nutrition le conduisent à une suspension de ses privilèges hospitaliers, suite à des accusations de négligence.
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Découverte de la communauté carnivore: Pendant cette période difficile, il découvre la communauté carnivore et s’intéresse de plus en plus à ce régime radical, constatant des témoignages de guérison et de bien-être.
5. Expérience personnelle et plaidoyer en faveur du carnivorisme
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Transition vers un régime carnivore: Le Dr Baker se lance dans un défi carnivore de 30 jours, puis décide de poursuivre ce régime, observant des améliorations continues de sa santé, de son énergie et de ses performances sportives.
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Critiques et controverses: Il fait face à de vives critiques de la part de la communauté médicale et des défenseurs du véganisme, qui jugent son régime dangereux et irresponsable.
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Engagement en ligne et popularisation du régime carnivore: Il s’engage activement en ligne, partageant son expérience et ses connaissances sur le régime carnivore, et participant à des podcasts et des interviews, contribuant à populariser ce mode d’alimentation.
En résumé, le chapitre 1 est une introduction personnelle et touchante au régime carnivore, à travers le parcours de vie du Dr Baker. Il permet au lecteur de comprendre les motivations, les expériences et les défis qui l’ont conduit à adopter ce régime et à devenir un fervent défenseur de ses bienfaits.
Chapitre 2 : Où nous sommes-nous trompés ?
Le chapitre 2 du livre « Le régime carnivore » aborde un sujet crucial : les limites et les biais de la recherche nutritionnelle humaine. Le Dr Baker met en lumière les faiblesses des études épidémiologiques qui ont façonné les recommandations diététiques pendant des décennies, et propose une approche plus critique et objective pour repenser la nutrition.
1. Les limites de la recherche nutritionnelle
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Difficulté des études sur l’homme : Le Dr Baker souligne la complexité et les défis inhérents aux études nutritionnelles sur l’homme. Il explique qu’il est difficile de contrôler toutes les variables et d’isoler l’impact réel de l’alimentation sur la santé, en raison de la multitude de facteurs confondants (mode de vie, génétique, environnement, etc.).
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Faiblesses des études épidémiologiques : Il critique la fiabilité des études épidémiologiques, souvent basées sur des questionnaires alimentaires rétrospectifs, subjectifs et imprécis. Il souligne que la corrélation n’implique pas nécessairement la causalité, et que les associations observées dans ces études ne prouvent pas un lien direct entre l’alimentation et la santé.
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Biais et manipulations : Le Dr Baker met en évidence les biais qui peuvent influencer les études nutritionnelles, notamment les biais de financement, de publication et de sélection des données. Il souligne que l’industrie agroalimentaire, avec ses intérêts économiques, a souvent un impact sur les conclusions des recherches et les recommandations diététiques.
2. Dogmes nutritionnels et remise en question des hypothèses
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L’exemple des légumes: L’auteur remet en question le dogme nutritionnel selon lequel les légumes sont essentiels à la santé. Il souligne que les légumes ont été introduits tardivement dans l’alimentation humaine, et que de nombreuses populations ont prospéré sans en consommer de grandes quantités.
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La diabolisation des graisses: Il critique la diabolisation des graisses, notamment des graisses saturées, qui a dominé les recommandations diététiques pendant des décennies. Il explique que cette affirmation n’était pas fondée sur des preuves scientifiques solides, et que les graisses animales sont en réalité essentielles à la santé humaine.
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Un appel à repenser la nutrition: Le Dr Baker propose de repenser la nutrition en abandonnant les dogmes non fondés et en adoptant une approche plus critique et objective. Il encourage à remettre en question les hypothèses de base et à les tester rigoureusement, en s’appuyant sur des données scientifiques solides et des observations du monde réel.
3. Nouvelles pistes de recherche
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Études interventionnelles: L’auteur encourage la réalisation d’études interventionnelles, où l’alimentation est contrôlée de manière précise et les effets sur la santé sont mesurés objectivement.
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Études sur les populations carnivores: Il suggère d’étudier les populations qui consomment traditionnellement un régime carnivore, afin de mieux comprendre l’impact d’une alimentation exclusivement carnée sur la santé à long terme.
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Analyse du microbiome intestinal: Il souligne l’importance de l’analyse du microbiome intestinal pour comprendre les interactions complexes entre l’alimentation, la digestion et la santé globale.
En résumé, le chapitre 2 est un appel à la prudence et à la réflexion critique face aux dogmes nutritionnels établis. Le Dr Baker encourage le lecteur à se méfier des études épidémiologiques biaisées, à s’informer de manière objective, et à repenser sa vision de la nutrition en s’appuyant sur des données scientifiques solides et des observations du monde réel.
Chapitre 3 : Jeu de devinettes évolutif
Le chapitre 3 du livre « Le régime carnivore » nous plonge dans un fascinant voyage à travers l’histoire évolutive de l’homme et son régime alimentaire. Le Dr Baker, tel un détective, utilise des indices fossiles, des observations de tribus de chasseurs-cueilleurs modernes et des analyses comparatives pour spéculer sur les habitudes alimentaires de nos ancêtres et décrypter les mystères de notre physiologie.
1. Un regard sur le passé : Urk, l’homme des cavernes
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Spéculations sur l’alimentation préhistorique: Le Dr Baker nous invite à imaginer un homme des cavernes prototypique, qu’il nomme « Urk », et à spéculer sur son alimentation et son mode de vie.
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Limites des données et importance de la spéculation: Il reconnaît les limites des données fossiles et l’importance de la spéculation pour reconstruire le passé, en soulignant que l’interprétation des indices archéologiques reste sujette à débat.
2. L’homme : un carnivore opportuniste et un charognard
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Acidité gastrique et charognardisme: Le Dr Baker met en avant l’acidité gastrique élevée de l’homme, comparable à celle des animaux charognards, comme indice d’une adaptation à la consommation de viande potentiellement contaminée.
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Anatomie du système digestif: Il compare l’anatomie du système digestif humain à celle des autres primates, notamment les chimpanzés, et constate une réduction de la capacité de fermentation des fibres végétales, suggérant une adaptation à un régime plus riche en viande.
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Temps de mastication: Il analyse les estimations du temps de mastication chez les premiers hommes, basées sur la structure de la mâchoire, et conclut qu’ils ne passaient pas la majorité de leur temps à mâcher des végétaux fibreux.
3. La mégafaune : source abondante de nutriments
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Un climat favorable aux prairies: L’auteur explique que le climat de la période glaciaire, plus froid et plus sec, favorisait la croissance des prairies, habitat de la mégafaune (mammouths, mastodontes, aurochs, etc.).
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Chasse et consommation de la mégafaune: Il cite des preuves archéologiques (outils de chasse, art rupestre) et des données isotopiques indiquant que les premiers hommes chassaient et consommaient la mégafaune, riche en calories et en nutriments.
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Impact de la disparition de la mégafaune: Il avance l’hypothèse que la disparition de la mégafaune, due à la chasse excessive ou au changement climatique, a contraint l’homme à se tourner vers des sources de nourriture moins riches et plus difficiles à obtenir, contribuant à la transition vers l’agriculture.
4. L’agriculture : un tournant dans l’alimentation humaine
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Adaptation à un régime plus végétal : Le Dr Baker explique que l’agriculture a permis à l’homme de se nourrir de plantes cultivées, mais que cette transition a engendré une réduction de la qualité nutritionnelle du régime alimentaire et a entraîné des adaptations physiologiques.
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Diminution de la robustesse squelettique : Il cite des études archéologiques montrant une diminution de la taille et de la robustesse du squelette humain après l’adoption de l’agriculture, suggérant une détérioration de l’état nutritionnel global.
5. L’alimentation moderne : un éloignement de nos origines
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Abondance et transformation des aliments: L’auteur souligne que l’alimentation moderne, caractérisée par l’abondance et la transformation des aliments, est un éloignement radical de l’alimentation de nos ancêtres.
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Dépendance aux glucides et aux aliments transformés : Il met en évidence la dépendance croissante de l’homme aux glucides raffinés, aux sucres et aux aliments transformés, qui contribuent à l’épidémie actuelle de maladies chroniques.
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Retour aux sources : Il suggère que le régime carnivore, en se rapprochant de l’alimentation de nos ancêtres, peut aider à restaurer une santé optimale et à retrouver une relation plus saine avec la nourriture.
En résumé, le chapitre 3 propose une exploration fascinante de l’histoire évolutive de l’alimentation humaine, en mettant en lumière l’importance de la viande dans notre passé et en questionnant les choix alimentaires de l’homme moderne. Le Dr Baker invite le lecteur à repenser sa vision de la nutrition à travers le prisme de l’évolution, en s’inspirant des habitudes alimentaires de nos ancêtres pour retrouver une santé optimale.
Chapitre 4 : Répondre aux questions
Ce chapitre s’attaque aux inquiétudes et aux questions fréquemment soulevées concernant le régime carnivore. Le Dr Baker utilise une combinaison d’observations empiriques, de références à des populations historiques et modernes, et d’analyses critiques de la littérature scientifique pour déconstruire les mythes et idées reçues.
1. Carences en vitamines et minéraux
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Vitamine C et scorbut: Le mythe selon lequel la viande ne contient pas de vitamine C est démonté. Le Dr Baker explique que la viande contient une quantité suffisante de vitamine C, surtout dans le contexte d’un régime carnivore où l’absorption est optimisée par l’absence de glucose. Il cite des études et des témoignages d’explorateurs de l’Arctique, ainsi que des recherches sur les taux sériques de vitamine C chez les carnivores modernes, pour appuyer ses affirmations.
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Besoins variables: L’auteur souligne que les besoins en vitamines, minéraux et cofacteurs peuvent varier en fonction du régime alimentaire. Des études sur la thiamine et le magnésium illustrent comment la demande en certains nutriments peut être influencée par la consommation de glucides. Il remet en question la pertinence des Apports Journaliers Recommandés (AJR), établis sur une population consommant un régime riche en glucides et potentiellement non applicables aux carnivores.
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Fiabilité des tests sanguins: Le Dr Baker aborde les limites des tests sanguins pour évaluer les carences nutritionnelles. Il explique que les concentrations sanguines de nutriments peuvent varier considérablement en fonction de nombreux facteurs et ne reflètent pas nécessairement l’état nutritionnel global d’un individu.
2. Le cholestérol
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Association vs causalité: L’auteur remet en question le lien direct entre cholestérol élevé et maladies cardiovasculaires. Il met en lumière l’importance du contexte et des autres facteurs de risque, tels que l’hyperinsulinémie, l’inflammation et les triglycérides. Il cite l’exemple de l’hypercholestérolémie familiale, où des taux de cholestérol extrêmement élevés ne sont pas associés à une augmentation du risque de maladies cardiaques.
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Importance du cholestérol: Le Dr Baker rappelle le rôle vital du cholestérol dans de nombreuses fonctions physiologiques, notamment la formation du cerveau, des hormones et des membranes cellulaires. Il cite des études associant un faible taux de cholestérol à la dépression, la violence, le suicide et les maladies neurodégénératives.
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Surprescription de statines: L’auteur critique la surprescription de médicaments anti-cholestérol, souvent prescrits sans tenir compte du contexte clinique et des autres facteurs de risque. Il encourage les patients à s’informer, à poser des questions et à contester les décisions médicales non fondées.
3. La constipation
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Mythe de la fibre: Le Dr Baker réfute l’idée reçue selon laquelle la fibre est essentielle pour une bonne digestion et un microbiome sain. Il cite des exemples d’animaux carnivores et de populations humaines prospérant sans fibre, ainsi que des études montrant que la constipation chronique peut être soulagée en l’absence de fibre.
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Biais de l’industrie: L’auteur pointe du doigt l’influence de l’industrie des céréales et des aliments transformés sur les recommandations nutritionnelles, encourageant la consommation de fibres malgré les données contradictoires.
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Avantages de l’absence de gaz: Le régime carnivore est associé à une absence quasi-totale de gaz, contrairement aux régimes riches en fibres.
4. Santé rénale et goutte
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Protéines et reins: Le mythe selon lequel les protéines endommagent les reins est démonté. L’auteur cite des exemples historiques d’humains consommant de grandes quantités de protéines sans problèmes rénaux, ainsi que des études scientifiques réfutant cette affirmation.
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Goutte et sucre: Le Dr Baker explique que la goutte, autrefois considérée comme une maladie de « riche » due à la consommation de viande, est en réalité liée à une consommation excessive de sucre et d’alcool. Il souligne que le régime carnivore, en éliminant ces facteurs, peut aider à soulager les symptômes de la goutte.
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Importance du contexte: L’auteur rappelle que les associations observées dans les études épidémiologiques ne s’appliquent pas nécessairement à toutes les populations et à toutes les situations. Le régime carnivore, en améliorant la santé métabolique globale, peut atténuer les risques de problèmes rénaux et de goutte.
5. Le cancer
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Critique de l’OMS: Le Dr Baker critique la proclamation de l’OMS classant la viande rouge comme cancérogène probable et la viande transformée comme cancérogène avéré. Il expose les faiblesses des preuves scientifiques sur lesquelles se base cette affirmation, notamment la surreprésentation d’études épidémiologiques peu fiables et la présence de biais dans le processus d’évaluation.
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Risque relatif vs risque réel: L’auteur explique la différence entre risque relatif et risque réel, illustrant comment une augmentation du risque relatif peut sembler effrayante sans pour autant traduire un danger réel. Il met en perspective l’augmentation du risque de cancer du côlon associée à la consommation de viande, la qualifiant de minime par rapport aux bénéfices globaux du régime carnivore pour la santé métabolique.
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Importance du régime alimentaire global: Le Dr Baker souligne que la viande n’est pas le seul facteur de risque pour le cancer et que le régime alimentaire global, incluant les glucides transformés, les huiles végétales et le sucre, joue un rôle majeur. Le régime carnivore, en éliminant ces facteurs de risque, peut contribuer à réduire le risque de cancer.
En résumé, ce chapitre met l’accent sur la nécessité de remettre en question les dogmes nutritionnels établis et de se fier aux observations du monde réel, aux témoignages des patients et aux études scientifiques rigoureuses pour prendre des décisions éclairées sur son alimentation. Le Dr Baker encourage le lecteur à se libérer des peurs infondées et à explorer le potentiel du régime carnivore pour améliorer sa santé et son bien-être.
Chapitre 5: La viande, le super aliment
Ce chapitre vante les mérites de la viande comme aliment optimal pour l’homme. Le Dr Baker s’appuie sur des arguments scientifiques et des observations historiques pour démontrer la supériorité nutritionnelle de la viande par rapport aux autres types d’aliments.
1. Similarité de composition
Le Dr Baker souligne la similarité de composition entre la viande et le corps humain. Il argumente que la logique veut que les cellules animales soient les plus aptes à fournir les nutriments nécessaires au bon fonctionnement d’autres cellules animales. Il compare cette situation à la construction d’une voiture : il est plus logique d’utiliser des pièces automobiles pour construire une voiture que des pièces d’ordinateur.
2. Richesse en nutriments
L’auteur met en avant la richesse en nutriments essentiels et la biodisponibilité supérieure des nutriments contenus dans la viande. Il rappelle que la viande contient tous les acides aminés essentiels, les vitamines et minéraux nécessaires au bon fonctionnement du corps humain.
3. Composés spécifiques à la viande
Le Dr Baker décrit les bienfaits de certains composés spécifiques à la viande pour la santé et la longévité. Il met en avant:
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Carnosine: Un dipeptide présent dans la viande qui prévient la glycation, piège les radicaux libres, chélate les ions métalliques et prévient le raccourcissement des télomères. Ses propriétés anti-âge peuvent aider à atténuer le développement de maladies telles que l’Alzheimer, l’athérosclérose et les maladies rénales.
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Carnitine: Essentielle pour le transport des acides gras dans les mitochondries pour la production d’énergie, la carnitine se trouve principalement dans la viande rouge. Elle contribue également à lutter contre l’anémie, améliorer l’utilisation du glucose, réduire les effets de la neuropathie diabétique, prévenir l’ischémie cardiaque et améliorer la fertilité masculine.
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Créatine: Un supplément populaire chez les athlètes, la créatine est naturellement présente dans la viande. Elle est associée à une amélioration de la fonction cognitive, une meilleure performance cardiaque et un meilleur contrôle glycémique chez les diabétiques de type 2.
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Taurine: Abondante dans la viande et le poisson, la taurine est un puissant antioxydant qui contribue à la santé cardiaque, la fonction cognitive et la prévention de la néphropathie diabétique. Elle semble également avoir un effet anxiolytique.
4. Bénéfices globaux
Le chapitre met en lumière les avantages globaux de la consommation de viande pour la santé, en mentionnant notamment:
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Fer héminique: Hautement biodisponible, il est essentiel pour la formation des globules rouges, le transport de l’oxygène, la fonction immunitaire, la cognition et le métabolisme énergétique.
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Vitamine B12: Exclusivement présente dans les produits d’origine animale, elle est cruciale pour le système nerveux et la prévention de l’anémie.
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Zinc: Plus biodisponible dans la viande, il est essentiel pour la croissance, le développement, la fonction immunitaire, la fertilité et la production d’insuline.
Le Dr Baker conclut en affirmant que la viande est un aliment complet et supérieur à tous les autres types d’aliments pour répondre aux besoins nutritionnels de l’homme. Il encourage le lecteur à repenser sa vision de la viande et à considérer ses bienfaits pour la santé et la longévité.
En résumé, ce chapitre présente la viande comme un « super aliment » capable de fournir tous les nutriments essentiels à l’homme, et ce, de manière optimale. Il encourage le lecteur à embrasser une alimentation riche en viande pour améliorer sa santé et son bien-être.
Chapitre 6: Le mythe de la bonté végétale
Ce chapitre s’attaque à l’idée reçue selon laquelle les fruits et légumes sont indispensables à une alimentation saine. Le Dr Baker analyse les mécanismes de défense des plantes et met en lumière les dangers potentiels de la consommation de certaines d’entre elles, remettant ainsi en question le dogme nutritionnel traditionnel.
1. Stratégies de défense des plantes
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Toxicité naturelle: Le Dr Baker explique que les plantes ont développé des mécanismes de défense chimiques complexes pour se protéger des prédateurs, dont l’homme. Sur les 400 000 espèces végétales, seule une infime partie est comestible pour l’homme, et souvent seulement certaines parties de ces plantes.
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Domestication et transformation: Il souligne que les fruits et légumes disponibles aujourd’hui sont le résultat de milliers d’années de domestication et de transformation, les rendant plus comestibles et moins toxiques. Les plantes consommées par les premiers hommes étaient très différentes et potentiellement dangereuses.
2. Composés potentiellement toxiques
L’auteur présente une liste de composés chimiques présents dans les plantes que nous consommons couramment, et qui peuvent être nocifs à fortes doses ou pour certaines personnes sensibles :
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Oxalates: Présents dans les légumes verts à feuilles, les fruits, les noix et les graines, ils peuvent contribuer à la formation de calculs rénaux et provoquer des irritations gastro-intestinales.
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Lectines: Abondantes dans les céréales, les noix, le maïs et les légumineuses, elles peuvent entraîner un syndrome de l’intestin qui fuit et contribuer à des problèmes auto-immuns.
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Acide phytique: Présent dans les céréales, les graines, les noix et les légumineuses, il peut limiter l’absorption des minéraux comme le zinc, le calcium, le magnésium et le fer.
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Goitrogènes: Substances interférant avec le fonctionnement de la thyroïde, présentes dans le soja et les légumes crucifères.
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Glycosides cyanogènes: Présents dans les amandes, les graines de lin, les haricots de Lima et les fruits à noyau, ils peuvent libérer du cyanure, potentiellement mortel.
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Glycoalcaloïdes: Présents dans les plantes de la famille des solanacées (pommes de terre, tomates, aubergines, poivrons), ils peuvent aggraver le syndrome du côlon irritable et contribuer à des problèmes auto-immuns.
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Inhibiteurs de la protéase: Présents dans les légumineuses, les céréales, les fruits et les légumes, ils peuvent interférer avec la digestion des protéines.
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Saponines: Présentes dans les légumineuses, l’ail, les germes de luzerne et les asperges, elles peuvent provoquer des troubles digestifs, des problèmes de thyroïde et des dommages aux globules rouges.
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Salicylates: Présents dans de nombreux fruits et légumes, ils peuvent déclencher des réactions de sensibilité comme l’asthme, l’inflammation intestinale et la diarrhée.
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Flavonoïdes: Responsables de la couleur des fruits et légumes, ils peuvent avoir des effets bénéfiques à faible dose, mais causer des mutations génétiques, de l’oxydation et une inhibition hormonale à forte dose.
3. Limites des études sur les bienfaits des plantes
Le Dr Baker critique les études vantant les bienfaits des fruits et légumes, souvent basées sur une épidémiologie peu fiable et influencée par des biais. Il met en évidence :
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Biais de confirmation: Les études se focalisent sur les composés bénéfiques des plantes, ignorant les effets potentiellement négatifs.
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Manque d’études comparatives: Peu d’études comparent un régime carnivore à un régime riche en plantes.
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Biais de l’utilisateur sain: Les personnes mangeant des fruits et légumes ont souvent un mode de vie globalement plus sain, rendant difficile d’isoler l’impact réel des plantes sur la santé.
4. Observations contradictoires
L’auteur cite des exemples de populations humaines prospérant sans consommer de grandes quantités de fruits et légumes, comme les Inuits historiques ou les habitants de l’Islande, qui ont une longue espérance de vie malgré un régime traditionnellement pauvre en végétaux.
En résumé, ce chapitre remet en question le statut intouchable des fruits et légumes dans l’alimentation humaine. Il met en avant la complexité des interactions entre les composés végétaux et la physiologie humaine, et encourage le lecteur à adopter une vision plus nuancée et critique de la « bonté végétale ».
Chapitre 7: Laissez la nourriture être votre médecine et toute autre hérésie
Ce chapitre explore le potentiel du régime carnivore comme outil thérapeutique pour de nombreuses maladies chroniques. Le Dr Baker, s’appuyant sur des observations cliniques et des témoignages, met en lumière l’impact positif d’une alimentation carnivore sur diverses pathologies, souvent considérées comme incurables ou uniquement traitables par des médicaments.
1. Puissance de la nutrition
Le Dr Baker affirme que la nutrition joue un rôle central dans le développement, la prévention et l’atténuation de la majorité des maladies chroniques. Il constate que l’élimination des aliments transformés et l’adoption d’un régime carnivore peuvent entraîner des améliorations spectaculaires de la santé.
2. Maladies chroniques et régime carnivore
L’auteur présente une liste non exhaustive de maladies chroniques qui semblent répondre favorablement au régime carnivore :
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Douleurs articulaires (arthrite, arthrose): De nombreux témoignages font état d’une diminution voire une disparition complète des douleurs articulaires après l’adoption d’un régime carnivore. L’auteur suggère que l’inflammation joue un rôle majeur dans la physiopathologie de l’arthrose, et que le régime carnivore, en étant anti-inflammatoire, permet d’atténuer les symptômes.
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Maladies auto-immunes (maladie de Crohn, colite ulcéreuse, lupus, etc.): Le Dr Baker cite des études et des observations cliniques suggérant que le régime carnivore, en améliorant la perméabilité intestinale, peut contribuer à la résolution de plusieurs maladies auto-immunes.
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Troubles digestifs (syndrome du côlon irritable, reflux gastro-œsophagien, etc.): L’auteur met en avant l’impact positif du régime carnivore sur la digestion, notamment en réduisant les ballonnements, les gaz, la diarrhée et le reflux acide.
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Problèmes de santé mentale (dépression, anxiété, etc.): De nombreuses personnes témoignent d’une amélioration de leur humeur, une diminution de l’anxiété et une disparition des symptômes dépressifs après avoir adopté un régime carnivore. L’auteur avance que l’hyperinsulinémie, les problèmes intestinaux et l’inflammation peuvent jouer un rôle dans les troubles de la santé mentale, et que le régime carnivore, en atténuant ces facteurs, améliore l’état mental.
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Obésité et syndrome métabolique: Le Dr Baker explique que l’obésité est souvent le résultat d’une malnutrition, où l’organisme est surchargé en calories mais déficient en nutriments essentiels. Le régime carnivore, riche en nutriments et rassasiant, permet de corriger ce déséquilibre et de favoriser la perte de poids.
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Autres conditions: L’auteur mentionne également des améliorations constatées pour des conditions telles que l’acné, l’eczéma, les migraines, les troubles du sommeil et la fatigue chronique.
3. Facteurs de risque et mécanismes d’action
Le Dr Baker souligne que le régime carnivore a un impact positif sur les principaux facteurs de risque pour les maladies chroniques :
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Obésité abdominale: La perte de poids et la diminution de la graisse abdominale sont des effets fréquents du régime carnivore.
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Hypertension: Le régime carnivore tend à normaliser la tension artérielle, probablement en réduisant l’inflammation vasculaire.
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Inflammation: Le régime carnivore est associé à une diminution des marqueurs inflammatoires dans le sang.
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Hyperinsulinémie: Le régime carnivore améliore la sensibilité à l’insuline, réduisant ainsi le risque de diabète de type 2 et d’autres pathologies.
4. Tolérance au soleil
L’auteur mentionne un effet secondaire inattendu du régime carnivore : une augmentation de la tolérance au soleil chez de nombreuses personnes. Il suggère que la diminution de la consommation d’acides gras oméga-6 pourrait expliquer ce phénomène.
En conclusion, ce chapitre met en avant le potentiel thérapeutique du régime carnivore pour de nombreuses maladies chroniques. Il encourage le lecteur à considérer l’alimentation comme un outil puissant pour améliorer sa santé, et à remettre en question les dogmes médicaux traditionnels qui limitent souvent les solutions aux médicaments.
Chapitre 8 : Faisons-le! Pour commencer
Ce chapitre fournit un guide pratique pour la mise en œuvre du régime carnivore. Le Dr Baker y délivre des conseils pour débuter, des exemples de menus, et aborde les difficultés potentielles rencontrées lors de la transition.
1. Simplicité et adaptation
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Pas de comptage obsessionnel: L’auteur insiste sur la simplicité du régime carnivore, ne nécessitant ni suivi des calories, ni comptage de macros ou de micros nutriments.
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Écouter son corps: Il encourage à se fier à son appétit et à manger à satiété, en ajustant la fréquence et la quantité des repas selon ses besoins.
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Flexibilité et individualisation: Le régime carnivore est flexible et adaptable aux préférences individuelles. La variété des viandes, l’inclusion d’œufs et de certains produits laitiers, l’utilisation d’épices et d’assaisonnements sont des options possibles.
2. Règles de base pour débuter
Le Dr Baker propose sept règles pour une transition réussie :
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Avancer un jour à la fois: Ne pas se focaliser sur le long terme, profiter du processus et apprendre de ses erreurs.
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Profiter du processus: Choisir des viandes et des modes de cuisson que l’on apprécie, et savourer ses repas.
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Manger suffisamment: Combattre la restriction calorique et s’assurer d’être rassasié à chaque repas.
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Ne pas se comparer aux autres: Se concentrer sur ses propres progrès et objectifs.
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Manger pour soi: Ne pas céder à la pression sociale et choisir son alimentation en fonction de ses propres besoins.
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Se concentrer sur le festin: Privilégier une alimentation à satiété plutôt que des restrictions et des jeûnes prolongés.
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Considérer les autres aspects du mode de vie: Le régime alimentaire n’est qu’un élément de la santé globale.
3. Alimentation et boissons
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Choix des viandes: Toutes les viandes provenant d’animaux sont autorisées: bœuf, agneau, poulet, porc, poisson, fruits de mer, etc.
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Œufs et produits laitiers: Les œufs sont généralement bien tolérés. Les produits laitiers sont à consommer avec modération et en fonction de sa tolérance individuelle.
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Boissons: L’eau est la boisson principale. Le bouillon d’os est facultatif. Le café et l’alcool sont à consommer avec modération, en étant conscient de leurs effets potentiellement négatifs.
4. Difficultés de la transition
L’auteur aborde les difficultés fréquemment rencontrées lors de la transition vers un régime carnivore :
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Fatigue et manque d’énergie: Liés à l’adaptation métabolique et à une digestion moins efficace au début, ils peuvent être atténués en mangeant plus, en ajoutant du sel et en utilisant des enzymes digestives si besoin.
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Diarrhée: Causée par l’adaptation du microbiome intestinal à une alimentation sans fibre, elle peut être gérée en réduisant la consommation d’œufs, de porc et en ajustant l’apport en graisses.
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Reflux gastro-œsophagien (RGO): Généralement amélioré par le régime carnivore, il peut parfois être aggravé au début. La diminution de la consommation de graisses et l’utilisation d’aides digestives peuvent aider à soulager les symptômes.
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Douleurs articulaires et goutte: Une augmentation temporaire des douleurs peut survenir pendant la transition, probablement due à une augmentation de l’acide urique.
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Maux de tête: Liés aux changements de fluides et d’électrolytes, ils disparaissent généralement rapidement.
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Crampes musculaires: Causées par des déséquilibres électrolytiques, elles peuvent être soulagées en augmentant l’apport en sel et en électrolytes.
5. Cétose et mesure des cétones
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Cétose non obligatoire: L’auteur explique que l’objectif du régime carnivore n’est pas d’atteindre un état de cétose constant.
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Contre-productivité de la mesure: Il déconseille la mesure des cétones, qui peut entraîner de l’anxiété et une restriction inutile des protéines.
6. Stratégies de transition
Le Dr Baker présente deux stratégies pour passer au régime carnivore :
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Hard-Core Carnivore: Une transition brutale, en passant directement à une alimentation exclusivement carnivore.
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Stratégies de réduction progressive des glucides: Une transition graduelle, en augmentant progressivement le nombre de repas carnivores ou en diminuant progressivement la consommation de fibres.
7. Modification du régime
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Phase débutant: L’auteur recommande de suivre un régime carnivore strict pendant au moins quelques mois avant de modifier son alimentation.
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Réintroduction d’aliments: Il propose de réintroduire les aliments un par un, en observant attentivement les réactions de son corps.
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Jeûne intermittent: Le jeûne intermittent peut être une option pour la perte de poids, mais il est important de s’assurer d’avoir mangé suffisamment au préalable.
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Cycle des macronutriments: Alterner des jours riches en protéines et des jours riches en graisses peut aider à modifier sa composition corporelle.
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Calories et métabolisme: L’auteur aborde l’impact du régime carnivore sur le métabolisme, la sensibilité à l’insuline et la dépense énergétique.
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Utilisation sporadique: Le régime carnivore peut être utilisé de manière cyclique ou comme régime d’élimination pour identifier les sensibilités alimentaires.
En résumé, ce chapitre guide le lecteur pas à pas dans la mise en place du régime carnivore. Il encourage à écouter son corps, à s’adapter aux difficultés de la transition, et à expérimenter pour trouver la version du régime la plus adaptée à ses besoins.
Chapitre 9: Etudes de cas et anecdotes
Ce chapitre vise à illustrer les bénéfices du régime carnivore à travers des exemples concrets et des histoires vécues. Le Dr Baker utilise des portraits fictifs, inspirés de personnes réelles, et des témoignages authentiques pour démontrer la variété des profils de carnivores et l’impact positif du régime sur leur vie.
1. Portraits de personnages
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Big Jim: Un homme jovial et en surpoids qui, après avoir échoué avec des régimes restrictifs, trouve le succès et le bien-être avec le régime carnivore. Il perd du poids, améliore sa santé métabolique, retrouve son énergie et sa joie de vivre.
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Mindy Vegan: Une jeune femme obsédée par l’idée de ne pas nuire aux animaux, qui adopte un régime vegan et voit sa santé décliner progressivement. Après un séjour à l’hôpital, elle se tourne vers le régime carnivore et constate une amélioration spectaculaire de son état physique et mental.
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Infirmière Elaine: Une femme divorcée et en surpoids souffrant de fibromyalgie, qui passe au régime cétogène puis au régime carnivore. Elle observe une diminution de ses douleurs, une amélioration de son humeur et une disparition de ses symptômes de ménopause.
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CrossFit Keith: Un athlète de haut niveau souffrant d’une blessure à l’épaule, qui découvre le régime carnivore et voit ses performances s’améliorer, sa récupération accélérée et sa douleur disparaître.
2. Anecdotes de transformations
L’auteur partage ensuite des témoignages authentiques de personnes ayant expérimenté le régime carnivore et constaté des transformations significatives :
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Charlene: Une femme ayant souffert de la maladie de Lyme et de nombreux problèmes de santé chroniques, qui trouve la guérison et le bien-être avec le régime carnivore. Elle décrit la disparition de ses symptômes (fatigue, allergies, douleurs articulaires, troubles digestifs, etc.) et l’amélioration de sa qualité de vie.
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Chris D: Un homme obèse et malade (diabète, hypertension, diverticulite, etc.) qui perd plus de 220 livres et inverse tous ses problèmes de santé grâce au régime carnivore. Il témoigne de son regain d’énergie, de son bonheur retrouvé et de sa nouvelle mission d’aider les autres à retrouver la santé.
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Laura: Une femme luttant contre l’obésité et les troubles alimentaires, qui découvre le régime carnivore et se libère de ses addictions, perd du poids, améliore sa digestion et retrouve une relation saine avec la nourriture.
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Chris S: Un homme diabétique et en surpoids, qui après avoir frôlé la mort à cause d’une fasciite nécrosante, se tourne vers le régime carnivore et inverse son diabète, perd du poids, retrouve son énergie et se libère de ses médicaments.
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Sylvie: Une femme ayant expérimenté divers régimes et souffrant de troubles alimentaires, qui trouve la guérison et la paix intérieure avec le régime carnivore. Elle témoigne de la disparition de son acné, de ses problèmes digestifs et de son anxiété, et de l’amélioration de sa santé mentale.
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Erik: Un homme sans problèmes de santé majeurs, qui découvre le régime carnivore par curiosité et constate une amélioration de son endurance, de sa force, de ses allergies et de son sommeil. Il partage son expérience et ses réflexions sur l’impact du régime sur sa vision du monde.
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Nicolas: Un ancien vegan souffrant de colite ulcéreuse et de divers problèmes de santé, qui trouve la guérison et le soulagement avec le régime carnivore. Il témoigne de la disparition de ses symptômes et de son regain d’énergie.
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Bret: Un homme ayant souffert de dépression sévère pendant de nombreuses années et dépendant de multiples médicaments, qui se tourne vers le régime carnivore et se libère de sa dépression et de ses addictions. Il décrit sa transformation mentale et physique, et son bonheur retrouvé.
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Dawn: Une femme atteinte du syndrome d’Ehlers-Danlos, souffrant de douleurs articulaires chroniques et d’instabilité, qui découvre le régime carnivore et voit ses douleurs diminuer, son énergie augmenter et sa qualité de vie s’améliorer considérablement.
En résumé, ce chapitre met en avant la puissance des témoignages pour illustrer les bienfaits du régime carnivore. Il montre que le régime peut être une solution efficace pour de nombreuses personnes, quel que soit leur profil ou leur pathologie. Les histoires inspirantes et les transformations vécues par ces personnes renforcent l’argument central du livre : la viande est un aliment optimal pour l’homme, capable de guérir et de transformer des vies.
Chapitre 10 : Véganisme : le faux espoir
Ce chapitre s’attaque au véganisme, une philosophie et un régime alimentaire en plein essor, en analysant de manière critique ses arguments et en exposant ses limites, contradictions et dangers potentiels. Le Dr Baker réfute l’idée reçue selon laquelle le véganisme est un régime optimal pour la santé, l’environnement et le bien-être animal.
1. La montée en puissance du véganisme
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Popularité et promotion: Le Dr Baker constate la popularité croissante du véganisme, promue par des célébrités, des influenceurs et des organisations militantes. Il souligne que le véganisme est présenté comme un mode de vie supérieur, plus sain, plus éthique et plus durable.
2. Arguments du véganisme
L’auteur résume les arguments principaux avancés par les défenseurs du véganisme :
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Santé : Le véganisme est censé prévenir les maladies chroniques et favoriser la longévité.
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Environnement : L’agriculture animale est accusée d’être un facteur majeur de déforestation, de pollution et d’émissions de gaz à effet de serre.
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Bien-être animal : Le véganisme est présenté comme la solution pour éviter la souffrance et l’exploitation des animaux.
3. Réfutation des arguments
Le Dr Baker démonte méthodiquement les arguments du véganisme, en s’appuyant sur des données scientifiques, des observations et des analyses critiques :
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Santé :
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Limites des études épidémiologiques : Il critique les études épidémiologiques souvent citées pour soutenir les bienfaits du véganisme, les qualifiant de peu fiables et sujettes à des biais.
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Données contradictoires : Il cite des études plus récentes, à grande échelle, qui ne montrent aucun avantage en termes de mortalité pour les régimes à base de plantes.
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Risques de carences nutritionnelles : Il met en évidence les risques de carences en fer, vitamine B12, zinc, et autres nutriments essentiels, souvent rencontrées chez les vegans.
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Problèmes de santé mentale : Il mentionne les observations d’une augmentation de la dépression, de l’anxiété et des troubles alimentaires chez les vegans, liés à des carences nutritionnelles et à la restriction alimentaire.
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Environnement :
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Exagération de l’impact de l’agriculture animale : Il critique les estimations exagérées de l’impact de l’agriculture animale sur les émissions de gaz à effet de serre, souvent basées sur des calculs biaisés et incomplets.
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Minimisation de l’impact de l’agriculture végétale : Il souligne que l’agriculture végétale, notamment la production intensive de monocultures, a également un impact important sur l’environnement, souvent ignoré par les vegans.
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Bénéfices de l’élevage extensif : Il met en avant les bénéfices potentiels de l’élevage extensif et régénératif pour la séquestration du carbone dans les sols et la préservation de la biodiversité.
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Bien-être animal :
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Mortalité due à l’agriculture végétale : Il rappelle que l’agriculture végétale entraîne également la mort de nombreux animaux, notamment lors de la récolte des cultures.
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Souffrance des animaux sauvages : Il souligne que les animaux sauvages vivent souvent une existence plus courte et plus brutale que les animaux d’élevage.
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Traitement éthique des animaux d’élevage : Il met en avant les efforts de l’industrie pour améliorer le traitement des animaux d’élevage, notamment via des réglementations strictes et des initiatives pour un abattage plus humain.
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4. La réalité du véganisme
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Aliments transformés : Le Dr Baker explique que l’élimination de la viande conduit souvent à une augmentation de la consommation d’aliments transformés, riches en glucides, sucres et huiles végétales, au détriment de la santé.
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Supplémentation et médicaments : Il souligne que le véganisme nécessite souvent une supplémentation importante en vitamines et minéraux, et peut augmenter le recours aux médicaments pour traiter les problèmes de santé liés à des carences nutritionnelles.
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Dépendance aux monocultures : Il met en lumière la dépendance du véganisme aux monocultures intensives, qui appauvrissent les sols, réduisent la biodiversité et nécessitent une utilisation massive de pesticides.
5. Conclusion
Le Dr Baker conclut en affirmant que le véganisme, malgré ses intentions louables, est un « faux espoir » qui ne tient pas ses promesses en matière de santé, d’environnement et de bien-être animal. Il encourage le lecteur à s’informer de manière critique, à se fier aux données scientifiques rigoureuses et à choisir une alimentation adaptée à ses besoins physiologiques et à son éthique personnelle.
En résumé, ce chapitre déconstruit le mythe du véganisme comme mode de vie idéal et expose les risques et contradictions de cette philosophie. Le Dr Baker encourage le lecteur à adopter une vision plus objective et nuancée du débat sur l’alimentation, en considérant tous les aspects et en évitant les positions dogmatiques.
Chapitre 11: Fins libres et petites choses
Ce chapitre explore les aspects pratiques du régime carnivore, offrant des conseils pour gérer le coût, la préparation et la consommation de viande au quotidien, ainsi que les défis spécifiques liés aux voyages.
1. Abordabilité
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La viande: un aliment coûteux? Le Dr Baker reconnaît que la viande de qualité peut être coûteuse, mais il propose des stratégies pour la rendre plus abordable :
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Achat « en gros »: Acheter de grandes quantités de viande à prix réduit et congeler les portions.
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Rechercher les promotions: Utiliser des sites web et des applications pour trouver les meilleures offres dans les supermarchés locaux.
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Établir une relation avec son boucher: Se renseigner sur les abats, les os à moelle et les morceaux moins nobles, souvent vendus à prix réduits.
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Considérer les alternatives: Intégrer des œufs, souvent bon marché, à son alimentation.
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Prioriser le boeuf nourri au grain: Ne pas hésiter à acheter du bœuf nourri au grain, plus abordable que le bœuf nourri à l’herbe, si le budget est une préoccupation.
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2. Méthodes de cuisson
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Importance de la maitrise de la cuisson: L’auteur souligne l’importance de savoir cuire la viande correctement pour maximiser son goût et sa digestibilité.
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Différentes techniques: Il présente diverses techniques de cuisson adaptées aux différentes coupes de viande :
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Grillade: La technique classique, idéale pour les steaks et les morceaux plus gras.
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Saisie à la poêle: Rapide et efficace, idéale pour les steaks saignants.
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Cuisson sous-vide: Pour une viande tendre et savoureuse, cuite à basse température et saisie ensuite à la poêle.
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Rôtissage: Pour les rôtis et les morceaux moins tendres, cuits lentement au four.
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Cuisson à la mijoteuse/multicuiseur: Idéale pour les morceaux durs et les plats mijotés.
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Friture à l’air: Pratique et rapide, elle permet de cuire la viande sans ajouter de matière grasse.
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3. Voyager avec un régime carnivore
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Trouver de la viande en voyage: Le Dr Baker assure qu’il est facile de trouver de la viande, même en voyage, en particulier aux États-Unis. Il conseille de :
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Commander des hamburgers sans pain: La plupart des restaurants fast-food proposent des hamburgers sans pain, une option pratique et abordable.
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Préparer des repas à emporter: Faire cuire des steaks et les découper en portions pour les transporter facilement.
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Emporter des snacks carnivores: Bœuf séché, pemmican, biltong, œufs durs, bacon et fromage sont des options faciles à transporter.
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4. Autres conseils pratiques
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Ne pas craindre la viande grillée: L’auteur réfute l’idée que la viande grillée est cancérigène, en soulignant que les preuves scientifiques sont faibles.
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Éviter les viandes transformées: Il conseille de limiter la consommation de viandes transformées, souvent riches en additifs indésirables.
En résumé, ce chapitre aborde les aspects pratiques du régime carnivore, en offrant des conseils pour gérer le coût, la cuisson et la consommation de viande au quotidien, ainsi que les situations spécifiques liées aux voyages. Le Dr Baker montre que le régime carnivore est accessible et adaptable à différents contextes de vie.
Epilogue : Un appel à la liberté alimentaire
L’épilogue du livre « Le régime carnivore » dépasse le simple cadre de l’alimentation pour aborder des questions plus vastes de liberté individuelle, de manipulation et de responsabilité personnelle. Le Dr Baker, en s’appuyant sur l’histoire des recommandations alimentaires américaines et les pressions actuelles pour imposer des régimes à base de plantes, appelle le lecteur à la vigilance et à l’action pour protéger son droit à choisir ce qu’il mange.
1. Une bataille pour l’avenir alimentaire
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Pression croissante pour l’abandon de la viande: Le Dr Baker observe une campagne médiatique et politique de plus en plus intense pour diaboliser la viande et encourager l’adoption de régimes à base de plantes.
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Manipulation et intérêts économiques : Il pointe du doigt les intérêts économiques des industries agroalimentaires et pharmaceutiques, qui profitent de la vente d’aliments transformés et de médicaments pour traiter les maladies chroniques liées à une mauvaise alimentation.
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Restriction des libertés individuelles : Il met en garde contre les risques de restrictions des libertés individuelles, avec la mise en place de taxes, de lois et de politiques commerciales visant à limiter l’accès à la viande.
2. L’exemple des US Food Guidelines
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Un précédent historique: Le Dr Baker rappelle l’histoire des recommandations alimentaires américaines, mises en place en 1977 par le sénateur George McGovern, qui, sans attendre des preuves scientifiques suffisantes, a promu un régime pauvre en graisses et riche en glucides.
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Conséquences désastreuses: Il souligne les conséquences désastreuses de ces recommandations sur la santé de la population américaine, avec une augmentation spectaculaire de l’obésité, du diabète et des maladies chroniques.
3. Un avenir dystopique ?
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Aliments transformés et « nourriture paysanne » : Le Dr Baker décrit un avenir dystopique où l’accès à la viande est restreint, où les populations sont nourries d’aliments transformés bon marché, déguisés en « alternatives saines » ou « nourriture paysanne ».
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Dépendance aux médicaments et aux suppléments: Il met en garde contre une dépendance croissante aux médicaments et aux suppléments pour traiter les carences nutritionnelles et les maladies chroniques, induites par une alimentation inadaptée.
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Perte de liberté et de bien-être : Il souligne la perte de liberté individuelle, de bien-être physique et mental, et de connexion avec la nature, inhérente à un système alimentaire contrôlé par des intérêts économiques et des dogmes nutritionnels erronés.
4. Un appel à l’action
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S’informer et se responsabiliser : Le Dr Baker encourage le lecteur à s’informer de manière critique, à remettre en question les informations diffusées par les médias et les autorités, et à prendre la responsabilité de sa propre santé.
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Agir pour protéger la liberté alimentaire: Il appelle à l’action pour protéger la liberté alimentaire, en contactant les politiciens, en soutenant les producteurs locaux et les pratiques d’élevage régénératives, et en éduquant les jeunes générations sur les principes d’une alimentation saine et durable.
En résumé, l’épilogue du livre « Le régime carnivore » est un vibrant plaidoyer pour la liberté alimentaire et une mise en garde contre les dérives d’un système alimentaire qui privilégie les profits au détriment de la santé et du bien-être des populations. Le Dr Baker encourage le lecteur à se réveiller, à se battre pour son droit de choisir ce qu’il mange, et à construire un avenir alimentaire plus juste et plus sain.
Annexe : Aide-mémoire sur les carnivores
L’annexe du livre « Le régime carnivore » est un guide pratique pour les carnivores, regroupant des informations essentielles pour planifier, acheter et préparer des repas carnivores savoureux et nutritifs. Elle vise à compléter les informations présentées dans les chapitres précédents, en offrant des données concrètes et des références visuelles pour faciliter la mise en œuvre de cette alimentation.
1. Informations nutritionnelles
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Tableaux nutritionnels: L’annexe présente des tableaux nutritionnels détaillés pour une variété de viandes (bœuf, agneau, porc, volaille, poisson, etc.) et de produits laitiers (beurre, crème, fromage, etc.). Ces tableaux indiquent les calories, les macronutriments (protéines, lipides, glucides) et les micronutriments (vitamines, minéraux) pour chaque aliment.
2. Graphiques de boucher
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Coupes de viande: L’annexe inclut des schémas illustrant les différentes coupes de viande pour le bœuf, le porc, l’agneau et la volaille. Ces schémas permettent de visualiser les différents morceaux, leurs noms et leurs utilisations culinaires.
3. Guide de température de la viande
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Températures de cuisson: L’annexe propose un tableau indiquant les températures de cuisson internes recommandées pour le bœuf, en fonction du degré de cuisson souhaité (saignant, à point, bien cuit).
4. Catégories de boeuf USDA
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Système de classement: L’annexe explique le système de classement de l’USDA (United States Department of Agriculture) pour le bœuf, qui se base sur le persillage (quantité de graisse intramusculaire) et la maturité de l’animal. Les trois catégories principales (Prime, Choice, Select) sont décrites, ainsi que leurs caractéristiques gustatives et leurs utilisations culinaires.
5. Sites web adaptés aux carnivores
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Ressources en ligne: L’annexe propose une liste de sites web proposant de la viande de qualité, des produits carnivores, des informations et des recettes pour les carnivores.
En résumé, l’annexe du livre « Le régime carnivore » est une ressource précieuse pour les carnivores débutants ou expérimentés, en leur fournissant des informations pratiques et visuelles pour faciliter la mise en œuvre du régime au quotidien.
Points clés à retenir
Le régime carnivore est un régime alimentaire basé uniquement sur la consommation de produits d’origine animale.
La recherche nutritionnelle est souvent biaisée et ne reflète pas nécessairement les besoins réels de l’homme.
L’homme a évolué en tant que carnivore opportuniste et charognard, capable de prospérer grâce à une alimentation riche en viande.
Les craintes de carences nutritionnelles liées au régime carnivore sont infondées.
La viande est un aliment complet, riche en nutriments essentiels et facilement assimilables par l’homme.
Les fruits et légumes ne sont pas indispensables à la santé humaine et peuvent contenir des composés potentiellement toxiques.
Le régime carnivore peut être un outil thérapeutique efficace pour de nombreuses maladies chroniques.
Le régime carnivore est simple à mettre en œuvre, flexible et adaptable aux besoins individuels.
Le véganisme n’est pas un régime optimal pour la santé et l’environnement.
La liberté alimentaire est essentielle et mérite d’être protégée face aux pressions croissantes pour imposer des régimes à base de plantes.
Qui est Shawn Baker?
- Shawn Baker est un chirurgien orthopédiste américain, athlète et défenseur du régime carnivore.
- Il a été l’un des premiers à populariser le régime carnivore ces dernières années, affirmant qu’il ne mange que de la viande et des produits d’origine animale depuis 2016.
- Il a écrit un livre intitulé « The Carnivore Diet » en 2019 qui détaille son approche et les bénéfices qu’il attribue à ce mode d’alimentation, comme une meilleure santé physique et mentale, plus d’énergie, une perte de poids, etc.
- Shawn Baker est très actif sur les réseaux sociaux où il promeut le régime carnivore. Il anime aussi un podcast appelé « Human Performance Outliers » où il interviewe des athlètes et personnalités qui suivent ce régime.
- Ancien athlète de force, il détient toujours des records du monde dans sa catégorie d’âge en dynamophilie.
- Ses positions sont cependant controversées dans la communauté médicale et nutritionnelle, beaucoup estimant que supprimer tous les végétaux est extrême et potentiellement dangereux à long terme.
Shawn Baker reste néanmoins l’une des figures de proue du mouvement carnivore et a contribué à le faire connaître du grand public, même si aux yeux de beaucoup ce régime est marginal et reste critiqué par la majorité des professionnels de santé 😒…
Notes personnelles:
À ce jour, il n’existe pas de version française de ce livre, et c’est bien dommage ! Il renferme toutes les bases nécessaires pour comprendre l’univers de l’alimentation carnivore : des arguments scientifiques en faveur de la viande, aux conseils pratiques pour réussir sa transition, en passant par la démystification de la « bonté » végétale… tout y est !
Les nombreuses études de cas, loin d’être anecdotiques, démontrent les bienfaits du régime carnivore, aidant chacun à s’identifier et à se projeter. Les témoignages, souvent touchants, illustrent la diversité des parcours et des bienfaits ressentis par ceux qui se sont essayés à ce mode de vie.
Ce livre est, selon moi, essentiel pour les personnes qui veulent se lancer et expérimenter les bienfaits de l’alimentation carnivore alias « céto-carnivore ». Il regorge de conseils précieux sur l’état d’esprit à adopter pour aborder cette nouvelle alimentation sereinement et efficacement. De plus, les conseils sur les modes de cuisson et les informations sur les morceaux et la composition des viandes seront salvateurs pour ceux qui n’ont jamais tenu ou cuisiné de viande auparavant.
En bref, c’est un livre utile pour ceux qui maîtrisent l’anglais, et un résumé que j’espère indispensable pour ceux qui, comme moi, ne le maîtrisent pas 🙂 !
👉🏼 Et vous, que pensez-vous des révélations de ce livre? Avez-vous déjà remis en question certaines idées reçues sur votre alimentation et votre santé ?
Si ce contenu a été utile pour vous, partagez cet article et…
N’hésitez pas à exprimer vos réflexions dans les commentaires 😊!
Ressources documentaires & scientifiques du livre:
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Baker, S., and M. Maier. Track-Well Forum. Mis à jour le 6 juin 2018. Consulté sur https://forum.track-well.com/t/carnivore-challenge-preliminary-results-are-good-weight-down-waist-down-pulse-down/42
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Super résumé. Ça donne envie de lire ce livre qui doit être super intéressant si on maitrise l’anglais. Ce n’est pas mon cas donc merci pour ce Super résumé.
Merci à toi pour ton retour 🙏🏼💙!
Je m’intéresse de près au sujet depuis quelques temps. Un grand merci pour ta contribution avec ce super résumé…gros boulot, chapeau.. En attendant une éventuelle traduction….
Merci Luc pour ton retour!
Je suis heureuse que cet article t’ait été utile 🙂
[…] diverses inflammations et de nombreux dysfonctionnements dans tout l’organisme (à lire ici: chapitre 6) […]
[…] personnalités comme Jordan Peterson et Dr. Shawn Baker soutiennent ce régime pour sa santé. Mais, les études sur ses bienfaits et inconvénients sont […]
Bonjour Sophy,
Je découvre le blog, progressivement 😉
Excellent résumé de cette bible du carnivore!
C’est un beau travail, car le fait qu’il ne soit pas traduit peu bloquer certains à la lecture… Ta synthèse est complète et détaillée, l’essentiel s’y trouve!
Merci à toi.
A bientôt,
Laura
Merci beaucoup Laura pour ton intérêt et ton retour!
Ça me touche beaucoup et m’encourage à poursuivre sur cette voie :-)!